Auteur Querques G.

DMLA : aspects thérapeutiques Photobiomodulation et DMLA : ce qui a été démontré
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La photobiomodulation (PBM) est présentée comme une thérapie non invasive pour la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) et l’atrophie géographique (AG). Malgré ce profil de sécurité et l’absence d’effets secondaires significatifs, les preuves de son efficacité restent à établir avec cohérence.
Des essais cliniques tels que LIGHTSITE I et II ont démontré des améliorations transitoires de l’acuité visuelle corrigée (BCVA) et de la sensibilité aux contrastes. Cependant, les effets de la PBM sur les marqueurs anatomiques, tels que le volume des drusen et la progression de l’AG, ont donné des résultats contradictoires, certaines études suggérant une stabilisation, tandis que d’autres ne parvenaient pas à démontrer des réductions significatives.
L’essai LIGHTSITE III a fourni des données plus solides, indiquant un effet protecteur de la PBM contre la progression de l’AG et la formation de nouvelles lésions. Néanmoins, des problèmes méthodologiques, notamment la petite taille des échantillons et les biais dans les comparaisons avec les groupes de contrôle, limitent la fiabilité de ces résultats. Dans l’ensemble, si la PBM est prometteuse, son efficacité clinique sur l’AG et la progression de la DMLA reste incertaine, ce qui justifie la réalisation d’autres études à grande échelle, rigoureuses sur le plan méthodologique.

Revues Générales
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La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une affection multifactorielle dont la composante inflammatoire est aujourd’hui bien établie. En raison de leurs propriétés anti-inflammatoires, les inserts à base de dexaméthasone ou d’acétonide de fluocinolone sont considérés comme des options possibles pour le traitement de la DMLA exsudative, seuls ou en combinaison aux anticorps anti-VEGF.
À l’instar de nombreuses maladies à composante inflammatoire, le dysfonctionnement de la voie alterne du complément est une pièce maîtresse de la physiopathologie de la DMLA exsudative. POT-4 est un puissant inhibiteur du facteur du complément C3 activé (ou C3a), et représente un espoir potentiellement très prometteur dans la DMLA exsudative. Les premières données disponibles montrent une bonne tolérance du produit.
Enfin, une étude de phase III associant anti-VEGF et anti-PDGF est actuellement en cours aux États-Unis et en France. Les premiers résultats de cette étude pourraient être présentés dès 2016.