Implants ajustables : zoom sur le Light Adjustable Lens (LAL)

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L’innovation est en marche. L’ophtalmologie, notamment le domaine de la correction réfractive, en a bénéficié durant les -dernières décennies et continue encore de s’enrichir. Nouveaux instruments de mesures, nouveaux traitements, nouvelles procédures, etc., le panel des outils à disposition du chirurgien pour assurer la meilleure qualité de vision possible à son patient ne cesse de s’élargir et de se perfectionner.

Dans le domaine de la chirurgie de la cataracte, ces innovations concernent par exemple la conception des implants – capables désormais d’adresser l’optimisation de l’aberration sphérique ou chromatique, ou encore de compenser la perte d’accommodation du cristallin naturel – ainsi que l’exercice délicat du calcul de la puissance optique de l’implant.

Les formules de calcul évoluent continûment (nous en sommes à la quatrième génération) de façon à apporter toujours plus de précision dans l’obtention du résultat réfractif final, et à s’adapter aux nouvelles technologies de biomètres : Lenstar LS 900 (Haag-Streit, Suisse), IOLMaster 700 (Carl Zeiss Meditec, Allemagne), etc. Éventuellement à l’aide d’une personnalisation des constantes, ces formules permettent un calcul généralement fiable de la puissance de l’implant à poser, même pour des yeux dont les cornées ont été traitées chirurgicalement. Toutefois, un bon résultat s’apprécie actuellement à seulement 0.5D ou 1D près, et les cas de surprises réfractives demeurent fréquents. Certains yeux restent particulièrement difficiles à traiter, par exemple en présence de kératocône.

Enfin, la question de la correction de l’astigmatisme reste critique, et il est d’usage de ne corriger que les yeux ayant un cylindre supérieur à 1D à l’aide d’un implant torique. Dans une société de plus en plus exigeante, en partie à cause de la chirurgie cornéenne par laser qui conduit aujourd’hui à des résultats réfractifs de l’ordre du parfait, ces résultats peuvent paraître encore un peu faibles…

L’idée d’utiliser un implant oculaire qu’il serait possible d’ajuster postopérativement n’est pas nouvelle. émise à une époque où les formules étaient bien moins précises[...]

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À propos de l’auteur

Service de Cardiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou, PARIS.