Auteur Grise-Dulac A.

Fondation Ophtalmologique A. de Rothschild, Centre Ophtalmologique Saint Paul, PARIS.

Revues Générales Vieillissement de la voie trabéculaire et glaucome
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Le trabéculum joue un rôle central dans la régulation de la pression intraoculaire (PIO). Les modifications de sa structure peuvent entrainer une réduction de l’évacuation de l’humeur aqueuse et donc une élévation de la PIO.
Le vieillissement pathologique (en intensité et/ou en temporalité) du trabéculum, caractérisé par une sénescence cellulaire, une fibrose de la matrice extracellulaire (MEC), une perte de la fonction mécanique et une inflammation chronique, constitue un mécanisme clé dans la pathogénie du glaucome primitif à angle ouvert (GPAO).
Cet article propose une revue détaillée des altérations structurelles, biochimiques et inflammatoires du trabéculum vieillissant, en intégrant les avancées récentes de la recherche sur le sujet.

Dossie : Prise en charge du glaucome
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La gestion du glaucome implique plusieurs stratégies selon les stades et évolutions de la maladie. Le seul et unique facteur modifiable, influant sur l’évolution de la neuropathie glaucomateuse, est l’élévation de la pression intraoculaire. Parmi les stratégies, la chirurgie joue un rôle crucial, en particulier lorsque les traitements médicaux et les lasers ne parviennent pas à la contrôler.
Depuis quelques années, avec l’arrivée de nouvelles techniques de chirurgie moins invasives, le panel des solutions disponibles s’est élargi. De nouvelles indications chirurgicales émergent aux différents stades d’évolution de la maladie permettant une prise en charge au cas par cas. La combinaison potentielle à une chirurgie de la cataracte est possible.

Revues Générales
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Complication relativement rare de la chirurgie moderne de la cataracte, le syndrome de contraction du sac capsulaire (SCSC) n’a pas la même cause que son opposé, l’opacification de la capsule postérieure. Malgré sa rareté, nous décrivons trois cas de SCSC récents ainsi que leur prise en charge.

Revues Générales
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Le glaucome est une maladie chronique fréquente et potentiellement cécitante si mal ou insuffisamment traitée. Lorsque les traitements médicaux ne sont plus suffisants, la chirurgie s’impose. Les techniques de chirurgie traditionnelles sont efficaces mais présentent un certain nombre de risques potentiellement importants pour les patients.
Ces dernières années, une nouvelle catégorie de chirurgies du glaucome dites micro-invasives (MIGS : micro invasive glaucoma surgery), car moins traumatiques pour les tissus, a émergé. L’objectif est de faire baisser la PIO en réduisant les risques per- et postopératoires. Au sein de cette catégorie, plusieurs techniques ont été développées et sont utilisées depuis plusieurs années. L’indication d’une technique ou d’une autre est guidée par le stade du glaucome, l’état oculaire (conjonctive, cornée, cristallin…) mais aussi l’état général du patient.

Revues Générales
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La chirurgie mini-invasive du glaucome par implant XEN est une technique récente de chirurgie filtrante. Le XEN est implanté par voie interne et va créer un passage de l’humeur aqueuse directement de la chambre antérieure vers un nouvel espace sous-conjonctival.
Les indications du XEN en 2020 sont les glaucomes à angle ouvert non stabilisés sous traitement médical ou avec des difficultés d’observance. Certains glaucomes secondaires peuvent être implantés également. Le positionnement précis du XEN est indispensable pour obtenir une filtration efficace.
La pression intraoculaire cible atteignable avec cette technique de chirurgie est de 14 mmHg en moyenne. Comme pour toutes les chirurgies filtrantes, la réalisation d’un needling peut s’avérer nécessaire pour 30 % des patients en moyenne. Les complications sont rares et peu graves.

Dossier : Les nouvelles chirurgies du glaucome
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Les MIGS utilisant la voie d’abord ab externo sont implantées par voie externe au globe oculaire après dissection conjonctivale et réalisation d’un volet scléral à la manière des chirurgies filtrantes traditionnelles (trabéculectomie et sclérectomie profonde non perforante).
Elles ne font pas à proprement parler des MIGS car les incisions ne sont pas minimalistes et qu’il existe une ouverture importante du globe et de la sclère.
Plusieurs dispositifs utilisent cette voie : Ex-Press (Alcon), InnFocus MS (Santen). La canaloplastie ab externo en fait également (iScience Interventional).
Les résultats sont variables selon les dispositifs, les suites opératoires plus complexes qu’avec les MIGS utilisant les voies ab interno.

Dossier : Les nouvelles chirurgies du glaucome
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Les chirurgies mini-invasives du glaucome sont des techniques novatrices et récentes qui permettent de proposer de nouvelles options thérapeutiques aux patients glaucomateux. Elles sont multiples, tant par le type de dispositif utilisé, la voie d’abord chirurgicale proposée, ainsi que par les résultats sur la baisse pressionnelle et les complications per- et postopératoires possibles. L’objectif de cet article est de les présenter, de décrire les techniques chirurgicales, les résultats et surtout les atouts et les limites de chacune d’entre elles.
Nous souhaitons vous démontrer que les MIGS ont une vraie place dans l’arsenal thérapeutique du glaucome. Elles complètent les chirurgies traditionnelles et surtout, grâce à leur caractère
mini-invasif, elles permettent d’opérer des patients peu éligibles classiquement à la chirurgie tels que des glaucomes débutants ou au contraire des glaucomes avancés ou multi-opérés.

Revues Générales
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La chirurgie du glaucome a connu peu d’innovations jusqu’à l’arrivée récente des techniques micro-invasives. Elles utilisent des voies d’abord réduites et sont économes en tissu. Les baisses pressionnelles sont effectives même si elles varient selon les dispositifs. Les complications semblent rares et peu graves rendant les suites et suivis simples.
Les résultats sur le long terme sont à évaluer et permettront de trouver le bon positionnement des MIGS dans l’arsenal thérapeutique du glaucome.

Revues Générales
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La chirurgie réfractive est une chirurgie en expansion et en perpétuelle évolution. La sécheresse oculaire est le premier effet secondaire de la chirurgie réfractive, tant en fréquence que par l’inconfort qu’elle peut entraîner pour les patients.
Son diagnostic préopératoire, son traitement ainsi que le choix de la technique opératoire sont déterminants pour réduire au mieux sa survenue et ses conséquences en postopératoire. L’information du patient est essentielle.