Auteur Streho M.

Centre Explore Vision, PARIS, Centre d’Exploration de la Vision, RUEIL-MALMAISON, Hôpital Lariboisière, PARIS.

Dossier : OCT-angiographie : que nous a-t-il appris?
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L’OCT-A est un formidable outil diagnostique et de suivi. Il vient en complément de l’imagerie habituelle (rétinographie couleur avec filtres et en auto-fluorescence, angiographie à la fluorescéine et en ICG, OCT). Pour le diagnostic, il s’agit d’une aide supplémentaire, notamment dans les diagnostics difficiles. Pour le suivi, il s’agit d’un examen de choix (systématique à mon sens) car rapide, non contact, non invasif, précis, reproductible et fiable.
Les différentes descriptions sémiologiques permettent à présent d’appréhender ces néovaisseaux de manière structurée. Les signes d’activité en OCT-A doivent être interprétés en corrélation avec les signes d’activité habituelle (DSR, logettes, DEP, hémorragies…).

Revues Générales
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Avec la multiplicité des examens disponibles pour l’analyse de la rétine, (rétinophotographies, OCT, angiographie, OCT-angiographie, imagerie grand champ basée sur de la réflectance, ou encore optique adaptative…), la question de l’utilisation des clichés en autofluorescence (AF) se pose. Pour qui, pour quoi et à quelle fréquence sont des interrogations que nous avons tous.
En pratique courante, l’intérêt de l’AF est évident pour le diagnostic et le suivi de pratiquement toutes les pathologies rétiniennes. Il s’agit d’un examen simple, non invasif, rapide, reproductible pouvant être quantitatif et surtout fonctionnel. Sa sémiologie doit être connue pour pouvoir l’exploiter au maximum.

Revues Générales
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Les études pivotales sont les études de référence permettant d’évaluer l’efficacité et la tolérance des médicaments et l’obtention de leur mise sur le marché. Ainsi, les traitements anti-VEGF ranibizumab puis aflibercept ont démontré leur efficacité et révolutionné la prise en charge des patients atteints de DMLA exsudative (études MARINA et ANCHOR pour ranibizumab et VIEW 1 et 2 pour aflibercept). Néanmoins, les résultats de ces études d’enregistrement concernent des patients suivis dans des protocoles prédéfinis ne reflétant pas de manière identique la prise en charge réelle des patients. Leur application et leur efficacité en pratique quotidienne peut donc être interrogées. Les études dites « en vie réelle » de plus en plus fréquentes permettent ainsi de vérifier l’efficacité réelle des traitements et la consistance des résultats en pratique quotidienne. Bien que leur robustesse soit différente de celle des études pivotales, de par leur méthodologie qui peut parfois rendre difficile leur interprétation, ces études permettent de tirer des enseignements importants pour adapter notre prise en charge.

Dossier : L’échographie oculaire
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Cet article propose un duel amical entre la technique de l’échographie et la technique de l’OCT (optical coherence tomography). Il est intéressant dans ce dossier spécial “échographie oculaire” de voir l’intérêt de chaque technique avec leurs avantages et inconvénients respectifs. L’affrontement permettra de déterminer si l’OCT est capable, en 2017, de supplanter l’échographie oculaire.
Globalement, l’OCT est une technique non contacte, non invasive, délégable avec une résolution redoutable. L’échographie est une technique de “pseudo” contacte, non invasive avec une résolution moins bonne mais avec une meilleure pénétration et une fenêtre d’examen plus large.
Chaque technique garde donc ses indications et reste complémentaire. Il convient donc, selon la pathologie ou la partie de l’œil examinée, de privilégier l’une ou l’autre de ces techniques ou encore de les associer.

Dossier : L’échographie oculaire
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Cet article propose un duel amical entre la technique de l’échographie et la technique de l’OCT (optical coherence tomography). Il est intéressant dans ce dossier spécial “échographie oculaire” de voir l’intérêt de chaque technique avec leurs avantages et inconvénients respectifs. L’affrontement permettra de déterminer si l’OCT est capable, en 2017, de supplanter l’échographie oculaire.
Globalement, l’OCT est une technique non contacte, non invasive, délégable avec une résolution redoutable. L’échographie est une technique de “pseudo” contacte, non invasive avec une résolution moins bonne mais avec une meilleure pénétration et une fenêtre d’examen plus large.
Chaque technique garde donc ses indications et reste complémentaire. Il convient donc, selon la pathologie ou la partie de l’œil examinée, de privilégier l’une ou l’autre de ces techniques ou encore de les associer.

Dossier : Imagerie dans le glaucome
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La gonioscopie est l’examen de référence pour l’analyse de l’angle iridocornéen. L’analyse de l’angle iridocornéen profite aujourd’hui de techniques d’imagerie “en coupe”, basée sur le principe des ultrasons (échographie en mode UBM) et de la lumière (OCT de segment antérieur).
Depuis, les progrès ont été importants dans le domaine du glaucome, notamment pour l’analyse quantitative et qualitative de l’angle de manière statique mais également dynamique. En l’absence de technique “parfaite”, il convient d’associer dans la mesure du possible ces différentes techniques, en fonction de la situation clinique, pour obtenir les meilleurs résul-tats.
L’UBM sera l’examen de choix pour l’analyse de la chambre postérieure, notamment pour la visualisation des procès ciliaires à la recherche d’anatomie ou de mécanisme d’iris plateau. L’UBM sera également un outil indispensable pour analyser l’angle en condition scotopique, lors d’une mydriase physiologique. L’OCT de segment antérieur sera l’examen de choix pour une analyse quantitative de l’ouverture de l’angle avec différentes mesures. L’angle iridocornéen est une struc-ture évolutive dans le temps.

Dossier : L’angio-OCT
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L’angio-OCT est une technique innovante basée sur l’OCT (Optical coherence tomography), permettant la visualisation des vaisseaux dans les différentes couches de la rétine mais également de la choroïde. La réalisation est simple, rapide et sans injection de produit de contraste. Les champs d’application sont larges mais principalement les maculopathies et, en tout premier lieu, la DMLA (Dégénérescence maculaire liée à l’âge).
L’angio-OCT vient en complément des autres examens pour une prise en charge “multimodale”. Son champ d’application concerne tous les types et stades de la DMLA. Il trouve un intérêt dans le diagnostic mais également dans le suivi. Il existe une courbe d’apprentissage pour la réalisation, l’optimisation et l’interprétation des images. Une nouvelle sémiologie reste à décrire avec probablement de nouvelles attitudes thérapeutiques.

Revues Générales
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La stratégie thérapeutique dans la DMLA repose sur les résultats des études pivotales. Il s’agit d’études robustes, à la méthodologie rigoureuse, permettant notamment l’obtention de l’AMM des molécules (études MARINA et ANCHOR pour le ranibizumab et VIEW1-2 pour l’aflibercept).
Ces études diffèrent souvent de la pratique quotidienne appelée real life ou “vie réelle”. Les premières études dites real life avec le ranibizumab ont montré des résultats inférieurs aux études pivotales. Les principales raisons en sont la difficulté de mettre en place aussi rigoureusement le traitement et le suivi des patients. Cela a permis notamment de faire progresser les habitudes pour proposer le meilleur compromis entre la faisabilité et la rigueur du suivi. Nous disposons depuis peu de résultats d’études dites real life également avec l’aflibercept. Ces résultats montrent des données proches, voire équivalentes, à celles des études pivotales. Cet article a pour objectif de présenter la différence entre les études pivotales et de résumer les principales études real life avec le ranibizumab et l’aflibercept dans la DMLA néovasculaire.