IA pour le calcul biométrique : où en est-on ?

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Anatomie des formules de calcul d’implants

1. Formules de régression vs formules “théoriques” : une vieille histoire

Les premières formules de calcul d’implant (Fyodorov, Colenbrander, Binkhorst…) furent basées sur des formules optiques établies à partir d’un modèle d’œil simplifié, où un implant donné occupait une position intra­oculaire fixe. A contrario, la formule SRK fut établie selon une simple régression multiple pour fournir la puissance d’un implant (P) à partir de trois variables : LA (Axial Length, longeur axiale), K (puissance optique de la cornée) et une constante A, qui permettait d’ajuster le modèle de manière linéaire [1]. Les formules théoriques Holladay I (1988) [2], SRK/T (1990) [3], Hoffer-Q (1993) [4] et Haigis (1998) [5], d’utilisation encore courante, posèrent les bases du calcul d’implant moderne en démontrant l’importance de la modélisation optique (fig. 1). Les formules postérieures aux années 2000 ne sont pour l’essentiel pas publiées : parmi les formules les plus récentes (Barrett Universal II, EVO, Holladay II, Hill-RBF, Olsen, Kane, PEARL-DGS…),[...]

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À propos de l’auteur

Fondation Ophtalmologique, 
A. de Rothschild, PARIS.