Presbytie

Revues Générales
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L’imagerie de l’activation corticale par IRM fonctionnelle ouvre des perspectives en ophtalmologie pour mieux comprendre les phénomènes de neuroadaptation mis en jeu. En particulier, il est intéressant d’explorer la réaction cérébrale des patients porteurs de dispositifs intraoculaires diffractifs pour compensation de la presbytie. Un exemple de patient intolérant explanté et étudié en IRM fonctionnelle est ici proposé pour fil conducteur de la réflexion.

Revues Générales
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La presbytie est un mécanisme naturel de notre organisme générant une perte du pouvoir accommodatif et impactant la qualité en vision de près. Si les évolutions technologiques ne nous donnent toujours pas la possibilité de restaurer la dynamique d’une accommodation naturelle, les dernières avancées dans le domaine de la chirurgie réfractive nous permettent aujourd’hui de satisfaire nos patients dans une immense majorité des cas. Les dernières plateformes lasers et l’offre pléthorique d’implants intraoculaires laissent envisager une customisation pour chacun de nos patients.

Presbytie
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La correction de la presbytie représentait le dernier défit à relever dans le domaine de la chirurgie réfractive. N’étant pas une amétropie, mais relevant d’un processus de vieillissement naturel, la compréhension de son mécanisme demeure incomplètement maîtrisé, alors qu’elle pose la difficulté de son aspect évolutif et dynamique exigeant que soit dans le même temps optimisée la vision à toutes les distances.

Chirurgie
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La monovision, consistant à créer ou à maintenir une myopisation unilatérale, constitue chez le sujet presbyte, une méthode classique destinée à supprimer la dépendance aux lunettes. Le principe de la monovision s’applique à toutes les méthodes de correction : lentilles de contact, laser cornéen ou implants intra-oculaires.
Dans ce dernier cas, l’implantation monofocale avec monovision constitue une alternative toujours d’actualité à l’implantation multifocale. Enfin, de façon analogue aux traitements photo-ablatifs cornéens, le choix raisonné de l’asphéricité de l’implant monofocal, peut également constituer une alternative, en cherchant à augmenter la profondeur de champ sur un des deux yeux tout en maintenant une emmétropie désirée bilatérale.

Chirurgie
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Le presbylasik repose sur l’induction d’une hyperprolaticité cornéenne centrale permettant l’apparition d’aberrations sphériques négatives et une augmentation de la profondeur de champ, et ainsi diminue la dépendance aux verres correcteurs chez les patients presbytes. Le degré d’asphéricité, personnalisable pour chaque patient, peut être modulé par la réalisation de différents patterns d’ablation.
L’utilisation de l’optique adaptative dans la modulation de l’asphéricité permet de quantifier de façon personnalisée le degré d’aberrations sphériques à induire et constitue une technologie prometteuse pour optimiser la prise en charge de ces patients.

Chirurgie
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La gamme actuelle des implants multifocaux permet de personnaliser l’implantation pour l’approche cristallinienne de la chirurgie de la presbytie, selon les besoins visuels des patients. Les implants, devenus plus performants et moins délétères pour la sensibilité aux contrastes depuis la correction des aberrations sphériques, peuvent privilégier la vision éloignée : ce sont l’implant M-Plus et l’implant ReSTOR +3,00, ainsi que l’implant bifocal AT Lisa.
Pour une lecture optimale sans lunettes, il convient d’utiliser plutôt l’implant Tecnis Multifocal ou l’implant DIFF-AA. La tendance actuelle est toutefois de préférer les implants trifocaux, à double réseau diffractif, qui permettent de couvrir l’ensemble des plages visuelles : de loin, intermédiaire et de près. Ces implants peuvent être utilisés en binoculaire ou en mix-and-match, en préférant le trifocal sur l’œil dominé. Il convient de corriger la toricité cornéenne dès 0,75 dioptrie, ce qui est disponible pour la plupart des bifocaux, mais non encore pour les trifocaux. Enfin, est apparu récemment un multifocal Piggy-Back inséré par micro-incision, l’implant Reverso, rendant la chirurgie facilement réversible.