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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Cancerologie
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Les tumeurs conjonctivales de l’enfant sont bénignes dans 97 % des cas. Les plus fréquentes sont les nævi qui, chez le petit enfant, sont souvent partiellement ou totalement achromes, la pigmentation apparaissant ensuite progressivement au cours de l’enfance et de l’adolescence. Les autres tumeurs conjonctivales de l’enfant sont essentiellement les choristomes, les papillomes et les tumeurs vasculaires (hémangiome capillaire et lymphangiectasies conjonctivales).
Les tumeurs conjonctivales malignes sont exceptionnelles et surviennent en général dans des contextes très particuliers, comme le xeroderma pigmentosum (maladie génétique très rare avec défaut de réparation de l’ADN). Les kystes d’inclusion épithéliaux et les granulomes pyogéniques sont des lésions relativement communes de la surface oculaire, souvent confondues avec des pathologies néoplasiques.

Cancerologie
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Le rhabdomyosarcome est la tumeur maligne mésenchymateuse la plus fréquente de l’enfant et représente environ 4 % des cancers en pédiatrie. Cette tumeur se développe au niveau de l’orbite ou des paupières dans 10 % des cas. Elle se révèle le plus souvent par une exophtalmie et/ou une tuméfaction d’évolution rapide. Les diagnostics différentiels chez l’enfant sont principalement les myosites orbitaires, les hémangiomes, les malformations artérioveineuses ou les infections orbitaires.
Le diagnostic est urgent en raison de la compression oculaire initiale et repose sur la réalisation d’une biopsie avec analyse histologique et moléculaire. L’IRM orbitaire permet de préciser l’extension locorégionale et de rechercher une extension paraméningée (lyse des parois orbitaires, extension tumorale rétro-orbitaire). Les atteintes métastatiques sont exceptionnelles dans cette localisation. En dehors de la biopsie initiale, la chirurgie a une place restreinte.
Le traitement repose sur une polychimiothérapie associée, selon la présence de facteurs de risque et la réponse tumorale, à un traitement local le plus souvent par irradiation externe. Le pronostic des rhabdomyosarcomes orbitaires est excellent avec une survie attendue supérieure à 85 %. L’irradiation orbitaire peut cependant engendrer des séquelles ophtalmo-orbitaires fréquentes et parfois sévères, justifiant un suivi ophtalmolo-gique post-thérapeutique prolongé.

Revue de presse
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Les drusen sont des dépôts sous-rétiniens globalement considérés comme un marqueur de la DMLA, ou tout au moins de l’âge. Un défaut de résorption à travers une membrane de Bruch qui perd progressivement sa perméabilité est généralement présenté comme un élément important de leur pathogénie [1].

Cataracte
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Les rencontres bordelaises d’ophtalmologie, qui ont eu lieu les 26 et 27 septembre 2014, ont été l’occasion de faire le point sur -l’ensemble des technologies innovantes dans le domaine des greffes de cornée, du glaucome, de la chirurgie réfractive et de la cataracte. En ce qui concerne la cataracte, les innovations sont particulièrement importantes et d’actualité avec l’arrivée des lasers femtosecondes qui pourraient permettre une chirurgie plus précise et reproductible par une automatisation accrue de l’acte chirurgical. Par ailleurs la technologie des implants connaît également des développements importants afin d’accompagner l’évolution récente des techniques chirurgicales et améliorer encore les résultats visuels et anatomiques de nos patients. Le symposium, organisé par le laboratoire AMO, a été l’occasion de faire un focus sur la chirurgie de la cataracte au laser femtoseconde et de discuter l’indication du nouvel implant Tecnis Symfony® dans cette recherche de restauration de la vision la plus aboutie possible.

Cataracte
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Les laboratoires Alcon ont été un des premiers laboratoires à offrir la possibilité aux ophtalmologistes d’introduire des implants de chambre postérieure en les pliant pour diminuer la taille d’incision dans la chirurgie de la cataracte. Les premiers systèmes du type AcryPak, au début des années 1990, ont eu le mérite de révolutionner la chirurgie de la cataracte en permettant la mise en place des implants dans la chambre postérieure par une incision de 4 mm au lieu de 6 mm. Puis sont arrivés les injecteurs Monarch® I, II et III et les cartouches B, C et D avec lesquels l’implantation d’implants 3 pièces MA60 puis monobloc SN60 est devenu possible par des incisions de plus en plus petites.

Rétine
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La choroïde était, jusqu’à il y a quelques années, peu accessible par les techniques d’imagerie usuelles. Ceci était essentiellement lié à l’effet masque constitué par l’épithélium pigmentaire sur l’angiographie à la fluorescéine et les rétinophotos. En effet, seul l’ICG et l’échographie permettaient d’accéder à la choroïde. L’EDI-OCT (enhanced depth imaging) analyse pour la première fois les détails de la choroïde.
Les nombreux articles récents publiés sur le sujet nous montrent l’intérêt croissant de cette technique non invasive, aussi bien pour le diagnostic des pathologies rétiniennes que pour leur traitement.

Glaucome
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Le glaucome est une pathologie potentiellement cécitante qui consiste en une perte progressive et inexorable en cellules ganglionnaires rétiniennes. La prise en charge actuelle repose sur un abaissement de la pression intraoculaire, pour ralentir cette mort cellulaire. On comprend alors aisément l’intérêt et l’enjeu d’un dépistage précoce.
Ces dernières années ont vu se développer des technologies sophistiquées et performantes pour nous aider dans ce dépistage. Pour autant, peut-on accorder une totale confiance aux résultats de ces examens ? L’examen clinique garde-t-il un intérêt quelconque ? Quelle hiérarchie doit-on établir face aux résultats d’examens parfois contradictoires ? À qui et à quel moment faut-il proposer un traitement hypotonisant oculaire ? Des questions, et bien d’autres, que nous sommes amenés à nous poser régulièrement.

Cataracte
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Le Lasik, magnifique technique qui nous permet d’approcher la perfection visuelle sans correction, est en constante évolution. Le but principal de ces évolutions est de garantir la sécurité du geste chirurgical et le résultat réfractif final. Malgré les avancées majeures de ces dernières années, notamment grâce à l’arrivée du laser femtoseconde et l’évolution des lasers Excimer, le Lasik reste une procédure chirurgicale et, à ce titre, des complications per et postopératoires peuvent toujours survenir, et ce malgré une planification méticuleuse.
Les difficultés inhérentes à ces complications résident principalement dans le fait que la procédure chirurgicale induit un état pathologique sur un œil préalablement sain, situation souvent très mal vécue par le patient, mais également par le chirurgien.
Les complications potentielles du Lasik ainsi que leur gestion doivent être connues des chirurgiens pratiquant cette technique afin d’améliorer leur prévention, leur prise en charge et l’information du patient.