Néovaisseaux secondaires dans la CRSC chronique : diagnostic, apport de l’OCT-angiographie et prise en charge

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La choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC) est une pathologie choriorétinienne regroupant plusieurs formes cliniques différentes. Il est habituel de distinguer la CRSC aiguë et chronique. La forme aiguë se traduit par la survenue d’un décollement séreux rétinien (DSR) se résorbant en 3-4 mois avec un bon pronostic visuel. La CRSC chronique désigne une forme “non résolutive” avec un DSR persistant plus de 4 à 6 mois souvent associé à des altérations multifocales de l’épithélium pigmentaire prenant parfois la forme de “coulées gravitationnelles” [1].

Néovaisseaux choroïdiens dans la CRSC : à quelle fréquence ?

Les néovaisseaux choroïdiens surviennent essentiellement au cours de l’évolution des CRSC chroniques. Des cas de néovaisseaux ont toutefois été rapportés au niveau d’impacts laser réalisés pour traiter un point de fuite ou au niveau des spots de photothérapie dynamique [1].

La prévalence des néovaisseaux dans le cadre de la CRSC est variable dans la littérature. Les néovaisseaux choroïdiens ont été détectés avec une fréquence variant de 4 % à 15 % des cas en fonction des études [2-4].

Dans une analyse récente de 272 yeux, des néovaisseaux ont été diagnostiqués dans 15 % des yeux grâce à la combinaison de l’angiographie à la fluorescéine et au vert d’indocyanine. Il s’agissait majoritairement de néovaisseaux choroïdiens de type 1 (dit “occultes”) donc situés sous l’épithélium pigmentaire rétinien [5].

Néovaisseaux choroïdiens dans la CRSC : aspect en imagerie multimodale

Le diagnostic[...]

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À propos de l’auteur

OphtalmoPôle, hôpital Cochin, Université de PARIS.