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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Quoi de neuf dans les pathologies cornéennes ?
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Le prochain congrès de la Société française d’ophtalmologie aura une tonalité cornéenne puisque le rapport portera sur cette thématique : “La cornée en 3D”. Je vous invite à assister à la présentation du rapport, le lundi 12 mai 2025, pour faire l’état des lieux de ces 3D : “Dégénérescences”, “Dystrophies”, “Déformations”.

Revues Générales Quoi de neuf en chirurgie de la cataracte ?
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Au moment où nous écrivons cet article, les données du PMSI sont actualisées au 13 mars 2025. Le nombre de chirurgies de cataractes recensé en 2024 est de 1 108 448, ce qui traduit une progression limitée de 3 % environ par rapport à 2023 (volume actualisé : 1 076 216). L’âge moyen de la chirurgie diminue lentement mais régulièrement depuis un certain nombre d’années et est, en 2024, à 73,36 ans (il était de 73,57 ans en 2015). La répartition est d’environ 74 % pour le privé et de 26 % pour le public, proportions stables au fil des ans.

Revues Générales Quand demander une UBM ?
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L’UBM (ultrasound biomicroscopy) est une technique d’échographie de très haute fréquence qui permet l’analyse fine du segment antérieur de l’œil dans sa totalité et ce, quels que soient les troubles des milieux transparents.
Cette technique d’imagerie “en coupe” vient en complément de l’examen clinique et de l’OCT de segment antérieur. Elle offre une analyse dynamique, in vivo et non invasive des structures oculaires, allant de la cornée à la rétine périphérique. C’est en fait le seul examen permettant une visualisation directe des éléments de la chambre postérieure, comme les procès ciliaires ou les fibres zonulaires.
Les domaines d’application de l’UBM sont nombreux et comprennent le glaucome, l’oncologie, la traumatologie, l’inflammation, la biométrie ainsi que le bilan avant et après intervention par laser ou par chirurgie intraoculaire. Il existe une courbe d’apprentissage pour sa réalisation et son interprétation. C’est un examen complémentaire incontournable pour le dépistage, le diagnostic et le suivi des patients dans ces indications.

Brève Formule AREDS et atrophie géographique
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L’étude AREDS (Age-Related Eye Disease Study) avait démontré l’intérêt d’une formulation de compléments micronutrionnels antioxydants et de zinc à haute dose par voie orale chez les patients ayant une maculopathie liée à l’âge (MLA) pour réduire le risque d’évolution vers une DMLA [1]. Cette formulation avait ensuite été modifiée au vu des résultats de l’étude AREDS2 publiée en 2013 [2]. Le β-carotène avait été remplacé par la lutéine et la zéaxanthine en raison de l’augmentation de l’incidence du cancer du poumon dans les populations de fumeurs ou anciens fumeurs d’autres études. Depuis lors, les patients ayant une MLA bénéficient le plus souvent d’une “formulation AREDS2”. Ces compléments de micronutriments ne remplacent bien sûr pas les conseils diététiques.

DMLA : aspects thérapeutiques Photobiomodulation et DMLA : ce qui a été démontré
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La photobiomodulation (PBM) est présentée comme une thérapie non invasive pour la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) et l’atrophie géographique (AG). Malgré ce profil de sécurité et l’absence d’effets secondaires significatifs, les preuves de son efficacité restent à établir avec cohérence.
Des essais cliniques tels que LIGHTSITE I et II ont démontré des améliorations transitoires de l’acuité visuelle corrigée (BCVA) et de la sensibilité aux contrastes. Cependant, les effets de la PBM sur les marqueurs anatomiques, tels que le volume des drusen et la progression de l’AG, ont donné des résultats contradictoires, certaines études suggérant une stabilisation, tandis que d’autres ne parvenaient pas à démontrer des réductions significatives.
L’essai LIGHTSITE III a fourni des données plus solides, indiquant un effet protecteur de la PBM contre la progression de l’AG et la formation de nouvelles lésions. Néanmoins, des problèmes méthodologiques, notamment la petite taille des échantillons et les biais dans les comparaisons avec les groupes de contrôle, limitent la fiabilité de ces résultats. Dans l’ensemble, si la PBM est prometteuse, son efficacité clinique sur l’AG et la progression de la DMLA reste incertaine, ce qui justifie la réalisation d’autres études à grande échelle, rigoureuses sur le plan méthodologique.

Communiqué de presse Communiqué de presse Bayer
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Après la solution injectable en flacon, EYLEA® 114,3 mg/mL est désormais disponible en seringue préremplie en France pour les patients atteints de DMLA et d’OMD.
Bayer annonce que, le nouveau dosage Eylea® 114,3 mg/mL est disponible en France depuis le 7 février, en seringue préremplie pour traiter la DMLA et l’OMD.

DMLA : aspects thérapeutiques Intérêt et place des nouveaux traitements des formes néovasculaires
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La prise en charge de la DMLA exsudative a reposé depuis 15 ans sur l’utilisation exclusive de deux anti-VEGF à l’efficacité identique : le ranibizumab et l’aflibercept. Depuis un an, nous disposons de deux nouvelles molécules, le faricimab (anticorps bispécifique anti-VEGF-A et anti-angiopoiétine 2) et le brolucizumab (anti-VEGF-A de faible poids moléculaire) qui permettent d’obtenir pour certains patients un assèchement supérieur de la rétine et des intervalles de retraitement plus longs, allant jusqu’à 12 ou 16 semaines.
L’enthousiasme initial a été contrebalancé par le déclenchement chez certains patients d’événements indésirables inflammatoires, pouvant s’accompagner de baisse d’acuité visuelle. Il convient donc de bien évaluer, en accord avec le patient, le rapport bénéfice/risque de l’utilisation de ces nouveaux traitements.
Une troisième molécule, l’aflibercept 8 mg, sera disponible très prochainement. Sa place dans la stratégie thérapeutique sera à définir.

DMLA : aspects thérapeutiques Classification des néovaisseaux maculaires, quelles conséquences pratiques ?
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La classification des lésions néovasculaires dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) n’a d’intérêt que si elle engendre des modifications de pratique pour nos patients. Ainsi, trois types de néovaisseaux maculaires (NVM) ont été identifiés selon leur localisation anatomique dans la rétine. Ces trois types de NVM correspondent à des pronostics visuels différents, surtout liés aux complications à type de fibrose ou d’atrophie qui peuvent les accompagner. Par ailleurs, le besoin en anti-VEGF pour maîtriser le processus exsudatif peut aussi varier du simple au double en fonction du type de NVM. Cela permet d’individualiser au mieux le suivi du patient tout au long de sa maladie.

DMLA : aspects thérapeutiques La prise en charge basse vision en pratique : pour qui ? pourquoi ? et comment ?
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Les avancées thérapeutiques dans la DMLA notamment ne doivent pas faire oublier les défis quotidiens auxquels font face les patients malvoyants, souvent négligés. La prise en charge en basse vision, progressivement mieux connue, est essentielle pour répondre aux besoins fonctionnels et psychologiques de ces patients. Un bilan orthoptique basse vision va en effet permettre d’évaluer les capacités visuelles fonctionnelles, les difficultés et les attentes du patient. Ce bilan permettra également de mettre en place des stratégies compensatoires et de proposer des aides spécifiques afin d’améliorer l’autonomie.
Face à des patients en situation de déficience visuelle, l’ophtalmologiste propose un bilan basse vision. Son rôle permet également la délivrance d’un certificat médical à destination de la MDPH (Maison départementale pour les personnes handicapées) pour que le patient puisse obtenir la reconnaissance de la déficience visuelle et les droits qui lui sont dus.

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