- Principes anatomiques de la voie sympathique oculaire
- Tableau clinique : myosis, ptosis, pseudo-énophtalmie
- CBH chez l’enfant et chez l’adulte
- Conduite à tenir selon l’ancienneté
- Quels examens réaliser ? A qui ? Dans quels délais ? Quelques situations typiques
- 1. Syndrome de CBH douloureux
- 2. Syndrome de CBH acquis chez le nourrisson
- 3. Syndrome de CBH associé à une paralysie du VI homolatérale
- 4. Syndrome de CBH survenu après un traumatisme cervical
- Tests pharmacologiques (cocaïne, apraclonidine)
- Traitement
Principes anatomiques de la voie sympathique oculaire
La voie oculo-sympathique prend son origine dans l’hypothalamus dorso-latéral, comporte une suite de trois neurones et reste strictement homolatérale sur tout son trajet aboutissant à l’œil finalement innervé.
Le premier neurone (central) prend son origine dans l’hypothalamus ; il descend dans le tronc cérébral et gagne le centre sympathique cilio-spinal de Budge et Waller, situé entre le C8-D2 où il fait relais [1].
Le deuxième neurone (préganglionnaire) quitte la moelle, surplombe l’apex pulmonaire et rejoint les fibres sympathiques qui accompagnent la carotide primitive ; il se termine dans le ganglion cervical supérieur.
Le troisième neurone (postganglionnaire), dont le médiateur est la noradrénaline, chemine le long de la carotide interne, pénètre dans le sinus caverneux, accompagne le V (trijumeau) et le VI (abducens), entre dans l’orbite par l’intermédiaire des nerfs ciliaires longs et se termine dans le muscle dilatateur de l’iris. Dans l’orbite, un rameau se détache du troisième neurone et innerve les deux muscles rétracteurs des paupières (appelé muscle de Müller pour la paupière supérieure) [2].
Tableau clinique : myosis, ptosis, pseudo-énophtalmie
Le myosis,[...]
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