Que faire chez un patient de 50 ans avec des corps flottants intravitréens invalidants ?

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L’inconfort visuel lié aux corps flottants intravitréens (CFIV) est une plainte récurrente en consultation. Même si cette gêne fonctionnelle est le plus souvent transitoire ou intermittente, elle est parfois décrite comme un handicap visuel. La prise en charge de cette pathologie est difficile car on retrouve fréquemment une discordance entre le cortège de signes visuels décrits par le patient et la pauvreté des signes cliniques.

Dans la mesure où les corps flottants résultent d’un processus naturel de vieillissement du vitré, ils sont souvent considérés comme une affection bénigne et non comme une pathologie engageant le pronostic visuel. Le praticien sera donc plutôt enclin à proposer au patient de s’adapter à la situation en lui indiquant que ses CFIV peuvent se décaler de l’axe visuel ou qu’une “neuro­adaptation” va éliminer partiellement les images parasites.

Cependant, des études scientifiques ont permis d’objectiver l’impact fonctionnel des CFIV, et des méthodes d’examen permettent de confirmer et quantifier l’inconfort visuel. De plus, on dispose actuellement de moyens pouvant améliorer efficacement la symptomatologie.

D’où proviennent ces corps flottants intravitréens idiopathiques ?

À l’état normal, le corps vitré est un gel transparent composé de 98 % d’eau et d’une matrice de fibres de collagène stabilisées par de l’acide hyaluronique, permettant la transmission de la lumière avec une diffusion ou une diffraction minimale [1]. Au fil des années, l’acide hyaluronique se dissocie de la matrice de collagène,[...]

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À propos de l’auteur

Polyclinique de la Louvière, LILLE.