Actualités sur les kératites amibiennes

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Les amibes sont ubiquitaires, présentes dans l’environnement et notamment dans l’eau (eau du robinet, eau minérale, eau des piscines, réservoirs, citernes, systèmes de climatisation et d’humidification, mer, étangs, mares, lacs, rivières, nappes phréatiques, canaux d’irrigation). Tout contact des lentilles avec de l’eau, en dehors des solutions stériles, doit donc être proscrit.

Le cycle de vie de l’amibe se partage entre kystes et trophozoïtes. Le trophozoïte est la forme réplicative, mobile, respon-sable de l’invasion des tissus. Le kyste est la forme dormante de résistance du parasite. La paroi protectrice du kyste per-met la survie de l’amibe dans des conditions environnementales défavorables. L’utilisation de dexaméthasone topique accélère à la fois l’enkystement des trophozoïtes et leur prolifération.

Les données épidémiologiques à connaître

Le premier cas de kératite amibienne a été décrit en 1974. C’est une pathologie rare dont l’incidence en France est de 0,7 nouveaux cas par an et par million d’habitants. Elle représente 4 à 8 % des cas de kératites infectieuses.

Le premier facteur de risque est le port de lentilles de contact. Le risque est plus important avec les lentilles souples qu’avec les lentilles rigides. Il existe également avec les lentilles d’orthokératologie. Des fautes d’hygiène sont habituellement re-trouvées chez les porteurs de lentilles. Pourtant, la kératite amibienne n’est la cause des kératites infectieuses sous lentilles que dans moins de 5 % des cas. Les kératites infectieuses sous lentilles sont dues, avant[...]

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À propos de l’auteur

Centre Hospitalier National d’Ophtalmologie, PARIS.