Editorial : Imagerie dans le glaucome

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En 2016, l’imagerie occupe, en pratique clinique courante, une place devenue essentielle dans la prise en charge des glaucomes, aussi bien au stade du bilan du diagnostic initial qu’au cours du suivi des patients glaucomateux.

Si certaines techniques d’acquisitions sont bien codifiées depuis plusieurs années, la multiplication récente des moyens d’évaluation des structures anatomiques cibles de la neuropathie optique glaucomateuse impose une bonne connaissance de leurs intérêts respectifs et des résultats que l’on peut en attendre. Elle constitue un préambule indispensable au choix judicieux et justifié de leurs indications – adapté à chaque situation clinique, pour le bénéfice de nos patients – afin d’éviter des prescriptions multiples d’examens inutiles.

Ces points essentiels et les réponses attendues ont motivé les différents sujets de ce dossier consacré à l’imagerie dans le glaucome en 2016.

Le Dr Pascale Hamard débute en nous rappelant, dans un article exceptionnellement illustré, les renseignements essentiels de l’imagerie de l’angle iridocornéen (AIC) qui doit être évalué systématiquement chez tout patient glaucomateux avéré ou suspect, devant toute hypertonie oculaire en cas de chambre antérieure étroite, et réévalué régulièrement au cours de l’évolution en raison des modifications dynamiques de l’AIC avec le temps. Les quatre points essentiels à identifier du degré d’ouverture, de pigmentation, d’encombrement de l’AIC et le niveau d’insertion de l’iris doivent être bien connus, et sont ici remarquablement précisés et illustrés.

Le développement de l’échographie à très haute fréquence, ou UBM, et de l’OCT du segment antérieur permet de compléter, dans certaines situations cliniques, l’analyse quantitative et qualitative de l’AIC. Le Dr Maté Streho précise les indications et les critères de choix de chacune de ces techniques. Si l’intérêt des mesures quantitatives de l’AIC avec les OCT du segment antérieur actuels est limité, l’UBM est l’examen de choix pour l’analyse des structures rétro-iriennes en cas de doute devant un AIC étroit, en précisant la position des procès ciliaires, l’existence de kyste iridociliaire, un mécanisme d’iris plateau, ou une fermeture intermittente de l’AIC dans des conditions scotopiques.

Les rétinophotographies de la tête du nerf optique (TNO) et des fibres nerveuses rétiniennes (FNR) gardent une place importante dans le dossier d’imagerie de tout patient glaucomateux. Le Dr Éric Sellem développe ici, de façon claire et didactique, leurs intérêts et leurs indications avec les avantages des rétinographes non mydriatiques, actuellement[...]

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À propos de l’auteur

Centre Ophtalmologique Breteuil, PARIS.