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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Revues Générales
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Le bon calcul de l’implant est aujourd’hui le défi de la chirurgie du cristallin. Il est facilité par l’amélioration des biomètres basés sur l’interférométrie, par l’amélioration des formules de calcul grâce à l’intelligence artificielle, avec des algorithmes spécifiques s’enrichissant des nouvelles données qui leurs sont apportées, et par la précision de la technique chirurgicale.

Revues Générales
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L’OCT-A permet une analyse morphologique précise du flux des néovaisseaux choroïdiens (NVC). Miere et al. ont décrit les premiers en 2017 les modifications morphologiques en OCT-A des différents profils de NVC chez des patients atteints d’une DMLA exsudative sous traitement anti-VEGF. Cette étude identifie deux types de progression morphologique : les patterns constants, évocateurs d’une néovascularisation immature, et les patterns changeants, évocateurs d’une lésion néo­vasculaire mature. Le remodelage vasculaire induit par un traitement récurrent anti-VEGF peut donc être évalué par l’OCT-A.

Dossier : Actualités en inflammation
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L’hospitalisation devient de plus en plus rare dans la prise en charge des patients d’ophtalmologie. Les patients atteints d’inflammation oculaire et plus particulièrement d’uvéite font probablement partie des rares cas pour lesquels une hospitalisation peut encore être requise. Les principales causes d’hospitalisation demeurent les nécroses rétiniennes virales, l’endophtalmie infectieuse, les inflammations oculaires sévères nécessitant des bolus de corticoïdes ou les complications de l’inflammation telle l’hypertonie oculaire sévère ne répondant pas aux traitements classiques.
Plusieurs types d’hospitalisation peuvent être proposés en fonction de la situation clinique et du contexte personnel des patients. Enfin, l’hospitalisation peut permettre de faire le point sur l’état général du patient et les atteintes systémiques potentiellement létales associées à la pathologie oculaire.

Dossier : Actualités en inflammation
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La majorité des uvéites peut être prise en charge en cabinet de ville, à condition d’avoir un minimum d’examens complémentaires ophtalmologiques et systémiques à disposition. Bien que leur gestion puisse paraître difficile en raison de la difficulté diagnostique et de la surveillance rapprochée qu’elles requièrent, les nombreux outils disponibles dans la pratique permettent de les traiter de façon efficace.
Cependant, en cas de doute diagnostique avec besoin de réaliser des prélèvements intraoculaires, en cas d’évolution défavorable après traitement ou en cas de complications justifiant une hospitalisation, le patient devra être rapidement adressé à un centre hospitalier compétent, une prise en charge tardive pouvant grever le pronostic fonctionnel de ces patients.

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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Le développement des systèmes multispots (ou multipoints) permettant la délivrance d’une salve d’impacts quasiment en même temps a véritablement révolutionné la photocoagulation en la rendant plus sécurisée et plus simple. Le laser monospot/monopoint est en effet associé à un certain nombre d’effets indésirables et peut également être douloureux.
En association à cette nouvelle modalité, des innovations sont actuellement disponibles, comme le laser micropulsé qui délivre un train d’impulsions de très courte durée, estimée en microsecondes. Ce nouveau mode d’émission laser sauvegarde les tissus rétiniens et évite la formation de cicatrices. Par ailleurs, le laser avec système de navigation rétinienne intégré permet de réaliser un traitement laser planifié et guidé par des photographies du fond d’œil ou des images importées. Le laser multispot a eu un effet positif significatif sur la pratique de la photocoagulation et la prise en charge des maladies rétiniennes.

Dossier : Actualités en inflammation
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La surface oculaire a un temps été le mauvais élève de l’ophtalmologie en matière d’innovation. Mais le développement de nouvelles plateformes d’imagerie diagnostique et la multiplication des innovations thérapeutiques a bien changé la donne… C’est ce que nous verrons à travers ce panorama non exhaustif des outils modernes pour la prise en charge des pathologies inflammatoires de la surface oculaire.

Dossier : Actualités en inflammation
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L’inflammation oculaire demeure une entité multifactorielle complexe et bien singulière du fait de ses diverses étiologies et/ou de ses interactions avec les autres spécialités médicales. À une époque où la démédicalisation de l’ophtalmologie est un sujet préoccupant d’actualité, la prise en charge de cette pathologie médico-chirurgicale prend toute son importance. La délégation est loin d’être à l’ordre du jour et laisse les ophtalmologistes en première ligne. Les modes d’exercice diffèrent significativement, en rapport avec les moyens diagnostiques et thérapeutiques nécessaires pour la prise en charge des patients.

Revue de presse
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L’utilisation de l’OCT pour l’imagerie rétinienne périphérique reste encore peu répandue, principalement pour des raisons techniques. De nombreuses pathologies telles que les déchirures, les trous et les décollements de la rétine et les rétinoschisis périphériques restent finalement hors du champ de l’OCT, laissant bien sûr la place à l’examen clinique, ce qui a son intérêt mais peut aussi avoir ses inconvénients.

Revue de presse
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L’activité métabolique de la rétine est importante et les pathologies de la rétine sont logiquement associées à des dysfonctionnements métaboliques locaux. L’échelle de ces dysfonctionnements était jusqu’à récemment peu accessible en l’absence de marqueurs biologiques identifiables et de la limitation des techniques permettant de les mettre en évidence.

Revues Générales
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L’association d’une cataracte à une pathologie cornéenne nécessitant une greffe endothéliale n’est pas rare. Elle pose les questions suivantes : faut-il prendre en charge chirurgicalement un patient sans risquer de compromettre à long terme ses capacités visuelles et son confort ? Faut-il réaliser d’emblée une chirurgie combinant l’exérèse du cristallin à une greffe endothéliale ou peut-on proposer une chirurgie en deux temps ?
La réponse n’est pas univoque. Les patients bénéficient de très bons résultats obtenus grâce aux progrès réalisés dans la pratique de la greffe endothéliale. L’enchaînement de celle-ci avec la chirurgie de la cataracte va dépendre de l’état cornéen, cristallinien, accommodatif et général du patient au moment décisionnel et du souhait d’affiner le résultat réfractif.

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