Dossier : Astigmatisme

Dossier : Astigmatisme
0

Les chimiothérapies peuvent avoir des complications oculaires diverses, qui vont des plus bénignes comme une irritation conjonctivale ou un syndrome sec à des atteintes de la rétine ou du nerf optique qui peuvent mettre en jeu le pronostic visuel des patients traités.
Les molécules de chimiothérapie cytotoxique classique ont une toxicité bien décrite, mais l’avènement récent des thérapies ciblées dans la prise en charge des cancers a mis en évidence d’autres types de troubles oculaires comme les atteintes de l’épithélium pigmentaire rétinien pour les anti-MEK. L’attribution d’une pathologie oculaire à un médicament de “chimio-thérapie” n’est pas toujours un diagnostic aisé, en particulier chez les patients recevant plusieurs molécules dont certaines très récentes, voire en cours d’expérimentation dans le cadre de protocoles de recherche.
L’apparition d’un trouble visuel chez un patient en cours de traitement nécessite l’élimination d’une urgence vitale telle que l’HTIC en cas d’œdème papillaire. Le lien de causalité et la nécessité, ou pas, de l’arrêt de la molécule mise en cause dans la pathologie oculaire sont à discuter avec l’équipe d’oncologues prenant en charge le patient.

Dossier : Astigmatisme
0

Les nouvelles lentilles toriques, actuellement disponibles sur le marché, sont aisément retrouvées sur les sites du contaguide.com et de contacto.fr. Mais, plutôt que de reprendre ces listes où figurent tous les paramètres de disponibilité de matériau, d’axe, de puissance, il nous a semblé plus intéressant de refaire ici un point sur les orientations et tendances qui se dessinent en termes d’adaptation de ces lentilles corrigeant l’astigmatisme.
Les différents types de lentilles permettant cette correction (souples, rigides, hybrides, sclérales) et leur particularité sont soulignés.

Dossier : Astigmatisme
0

Le Lasik est un moyen de correction très efficace de l’astigmatisme. Ce défaut orienté nécessite un contrôle précis de l’axe du traitement et la réalisation d’un volet cornéen adapté. Les conséquences d’une erreur d’axe se traduiront par un astigmatisme résiduel d’axe différent de l’axe initial, qui peut être analysé par le calcul vectoriel.
Nous proposons, dans cet article, un calcul vectoriel simplifié permettant d’évaluer simplement l’erreur d’axe commise devant un astigmatisme postopératoire.
Avant de réaliser le volet cornéen, il est important de visualiser le profil ablatif prévu pour exposer au laser Excimer un plan stromal suffisant.
L’astigmatisme qui servira de base au traitement est l’astigmatisme oculaire global dont la face antérieure de la cornée constitue l’élément principal.
Les profils ablatifs de l’astigmatisme, réalisés par le laser Excimer, pourront être de type myopique ou hypermétropique. Dans les deux cas, les zones de transition avec le reste de la cornée seront progressives de façon à ce que la courbure cor-néenne se rapproche d’une sphère.
L’élimination d’un kératocône fruste est capitale avant d’envisager ce traitement, dans la mesure où cette pathologie se traduit souvent initialement par un astigmatisme.

Dossier : Astigmatisme
0

L’astigmatisme se retrouve fréquemment et de façon variable chez nos patients. Il est supérieur à 1D dans 25 % des cas et à 2D dans 8 % des cas.
Les techniques chirurgicales en chirurgie de la cataracte sont essentiellement basées sur les incisions relaxantes pour les astigmatismes faibles et les implants toriques, préférables pour les astigmatismes modérés et forts. Elles nécessitent une évaluation préopératoire spécifique du cylindre cornéen pour déterminer avec exactitude la puissance et l’axe de l’astigmatisme à corriger.
Les méthodes d’analyse de l’axe du cylindre évoluent vers des solutions objectives bien plus précises. Ainsi, ces techniques permettent de corriger la plupart des patients astigmates, en réduisant ainsi leur dépendance en verres correcteurs.

Dossier : Astigmatisme
0

À l’heure de la chirurgie de la cataracte, la correction des astigmatismes cornéens réguliers symétriques s’impose au chirurgien, car cette opportunité réfractive est unique pour le patient. Les résultats sont très bons et les contre-indications rares. Plus du tiers de nos opérés sont concernés par la possibilité d’une implantation torique. Un examen préopératoire rigoureusement mené est la condition sine qua non à un bon résultat réfractif postopératoire.
Actuellement, la principale cause d’erreur dans le résultat réfractif final est la mesure de la kératométrie. Plusieurs mesures kératométriques seront effectuées et comparées. La biométrie optique est indispensable. L’examen préopératoire a été enri-chi récemment par l’apport majeur de technologies d’acquisition préopératoire et d’injection d’images connectées au bloc opératoire. L’enjeu consiste à déterminer convenablement la valeur d’astigmatisme à corriger, éliminer les rares contre-indications ou cas douteux, choisir l’implant adéquat et calculer sa puissance, et obtenir un consentement éclairé de la part du patient.

Dossier : Astigmatisme
0

Ce dossier est consacré à la correction de la composante régulière de l’astigmatisme oculaire chez l’adulte. Ce défaut réfrac-tif complexe est produit par l’ensemble des éléments réfractifs de l’œil : faces antérieure et postérieure de la cornée ainsi que le cristallin. Il est difficile d’établir des statistiques précises, en raison de l’hétérogénéité des populations étudiées, en matière d’âge, d’ethnie, etc. De plus, il est important de distinguer la prévalence de l’astigmatisme oculaire total, de celui de l’astigmatisme cornéen (même si l’astigmatisme oculaire est généralement dominé par l’astigmatisme cornéen).