Éditorial – Rétine n° 31

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Chers collègues,

Le numéro de printemps de la Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine, publiée sous l’égide de notre Club Francophone des Spécialistes de la Rétine (CFSR), était habituellement l’occasion de se réjouir par avance de nos retrouvailles durant la journée du CSFR, en marge de la Société française d’ophtalmologie. Hélas, cette année non plus, nous ne serons pas en présentiel à cause de l’épidémie qui n’est toujours pas contrôlée. Toutefois, la journée du CFSR aura bien lieu le samedi 8 mai 2021 en virtuel et nous vous espérons nombreux. En attendant, nous pouvons déjà lire avec plaisir ce numéro vous proposant des articles de grande qualité.

L’épidémie n’a heureusement pas arrêté l’imagination et le progrès, et ce numéro commence bien, avec un article qui vous fera rêver. Léo Puyo et l’équipe des Quinze-Vingts exposent une nouvelle méthode non invasive d’imagerie qui pourra permettre de mesurer le flux sanguin rétinien et d’imager la vascularisation choroïdienne. Après l’OCT-A, voilà encore une technique qui prouve la puissance des calculs et algorithmes pour explorer la rétine. Les algorithmes d’aujourd’hui sont les lentilles optiques d’hier, qui permettent d’explorer de nouvelles possibilités. À suivre.

Françoise Froussart-Maille, excellente chirurgienne qui a une grande expérience des plaies du globe civiles ou de guerre, expose les bon gestes et stratégies dans un article très rigoureux et illustré de manière exceptionnelle. Ces accidents, heureusement plus rares, n’ont cependant pas disparu. Ils ont même été à l’origine de controverses lors de l’utilisation de lanceurs de balles de défense (LBD) au cours des manifestations de Gilets jaunes. Comme Françoise l’écrit si justement aux sujets de ces plaies : “Leur pronostic repose naturellement sur la précocité de leur prise en charge et sur la qualité de leur gestion en urgence.” C’est pourquoi il est indispensable de lire cet excellent article pour se mettre à jour des standards actuels.

Jean-Baptiste Conart, bientôt professeur (félicitations !), dissèque dans son article trois anomalies pas toujours bien différenciées : la hyalopathie astéroïde, le synchisis étincelant et l’amylose vitréenne, l’une d’entre elles pouvant être révélatrice de maladie. L’article, contrairement au vitré des patients atteints, est clair et limpide. Après sa lecture, il n’y aura même plus de confusion entre hyalopathie astéroïde et synchisis étincelant, comme on le voit souvent !

Pauline Eymard, jeune mais brillante médecin, et Élodie Bousquet, grande experte de la choriorétinopathie séreuse centrale, forment la meilleure équipe pour nous exposer les relations entre cette maladie et le syndrome de[...]

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À propos de l’auteur

Université de Paris ; Hôpitaux Lariboisière, Saint-Louis et Fondation Adolphe de Rothschild, PARIS.