
Quoi de neuf en cataracte ?
Les derniers mètres qui séparent encore la précision réfractive après chirurgie du cristallin de celle de la chirurgie cornéenne sont bien difficiles à franchir.
Les derniers mètres qui séparent encore la précision réfractive après chirurgie du cristallin de celle de la chirurgie cornéenne sont bien difficiles à franchir.
L’œil sec de l’enfant est une pathologie rare. Celle-ci est souvent asymptomatique chez l’enfant, ce qui conduit malheureu-sement à un diagnostic retardé. Elle peut se présenter de façon soit isolée, soit plus rarement dans une maladie générale qu’il faudra alors identifier.
Le glaucome de l’enfant est une pathologie rare, mais il est impératif de le dépister le plus précocement possible. Cepen-dant, les signes d’appel sont parfois difficiles à reconnaître. Les symptômes peuvent être communs en apparence comme un larmoiement persistant en l’absence d’occlusion du canal lacrymonasal, une photophobie, une myopie uni ou bilatérale progressive. Certains signes sont plus caractéristiques, comme une mégalocornée ou une buphtalmie. Devant toute suspi-cion de glaucome, un examen complet doit être réalisé avec prise de tonus oculaire et échographie avec longueur axiale.
La toxoplasmose est une infection très fréquente : 30 % de la population mondiale serait atteinte, avec une très grande variabilité. Cependant, en dépit d’une séroprévalence très élevée, l’incidence de la toxoplasmose oculaire (TO) reste limitée à environ 2 % des patients infectés.
La réussite d’une adaptation en lentilles chez l’adolescent est liée à la prise en compte de quatre éléments lors du premier contact qui seront décisionnels dans le choix de l’adaptation et du type de lentilles sélectionné.
Le terme de blépharite désigne une inflammation des paupières intéressant le bord libre, la peau, les cils (atteinte anté-rieure) et les glandes de Meibomius (GM) (atteinte postérieure). Il n’existe quasiment pas de données concernant la préva-lence de la blépharite bien qu’elle soit décrite comme une des pathologies les plus fréquentes en ophtalmologie. Elle est classiquement estimée à au moins 15 % de la population générale. La blépharite postérieure semble la plus fréquente avec une prédominance d’atteinte des GM.
L’indication se pose lorsqu’un équipement optique en verres correcteurs est impossible, et peut se poser lors d’absence de remontée de l’acuité visuelle malgré un traitement bien conduit d’une ambly-opie.
Les corticoïdes sont des anti-inflammatoires puissants qui maîtrisent sans difficulté les crises inflammatoires douloureuses des kératoconjonctivites vernales. Cette efficacité explique que le recours à cette classe pharmacologique puisse apparaître confortable et apaisante pour ces enfants. Cependant, le risque iatrogénique important expose à la -formation de cataracte et à la survenue de glaucome. L’utilisation des corticoïdes chez ces enfants se doit d’être strictement limitée.
L’arthrite juvénile idiopathique (AJI) représente la première cause d’uvéite non infectieuse de l’enfant. Celle-ci représente un groupe hétérogène de maladies articulaires inflammatoires subdivisé en 7 sous-types suivant la classification internatio-nale ILAR. Parmi ces sous types, c’est surtout la forme oligo-articulaire qui représente à elle seule -environ la moitié des patients avec AJI, et qui se distingue par une atteinte -oculaire -insidieuse dont le pronostic peut parfois être plus sévère que celui de l’arthrite.
Le strabisme est un défaut de parallélisme des axes visuels. Sa prise en charge médicale est une urgence face au risque de patho-logie sous-jacente. De plus, tout strabisme doit faire rechercher une amblyopie sous-jacente. La mesure de la réfrac-tion objective sous cycloplégique est un -examen indispensable, tant diagnostique que thérapeutique. Une fois les patholo-gies organiques dépistées et traitées, la correction optique totale prescrite et l’amblyopie rééduquée, la prise en charge chi-rurgicale d’un angle résiduel pourra se discuter.