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Revues Générales
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Avec l’essor de la topographie cornéenne et son accessibilité dans de nombreux services et cabinets libéraux, le kératocône est une pathologie aujourd’hui largement dépistée.
L’amincissement et l’ectasie cornéennes peuvent être très variables, occasionnant, dans les stades évolués, une baisse d’acuité visuelle majeure et non corrigeable en lunettes.
L’adaptation d’un astigmatisme irrégulier en lentilles n’est pas simple, mais rend un grand service au patient. Aujourd’hui, nous avons la chance d’avoir plusieurs cordes à notre arc pour y parvenir. Les lentilles rigides, hybrides et sclérales permettent d’apporter à nos patients porteurs de kératocônes une meilleure vision et une amélioration de leur qualité de vie. Il ne faut pas hésiter à en parler et prendre le temps nécessaire pour les équiper. Je vous propose d’en aborder les grands principes

Revues Générales
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Le schisis maculaire myopique est une pathologie chirurgicale observée chez près de 30 % des yeux myopes forts. L’amélioration de l’OCT permet aujourd’hui leur identification précoce et leur suivi attentif. La chirurgie, devenue plus sécurisée, est généralement recommandée lorsque la vision atteint 4/10e, sans attendre un effondrement de la vision. L’altération des couches externes semble être le facteur déterminant de la dégradation visuelle, plus que l’épaississement maculaire. Une amélioration spontanée peut survenir dans des cas où le vitré est vraisemblablement toujours adhérent à la rétine. La fréquence de surveillance sera à adapter au stade et à l’acuité visuelle au diagnostic, avec un rapprochement des visites en cas d’aggravation. La surveillance doit inclure le dépistage des autres complications de la myopie forte : glaucome, cataracte, néovaisseaux choroïdiens et atrophie.

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En France, il existe vingt millions de presbytes et 68 % souhaiteraient des informations concernant les lentilles de contact multifocales pendant leur examen (Coopervision data on file, 2021). Mais seulement 2,5 % des personnes intéressées sont équipées de lentilles multifocales ! La France est en retard sur le sujet malgré le vieillissement de la population. En cause, entre autres, le manque de formation des professionnels de la santé, freinés par la “complexité” de l’adaptation en lentilles progressives. Or, à l’heure de l’ultraconnexion de nos patients presbytes, l’apport d’une correction adéquate offre un réel bénéfice à nos patients. Et parfois, une étape permettant de faciliter une chirurgie réfractive.

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Les anticoagulants (antivitamines K et anticoagulants directs) sont utilisés pour prévenir et traiter les événements thromboemboliques potentiellement graves. Un nombre croissant de patients bénéficiant de chirurgie vitréo-rétinienne sont traités par anticoagulants. Alors que les hémorragies superficielles bénignes surviennent de manière fréquente lors des chirurgies vitréo-rétiniennes, les hémorragies intraoculaires sévères sont plus rares. Les nombreuses données de la littérature suggèrent que la majeure partie des interventions de chirurgie vitréo-rétinienne peuvent être réalisées de manière sûre, sans discontinuer le traitement anticoagulant. Ces données sont plus hétérogènes quant au risque hémorragique des patients diabétiques présentant une rétinopathie. Il convient de rester prudent en évaluant le risque systémique thrombotique associé à l’arrêt des anticoagulants, avant d’envisager la suspension de ces traitements en vue d’une chirurgie vitréo-rétinienne dans un contexte de rétinopathie diabétique proliférante.

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Les fluides rétiniens dans la DMLA peuvent être intra- ou sous-rétiniens, chacun ayant des conséquences spécifiques sur le pronostic visuel. Les incidences visuelles de ces accumulations dépendent des altérations structurelles de la rétine.
L’intelligence artificielle (IA) aide à la détection et à la quantification des fluides, améliorant le diagnostic et le suivi des patients. Les algorithmes d’IA peuvent analyser les OCT, différencier les images normales et pathologiques, et quantifier précisément les fluides. Cependant, ils ont des limites, notamment dans la reconnaissance de certains fluides, la fiabilité des résultats et le contrôle qu’on peut en faire. L’IA représente un outil prometteur pour la gestion des pathologies maculaires, mais nécessite une utilisation critique et une supervision humaine pour assurer la précision et la fiabilité.

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La kératoplastie lamellaire endothéliale ou Descemet Membrane Endothelial Keratoplasty (DMEK) a gagné en popularité par rapport à d’autres techniques chirurgicales dans la prise en charge de l’œdème cornéen dans les cas de dystrophie de Fuchs ou de décompensation bulleuse du pseudo­phaque (DBP) [1]. Cette chirurgie permet une récupération visuelle plus rapide et importante, ainsi que des taux de rejet plus bas, en comparaison à la kératoplastie transfixiante ou la Descemet’s Stripping Endothelial Automated Keratoplasty (DSEAK) [2, 3]. Dans les yeux vitrectomisés, la profondeur de chambre antérieure (CA) est difficile à contrôler par manque de support postérieur du vitré pendant la chirurgie, rendant le déroulement du greffon très hasardeux, et prolongeant le temps opératoire, avec risque accru de pertes de cellules endothéliales et échec de la chirurgie [4, 5]. Ainsi, plusieurs chirurgiens préfèrent réaliser une DSEAK dans ces cas complexes.

L’Année ophtalmologique 2023
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Véritable problème de santé publique avec une incidence ne cessant de croître au fil des années, l’allergie oculaire jusqu’alors souvent négligée devient l’un des premiers motifs de consultation pour œil rouge. Grâce à la meilleure compréhension de la physiopathologie de cette affection, la prise en charge et la qualité de vie du patient s’améliorent.
À travers cet article, nous mettons en évidence les avancées, et les dernières nouvelles sur l’allergie oculaire en 2023.

Dossier : OEil et médecine interne
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Les uvéites bénéficient des avancées thérapeutiques pour contrôler l’inflammation oculaire et éviter les rechutes. En cas d’uvéite bilatérale non infectieuse, associée à une maladie systémique, le traitement d’épargne cortisonique peut être choisi parmi des immunosuppresseurs, immunomodulateurs (Interferon-α) ou des biothérapies (anti-TNFα, anti-IL6). En cas d’uvéite unilatérale non antérieure non infectieuse nécessitant un traitement de fond, l’Iluvien est à considérer. Des traitements novateurs sont en cours de développement comme les injections supra-choroïdiennes ou la thérapie génique non virale.

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Il existe une plus grande prévalence de l’hypertonie oculaire et du glaucome en cas de myopie forte. Il est d’usage de considérer qu’une pression intraoculaire (PIO) supérieure à 17 mmHg pour une pachymétrie normale doit faire rechercher l’existence d’un glaucome chez un patient myope. Le diagnostic est complexe. L’OCT papillaire et maculaire peut également être compliquée à réaliser. Concernant le traitement, les collyres myotiques, sources potentielles de déchirures et de décollements de rétine sont à proscrire. L’efficacité du laser SLT chez les myopes forts comparée à celle obtenue chez les non-myopes reste controversée. La réalisation de la chirurgie, notamment de la sclérectomie profonde non perforante, est parfois difficile car les repères anatomiques standards sont souvent modifiés chez le myope fort.

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