Revues Générales

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L’uvéite de l’enfant est une entité rare. Elle partage des signes communs avec les uvéites de l’adulte : présence d’un Tyndall cellulaire et/ou de précipités rétro-cornéens, risque de synéchies iridocristalliniennes, atteinte antérieure et/ou postérieure.
Toutefois, elle est souvent très différente de celle de l’adulte car non bruyante, sans rougeur oculaire ni douleur, notamment au cours de l’arthrite juvénile idiopathique qui est l’étiologie la plus fréquente chez l’enfant. L’uvéite pédiatrique présente également des complications propres telles que l’amblyopie ou le retard de croissance iatrogénique. Les avancées thérapeutiques de ces dernières années ont heureusement nettement amélioré le pronostic pour la plupart des enfants présentant une uvéite.

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L’allergie oculaire est fréquente et peut prendre plusieurs formes cliniques parmi lesquelles les réactions allergiques vraies sont soit prépondérantes, soit un facteur d’aggravation. La place du bilan allergologique varie en fonction de la forme clinique.
Dans la conjonctivite saisonnière, le diagnostic est en général aisé et le bilan allergologique ne fait que confirmer l’allergène suspecté à l’interrogatoire. La conjonctivite perannuelle est parfois de diagnostic clinique plus difficile, le bilan allergologique étant alors un élément clé. Dans la kératoconjonctivite vernale et la kératoconjonctivite atopique, la sensibilisation conjonctivale n’est pas le mécanisme principal mais aggrave la maladie. Le bilan allergologique permet de proposer une éviction ou une immunothérapie spécifique. L’eczéma de contact nécessite souvent un bilan cutané lorsque l’allergène n’est pas évident. Enfin, certaines conjonctivites chroniques liées à un syndrome sec ou à une blépharite peuvent prendre l’apparence d’une conjonctivite allergique et inversement. Le bilan allergologique est alors un élément important du diagnostic.

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Les très forts astigmatismes (supérieurs à 5 dioptries) sont rarement réguliers et congénitaux. Le plus souvent irréguliers et secondaires à des kératoplasties transfixiantes ou lamellaires antérieures profondes, ils en compromettent le résultat visuel. Leur chirurgie peut mettre en œuvre des techniques incisionnelles, photoablatives ou additives, dont aucune prise isolément ne s’avère satisfaisante.
Le DIAKIK (Deep Intrastromal Arcuate Keratotomy with In situ Keratomileusis) est une chirurgie cornéenne séquentielle innovante, associant des kératotomies arciformes intrastromales profondes à une kératotomie lamellaire plane, suivies dans un second temps d’une photoablation stromale. Il permet de corriger les très forts astigmatismes, avec une bonne précision et stabilité, épargnant du tissu cornéen et diminuant les complications postopératoires.

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Les trous maculaires idiopathiques sont habituellement secondaires à une traction vitréorétinienne au cours du décollement postérieur du vitré, responsable d’une rupture du cône des cellules de Müller. Des études récentes ont identifié la présence d’une ligne fovéolaire centrale, verticale, hyper­réflective en OCT avant le développement de trou maculaire. Cette ligne fovéolaire, appelée ligne de stress hyperréflective ou encore foveal crack sign, traduit une souffrance des cellules de Müller centrales et pourrait être un marqueur OCT précoce prédictif du développement d’un trou maculaire.

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Les chirurgies mini-invasives du glaucome (MIGS) se sont considérablement développées au cours de la dernière décennie. L’iStent®, approuvé par la FDA et la HAS, est le chef de file de ces techniques. Il s’agit d’un micro-pontage trabéculaire qui, combiné à la phacoémulsification du cristallin, permet d’abaisser la pression intraoculaire de manière cliniquement significative et de diminuer la charge médicamenteuse des patients glaucomateux, avec des effets indésirables minimes. Dans l’algorithme de traitement du glaucome, il se place actuellement entre traitement médical/laser et chirurgie filtrante classique dans le glaucome débutant à modéré.

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La prise en charge d’une uvéite hypertensive repose sur la connaissance des diverses étiologies potentiellement responsables, ainsi que sur l’analyse clinique du mécanisme impliqué dans l’hyper­tonie oculaire (HTO), avec au premier rang l’examen gonioscopique. Il permet de différencier les HTO par fermeture de l’angle (liées à un bloc pupillaire, des synéchies antérieures périphériques, etc.) de celles à angle ouvert (par hypersécrétion d’humeur aqueuse, inflammation ou obstruction trabéculaire, etc.), qui impliqueront une prise en charge spécifique.

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Le diagnostic de l’œil sec est avant tout clinique et repose sur un interrogatoire méticuleux et un examen systématisé. L’analyse sémiologique permettra de comprendre les mécanismes physiopathologiques impliqués et de guider au mieux les traitements.
L’évaluation de la sévérité initiale et au cours du suivi est facilitée par des tests objectifs simples comme le Schirmer I ou les classifications des imprégnations par les colorants vitaux, et prend également en compte le retentissement fonctionnel et le ressenti du patient. À cet effet, les questionnaires de qualité de vie peuvent être d’une aide précieuse, d’autant plus qu’il existe parfois une discordance entre les signes objectifs et les plaintes du patient.

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La chirurgie réfractive actuelle chez le myope est composée des techniques de chirurgie cornéenne au laser et des techniques de chirurgie intraoculaire. La photokératectomie réfractive (PKR), le Lasik et le Smile sont les techniques de correction chirurgicale réfractive cornéenne utilisant le laser excimer et/ou le laser femtoseconde. Il existe également des procédés chirurgicaux intraoculaires consistant à modifier la puissance réfractive du cristallin, soit en ajoutant une lentille intraoculaire en avant du cristallin appelée implant phaque, soit en remplaçant le cristallin lors d’une phacoexérèse par une lentille intraoculaire.

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Les télangiectasies maculaires idiopathiques regroupent deux maladies distinctes sur le plan de leur physiopathologie. Les télangiectasies maculaires de type 1 (MacTel 1) correspondent à une pathologie microvasculaire unilatérale touchant principalement les hommes et qui s’inscrit dans le spectre de la maladie de Coats. Les télangiectasies maculaires de type 2 (MacTel 2) sont quant à elles bilatérales et touchent aussi bien les hommes que les femmes. Elles résultent très probablement d’une dégénérescence des cellules neurogliales.
Il est important de pouvoir distinguer ces deux maladies afin de pouvoir proposer une prise en charge adaptée.

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Le déficit en cellules souches limbiques est une pathologie rare et complexe de la surface oculaire faisant intervenir dans sa physiopathologie différentes structures : le limbe, la cornée, la conjonctive, les glandes lacrymales et les glandes de Meibomius. L’atteinte peut être uni- ou bilatérale, partielle ou totale. Suivant le degré d’atteinte, le retentissement peut varier d’une simple sensation de corps étranger à une baisse profonde de l’acuité visuelle. Son diagnostic est clinique, même s’il existe à notre disposition des examens paracliniques très utiles comme la microscopie confocale in vivo ou la tomographie par cohérence optique de segment antérieur.
Son traitement médical est symptomatique et la réhabilitation visuelle, lorsqu’elle est possible, doit passer par une reconstruction de la surface oculaire chirurgicale. L’amélioration des techniques de culture cellulaire épithéliale permet aujourd’hui de proposer à des patients en impasse thérapeutique une alternative chirurgicale prometteuse pour espérer une réhabilitation visuelle.

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