Le femtocataracte en pratique libérale : expérience, organisation et modèle économique

0

Le titre proposé donne déjà un aperçu sur la distorsion en France selon le secteur de la tarification, des choix et contraintes des établissements en matière d’équipements. Analysons la situation de façon positive, sans controverses.

La problématique

La grande majorité des établissements non lucratifs (Groupe homogène de séjour [GHS] : 265,74 Ä) n’ont pas l’assiette suffisante pour payer les appareillages neufs et coûteux à maintenance sans recourir bien souvent à des montages faisant appel à des entités externes, publiques ou non. Les EPIC (Établissements publics à caractère industriel et commercial), sauf ceux qui s’appuient sur un puissant donateur, sont dans une situation similaire à celle des Centres hospitaliers universitaires (CHU) et Centres hospitaliers régionaux (CHR). À l’inverse, en libéral (GHS : 726,81 Ä), habituellement l’acheteur achète ou loue que si l’analyse économique permet d’éviter un “éléphant blanc”. Le payeur attend un retour sur investissement soit comptable, soit par intégration d’autres avantages financiers ouverts par des marchés parallèles mais liés ristournes pour d’autres dispositifs médicaux ou pharmaceutiques, transfert de dépenses de mark-eting, budget de publicité, voir accord spécial avec certaines mutuelles. Il peut aussi accepter une non-rentabilité au non d’un investissement d’image ou de démarche proactive pour le développement technologique, mais alors c’est rarement au-delà de plusieurs mois.

Le secteur non libéral obéit à une autre logique, mais avec des données économiques proches auxquelles s’ajoutent des obligations universitaires, pédagogiques et d’expertises.

Le libéral doit donc effectuer des arbitrages entre coût, retour sur investissement, nécessité médicale et promotion du produit ainsi que du couple médecin-établissement [1]. Si on s’intéresse au femtolaser cataracte (que nous nommerons ici FLACS), une place importante doit être donnée au fabricant. Ce dernier a bien plus besoin de placer son laser que[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.

Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS

Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales

S'inscrire
Partagez.

À propos de l’auteur