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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Interview
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Le rôle de la vitamine D pour le maintien de l’homéostasie du calcium et du phosphore est établi de longue date. Une carence en vitamine D entraîne le rachitisme chez les enfants, l’ostéomalacie chez les adultes et une carence à long terme contribue à l’ostéoporose. Plus récemment, la carence en vitamine D a été associée à d’autres maladies chroniques, notamment les maladies cardiovasculaires, les maladies auto-immunes, des cancers et la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). En effet, les données d’études expérimentales et observationnelles récentes suggèrent qu’un déficit même relatif en vitamine D pourrait être un facteur de risque de développer une DMLA.
Des recommandations internationales ont été établies, portant sur la supplémentation en vitamine D, les dosages et la surveillance chez les personnes souffrant ou risquant de souffrir de ces maladies. Néanmoins, des données d’essais randomisés sont encore nécessaires pour déterminer si une supplémentation en vitamine D à long terme a un impact favorable sur le développement ou l’évolution clinique de ces maladies non squelettiques.

Dossier : IA, télémédecine et avenir
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La télé-ophtalmologie se développe de jour en jour et prend une place de plus en plus importante dans les organisations actuelles et à venir. Les médecins se retrouvent pris entre plusieurs feux : la demande des patients pour des délais de rendez-vous toujours plus rapides, le développement de technologies de transmissions de données, la présence d’entreprises qui proposent une gamme de services étendus pour la mise en place de télé-soins, les pouvoirs publics qui favorisent l’émergence du télé-soin sans vraiment en donner les moyens aux acteurs locaux, et l’impératif de qualité du soin et la responsabilisation du soignant vis-à-vis de ses examens.
Il paraît important de faire un point sur les origines de la télémédecine mais aussi sur les possibilités qui en découlent aujourd’hui. On constate un grand écart entre les possibilités théoriques de la télé-­ophtalmologie et ses applications pratiques très encadrées par le législateur.
Que peut-on mettre en place à l’échelle individuelle ? Avec qui ? Comment faire ? Pour quelle rémunération ? Quelles sont les perspectives de développement des différents actes ? Voici autant de questions qui reviennent souvent lorsque l’on discute avec nos confrères et consœurs et qui sont abordées dans cet article.

Dossier : IA, télémédecine et avenir
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Les modèles de prédiction clinique intégrant des techniques modernes d’intelligence artificielle (IA), telles que le deep learning, ont permis d’obtenir une précision de diagnostic à l’échelle humaine grâce à une série de techniques de classification par imagerie. L’ophtalmologie a été à la pointe de ces développements avec le tout premier modèle d’IA autonome approuvé par la FDA en 2018 pour la détection de la rétinopathie diabétique.
Le déploiement de ces modèles pose cependant un certain nombre de défis. La généralisation de leur utilisation pourra en particulier contraster avec un éventail très ciblé des indications utiles. L’IA est susceptible de transformer les modes traditionnels de prestation de soins et cette transformation se fera sans aucun doute en conjonction avec les progrès des approches numériques de la santé, telles que la télémédecine. Ces technologies ne remplaceront pas les ophtalmologistes, mais les cliniciens devront s’adapter à l’évolution du paysage des soins numériques pour tirer le meilleur parti de ces avantages potentiels.

Dossier : IA, télémédecine et avenir
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L’OCT est utilisé de façon quotidienne pour évaluer la présence d’exsudation rétinienne. La mesure la plus souvent utilisée pour quantifier la sévérité de l’exsudation est l’épaisseur maculaire centrale, mais celle-ci reflète de façon variable et inexacte le volume de fluide intrarétinien. La détection automatisée du liquide intra- et/ou sous-rétinien pourrait donc être d’une grande aide en pratique clinique, en diminuant le temps d’interprétation des différentes coupes. Et la quantification automatisée de cette exsudation est, elle, un progrès majeur dans la précision de l’interprétation des OCT.
L’utilisation de ces algorithmes permet par ailleurs d’envisager une prédiction de la charge théra­peutique et d’analyser les critères essentiels qui la déterminent.

Dossier : IA, télémédecine et avenir
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L’IA permet des évolutions dans de nombreux corps de métiers, dont le domaine de la santé visuelle. Qu’il s’agisse de progiciels ou de machines innovantes, elle peut influer la profession optique, notamment en cette période de crise sanitaire.
Afin de répondre à la problématique consistant à savoir ce que l’IA peut apporter à l’opticien, nous décrivons d’abord les différentes facettes du métier d’opticien tel qu’on l’envisage actuellement, puis nous évoquons les avancées de l’intelligence artificielle en ophtalmologie et, enfin, nous envisageons les possibilités de mise en place de tels systèmes chez l’opticien. Étant donné le caractère nouveau et inédit de ces implémentations, il est important de s’interroger sur les problématiques afférentes directement liées à l’utilisation de l’IA en optique touchant aux cotations, à la notion de responsabilité et aux dérives possibles de tels aménagements.

Dossier : IA, télémédecine et avenir
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La notion d’intelligence artificielle (IA) est très répandue dans les médias, dans la communauté médicale, mais de quoi s’agit-il exactement ?
S’agit-il de remplacer le médecin en établissant des diagnostics ?
S’agit-il d’aider le médecin face au patient en suggérant des traitements ?
S’agit-il d’améliorer les examens (imagerie, son…) pour être plus sensible ?
En fait, c’est tout cela et bien plus.

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Classiquement en cas d’amétropie forte, en cas d’anisométropie forte avec risque d’amblyopie, en cas de nystagmus. À l’adolescence s’ajoutent des raisons sportives et/ou esthétiques. Depuis l’apparition de solutions contactologiques pour freiner la myopie chez l’enfant, nous pouvons proposer des lentilles rigides ou souples dans cette indication dès l’âge de 8 ans.

Revue de presse
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Le rythme des traitements des formes exsudatives de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est avant tout basé sur l’analyse des images d’OCT et la détection des signes d’activité néovasculaire, principalement représentés par la présence de fluides intrarétiniens (micro-logettes d’œdème) et de fluides sous-rétiniens (décollement séreux rétinien [DSR]).

Revue de presse
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L’acuité visuelle est régulièrement utilisée comme critère de jugement dans les études sur la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Malgré son caractère intuitif pour les patients et la facilité de mesure, ce paramètre a des limites. Il reste souvent stable aux stades de la maculopathie liée à l’âge (MLA), de même qu’aux stades précoces de l’atrophie géographique avec épargne centrale.

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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L’albinisme oculo-cutané est une des formes génotypico-phénotypiques du spectre de l’albinisme. Il se caractérise par une hétérogénéité dans les gènes atteints et donc dans les mécanismes moléculaires sous-tendus par ces gènes. Le phénotype implique différents organes concernés par la pigmentation, y compris l’œil et plus précisément la rétine. En effet, l’hypopigmentation de l’épithélium pigmentaire est associée dans la quasi-totalité des cas à une hypoplasie fovéolaire, qui constitue un des principaux enjeux de l’albinisme parce qu’elle provoque une vision souvent inférieure à la population normo-pigmentée et donc une morbidité.

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