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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Revue de presse
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La durée du soulèvement maculaire est classiquement considérée comme le facteur qui détermine l’urgence à réaliser la chirurgie d’un décollement de rétine rhegmatogène (DR). Pourtant, cette durée est parfois difficile à préciser par le patient et la date des premiers symptômes n’est pas toujours corrélée à la durée réelle du décollement de la rétine. D’ailleurs vis-à-vis du délai avant la chirurgie qui permet de préserver la fonction de la rétine maculaire, les études de la littérature ne sont pas toujours concordantes.

Image du mois
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Cette patiente de 56 ans avec une myopie de –2 dioptries décrit à droite des métamorphopsies progressivement majorées depuis quelques mois et associées à une baisse des performances visuelles. L’interrogatoire relève une photocoagulation périphérique au laser il y a quelques années pour une lésion de fragilité rétinienne périphérique. Le geste avait été suivi d’une hémorragie intravitréenne spontanément résolue. L’acuité visuelle est mesurée à 5/10e de loin et Parinaud 3 de près.

Congrès
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La Société française de la rétine s’est réunie lors de sa journée nationale les 20 et
21 janvier 2024 à l’Espace Saint Martin à Paris. La décision de consacrer une session à l’intelligence artificielle s’est imposée, face à l’importance croissante de cet aspect dans notre pratique quotidienne et les changements potentiels qu’il implique. L’ensemble des communications du congrès peut être visionné en replay sur le site internet : www.sfretine-online.fr

Revues Générales
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Malgré des disparités territoriales, l’accès aux ophtalmologistes tend à s’améliorer. Toutefois, des initiatives telles que les cabines de télé-ophtalmologie se développent pour faciliter l’accès aux soins dans des zones encore peu couvertes. Ces cabines offrent des examens oculaires autonomes ou supervisés, permettant la détection précoce de pathologies et la réduction de la pression sur les cabinets traditionnels. Cependant, certaines pourraient dériver de leur vocation initiale de
santé publique vers un objectif clairement commercial de vente de matériel optique, soulevant des questions sur la qualité des examens et de leur interprétation. Les avancées technologiques, telles que les unités de réfraction automatisées, visent à rationaliser le processus diagnostique mais
nécessitent une supervision médicale adéquate. La responsabilité des praticiens en matière de télémédecine est rappelée, avec des implications légales en cas de dommages. Bien que ces solutions répondent à un besoin, leur utilisation non supervisée peut compromettre la qualité des soins.

Dossier : OEil et médecine interne
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Les uvéites bénéficient des avancées thérapeutiques pour contrôler l’inflammation oculaire et éviter les rechutes. En cas d’uvéite bilatérale non infectieuse, associée à une maladie systémique, le traitement d’épargne cortisonique peut être choisi parmi des immunosuppresseurs, immunomodulateurs (Interferon-α) ou des biothérapies (anti-TNFα, anti-IL6). En cas d’uvéite unilatérale non antérieure non infectieuse nécessitant un traitement de fond, l’Iluvien est à considérer. Des traitements novateurs sont en cours de développement comme les injections supra-choroïdiennes ou la thérapie génique non virale.

Dossier : OEil et médecine interne
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Le diagnostic des uvéites est complexe du fait de la diversité des diagnostics étiologiques, une sémiologie ophtalmologique partagée par de nombreuses entités et l’absence de marqueur diagnostique spécifique. De nouveaux outils d’imagerie permettent d’optimiser le diagnostic étiologique, nécessitant néanmoins une collaboration étroite entre différents spécialistes (ophtalmologiste, interniste, rhumatologue). La stratégie de prescription d’examens complémentaires orientée par l’examen clinique apparaît supérieure à une prescription systématique. Les examens les plus performants pour établir le diagnostic étiologique des uvéites non-infectieuses semblent être le typage HLA-B27, le dosage de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, le scanner thoracique, l’IRM des sacro-iliaques et les tests IFN-γ release assay. Nous détaillerons ici la stratégie permettant d’optimiser le diagnostic de sarcoïdose, de tuberculose oculaire et de spondylarthropathie.

Dossier : OEil et médecine interne
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Les uvéites sont définies par l’inflammation du tractus uvéal (iris, corps ciliaire, choroïde), et par extension à la rétine, au vitré, aux vaisseaux rétiniens, à la papille. De nombreuses causes non infectieuses sont identifiées. L’uvéite associée à l’antigène HLA-B27, l’arthrite juvénile idiopathique et le syndrome TINU sont les causes les plus classiques d’uvéite antérieure. La majorité des uvéites intermédiaires restent idiopathiques (pars planite), mais il convient d’éliminer une sclérose en plaques et une sarcoïdose. Les causes d’uvéite postérieure non infectieuses sont la maladie de Birdshot et les choriocapillaropathies inflammatoires. Enfin, les causes de panuvéite pouvant toucher chaque segment de l’œil sont la sarcoïdose, la maladie de Behçet, la maladie de Vogt-Koyanagi-Harada
et l’ophtalmie sympathique.

Dossier : OEil et médecine interne
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Une sclérite peut être antérieure, sectorielle ou diffuse, nodulaire, nécrosante, ou postérieure et entraîner une atteinte visuelle en cas d’atteinte cornéenne, rétinienne ou du nerf optique. Un bilan clinique et paraclinique doit systématiquement être réalisé à la recherche d’une pathologie systémique (polyarthrite rhumatoïde par exemple). Un traitement par anti-inflammatoires stéroïdiens ou non stéroïdiens, associés ou non à des immunosuppresseurs, est entrepris selon la sévérité de l’atteinte locale et de la pathologie systémique associée. Une origine infectieuse doit être suspectée dans un contexte post-opératoire. Une corticodépendance doit faire évoquer une infection (herpétique), et une corticorésistance faire évoquer une néoplasie.

Revue de presse
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Le décollement de rétine rhegmatogène est caractérisé par une séparation de la rétine neurosensorielle de l’épithélium pigmentaire rétinien (EP) avec un effet rapidement délétère sur les photorécepteurs de la zone concernée. Après chirurgie, les résultats visuels peuvent être très variables en fonction de la durée du soulèvement rétinien, de l’acuité visuelle initiale, de l’intégrité de la zone ellipsoïde (EZ) comme de la membrane limitante externe (ELM) [1].

Dossier : OEil et médecine interne
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Les inflammations oculaires constituent une entité hétérogène avec de nombreuses présentations cliniques liées à de multiples étiologies. Il s’agit d’affections régulièrement rencontrées en pratique quotidienne, libérale ou hospitalière. Dans près d’un quart des cas, l’inflammation révèle ou s’associe au cours de son évolution à une maladie inflammatoire ou infectieuse systémique. L’ophtalmologiste joue un rôle capital pour l’identification de la maladie sous-jacente, qui peut n’être confirmée que des années plus tard.

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