Revues Générales

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La contactologie est un pilier majeur de la réhabilitation visuelle des patients porteurs de kératocône. Le large choix de paramètres et de géométries des lentilles de contact disponibles permet l’adaptation de la très grande majorité de ces patients, même pour les kératocônes les plus avancés.
Le choix de la première lentille se fait au terme d’un interrogatoire et d’un examen clinique rigoureux. Une adaptation en lentille rigide perméable aux gaz multi-courbe de géométrie “spéciale kératocône” sera le plus souvent proposée en 1re intention. En cas d’intolérance trop importante ou d’échec des lentilles multi-courbes, d’autres géométries peuvent être proposées : lentilles hybrides, en piggy back, cornéosclérales ou sclérales, qui permettent un meilleur confort notamment en cas d’adaptation unilatérale.
Pour certains patients à des stades avancés de la maladie, les lentilles de contact sont réellement indispensables sur le plan fonctionnel. Prévention et information sont donc importantes à chaque consultation afin de limiter au maximum les complications sous lentilles, notamment infectieuses.

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Les rôles multiples de la vitamine D sont probablement mieux compris actuellement. Sa structure moléculaire, très proche de celle d’une hormone stéroïde, participe aux multiples propriétés de son métabolite actif, la 1,25-dihydoxy-vitamine D. Ce métabolite module la prolifération et la différentiation cellulaire mais aussi les phénomènes d’apoptose au niveau de multiples tissus de notre organisme.
La fréquence des insuffisances en vitamine D et les éclairages récents sur les propriétés de son métabolite actif ont permis d’associer les déficits à des pathologies chroniques telles que la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Les données d’études expérimentales et observationnelles récentes suggèrent en effet qu’un déficit même relatif en vitamine D pourrait être un facteur de risque de développer une DMLA.

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À l’hôpital Avicenne, où nous exerçons, le caractère redoutable du nouveau coronavirus s’est vite imposé comme une évidence. La Seine-Saint-Denis, où est implanté l’hôpital Avicenne, a été frappée de plein fouet par la pandémie. Cet article fait le récit de la manière dont ont été vécues par l’hôpital et par le service d’ophtalmologie ces semaines sans précédents d’urgence sanitaire, avec son lot d’adaptation, de réorganisation et de solidarité.

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En 20 ans, la correction de la presbytie a beaucoup évolué, que ce soit grâce aux lentilles de contact souples, rigides, hybrides ou sclérales, ou grâce à la chirurgie réfractive. Nous disposons aujourd’hui d’un grand nombre de lentilles multifocales de profils différents, tous originaux. Il est important de les connaître afin de choisir sa première lentille.

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La demande de prise en charge émanant de patients presbytes est de plus en plus forte en France : l’âge moyen de la population augmente et on dénombre environ 600 000  presbytes supplémentaires chaque année, soit plus de l’équivalent de la population lyonnaise. Pourtant, seules 21 % des prescriptions en lentilles souples sont dédiées à l’équipement des presbytes [1].

Cette sous-représentation peut s’expliquer par le fait que les lentilles multifocales sont souvent méconnues ou perçues comme complexes à adapter. La fragilité de la surface oculaire à l’âge d’un équipement en lentilles progressives peut en effet faire craindre un taux d’échec plus important. Il est donc essentiel de poser la bonne indication quant au choix du matériau pour cette catégorie de patients.

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En préambule, quelques informations à méditer…
>>> 47 % des porteurs de lunettes ont un astigmatisme cliniquement significatif sur au moins un œil [1].

MAIS

>>> 75 % des adaptateurs prescrivent des lentilles de contact avec “un équivalent sphérique”2
>>> 50 % des astigmates sont asthénopiques si l’astigmatisme n’est pas
corrigé [2].
>>> 65 % des abandonnistes ont un cylindre de 0,75 ou plus non corrigé sur un œil [3].

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Le chalazion est une pathologie fréquente et généralement considérée par la plupart des ophtalmologistes comme bénigne et sans intérêt. C’est souvent la première chirurgie confiée à l’interne débutant.
La meibographie est une technique d’imagerie qui permet d’analyser in vivo l’anatomie des glandes de Meibomius. L’analyse systématique des chalazions à la phase aiguë ou après le traitement médical classique permet de constater qu’une quantité importante de patients présentent déjà une atrophie meibomienne sévère au décours de l’épisode de chalazion. Le chalazion doit donc être considéré comme un signe d’alerte conduisant à un bilan meibographique complet.

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La sécheresse oculaire est un motif extrêmement fréquent de consultation. Bien que son diagnostic soit essentiellement clinique, plusieurs méthodes d’imagerie permettent de mieux
comprendre les mécanismes physiopathologiques mis en jeu et d’instaurer un suivi objectif.
Les photographies à la lampe à fente sont largement répandues, simples et très utiles en pratique courante. Une analyse fonctionnelle des différentes couches du film lacrymal est possible par
l’intermédiaire de l’interférométrie, de la meibographie, de la hauteur du ménisque lacrymal et du NIBUT. La microcopie confocale in vivo et la tomographie par cohérence optique permettent une
observation morphologique aux échelons tissulaire et cellulaire.

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La pratique quotidienne de l’ophtalmologiste comprend aussi l’examen de l’enfant, dès la prime enfance ! Le praticien se trouve parfois peu préparé à recevoir le petit, envoyé par le pédiatre ou simplement accompagné par les parents inquiets. Voici quelques conseils et un résumé succinct de pratiques quotidiennes afin de dépister et prendre en charge nos jeunes patients.
À partir de quelques questions de base – quand, comment, pourquoi, quelle correction ? –, nous avons identifié 10 éléments qui sont constants dans la pratique de l’ophtalmologie pédiatrique et que nous utilisons comme support de notre activité courante en cabinet libéral et en clinique. La priorité est donnée aux enfants qui présentent des facteurs de risque et/ou des signes de trouble visuel, ainsi qu’aux enfants envoyés par l’école ou le pédiatre. Il est important à notre avis de les mettre à l’aise et de s’armer d’une bonne dose de patience !
Il faut considérer la réfraction objective aussi bien que la réfraction subjective, quand cela est
possible, et prescrire la correction la plus adaptée en présence de troubles sensimoteurs ou en
présence d’une simple amétropie. Il est aussi important de s’assurer que la correction est montée sur un équipement adapté.

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