- Aspects neuro-anatomiques et neuro-sensoriels
- L’appareil buccal d’un point de vue sensoriel : le syndrome de dysperception orale (SDO)
- Les ALPH
- Procédure d’application des ALPH
- Recherche des positions
- Interférences visuo-orales. Recherche de l’OLVP par le biais des ALPH
- Interférences auditivo-visuelles
- Recherche de l’apparition de pseudo scotomes visuels
- Conclusion
L’appareil oral présente des caractéristiques neuro-anatomiques et neuro-sensorielles spécifiques : il ne se limite pas à l’activité de mastication mais inclut des fonctions différentes telles que la déglutition, la respiration et d’autres fonctions de nature plus cognitives, comme la mimique et la parole. Le traitement central des informations proprioceptives issues de la mise en jeu de cette action perceptivo-motrice donne lieu à une véritable “somesthésie buccale” qui deviendrait en quelque sorte l’organe de vision de l’appareil buccal. Il est utile de rappeler que la représentation corticale de la bouche est nettement plus développée que celle de tout autre organe, y compris la main, ce qui s’explique par l’implication constante de l’appareil buccal dans cette grande variété d’actions motrices et sensorielles
Aspects neuro-anatomiques et neuro-sensoriels
L’ensemble des informations en provenance des capteurs de l’appareil buccal, sont transmises au système nerveux central (SNC) par le nerf trijumeau (Ve paire de nerfs crâniens). Le trijumeau est d’ailleurs considéré comme la “première fenêtre sur le monde” car ses fibres collectent notamment les informations sensorielles de la partie antérieure de la face.
Les trois racines des branches maxillaire et mandibulaire du trijumeau passent par le ganglion de Gasser et arrivent aux noyaux du trijumeau :
La branche ophtalmique transmet les sensations tactiles, thermiques et douloureuses de la partie supérieure de la face, de l’orbite et de l’œil. Le premier neurone se trouve dans le ganglion trigéminal, à partir de là, les fibres afférentes vont au noyau spinal trigéminal : celles[...]
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