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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

L’Année Ophtalmologique 2019
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L’inflation du nombre de cataractes opérées se poursuit : de 849 602 cataractes opérées en 2017, la croissance a été de 4,6 % en 2018, portant le nombre à 883 677 [1].

En mai 2019, dans le cadre de sa mission d’évaluation des technologies et des actes médicaux, la Haute Autorité de santé (HAS), à la demande de la Caisse nationale d’Assurance Maladie, s’est saisie du thème suivant : Techniques d’anesthésie des actes chirurgicaux portant sur le cristallin. L’objectif de ce travail est de définir les indications et non-indications de chacune des techniques d’anesthésie des actes chirurgicaux portant sur le cristallin. Ce travail a également pour objectif de déterminer les conditions de réalisation et l’environnement requis dans le cadre de la prise en charge anesthésique des actes chirurgicaux portant sur le cristallin.

L’Année Ophtalmologique 2019
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Quoi de neuf en rétine ? Cette question que je me pose avec joie et enthousiasme en compagnie de mes collègues de l’hôpital des Quinze-Vingts tous les ans à la même période a un goût particulier, elle est teintée, assombrie peut-être même ces derniers jours. Il est l’heure d’envoyer cet article pour impression. Cependant, il m’est difficile de l’envoyer tel quel, tel que nous l’avions imaginé il y a quelques semaines. Avant “ça”. Avant que nous soyons atteints collectivement et massivement par une autre nouveauté. Pas une première dans l’histoire mondiale mais dans la nôtre et celle de nos proches.

L’Année Ophtalmologique 2019
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L’actualité concernant la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) revêt habituellement deux aspects. Le premier aspect, lié à la conception de la maladie, surtout important pour les praticiens, est régulièrement alimenté par l’évolution de l’imagerie et parfois l’analyse post-hoc de certaines études. La définition d’une nomenclature standard par un groupe d’experts mené par Rick Spaide est un élément d’actualité qui nous semble marquant. Le second aspect, lié aux progrès thérapeutiques, déterminant pour les praticiens mais encore plus pour nos patients, dépend davantage de l’industrie pharmaceutique. L’échec des anti-PDGF ou du lampalizumab avait marqué les dernières années, mais les progrès se précisent enfin avec l’arrivée de molécules permettant de diminuer les contraintes associées aux traitements anti-VEGF (vascular endothelial growth factor). Nous discutons ici les éléments qui nous ont semblé les plus marquants au cours de l’année 2019.

L’Année Ophtalmologique 2019
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Comme chaque année, c’est avec grand plaisir que je vous présente une sélection d’articles illustrant les grandes nouveautés ou principales évolutions dans le domaine du glaucome. Comme dans de nombreux domaines de la médecine, les progrès des technologies numériques et informatiques bénéficient au domaine du glaucome. Des travaux montrent l’intérêt potentiel majeur des algorithmes d’intelligence artificielle pour le diagnostic et le suivi des glaucomes, et même dans un futur un peu plus lointain pour permettre un choix personnalisé des traitements adapté à chaque patient. C’est une illustration de ce qu’on appelle la médecine personnalisée et prédictive. De même, les nouvelles technologies numériques – éventuellement couplées à l’intelligence artificielle – favoriseront l’utilisation de la télémédecine pour le diagnostic et le suivi des glaucomes à distance.

L’Année Ophtalmologique 2019
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Les pathologies de la surface oculaire, bien que très fréquentes, ont longtemps été les parents pauvres de l’ophtalmologie en matière d’innovation diagnostique et thérapeutique. Et bien ce temps est révolu ! Les dernières années et en particulier 2019 ont vu se multiplier les découvertes, tant dans le domaine de la compréhension physiopathologique que les innovations en matière d’imagerie et de traitements. Dans cet article, nous aborderons une sélection non exhaustive des nouveautés les plus récentes qui, on l’espère, allumeront chez le lecteur la flamme de la surface oculaire !

Revue de presse
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Certaines cellules ganglionnaires de la rétine sont photosensibles et envoient des influx aux noyaux suprachiasmatiques, qui règlent le rythme circadien du sommeil et la sécrétion de certaines hormones ou neurohormones telles que la mélatonine (fig. 1). La lumière inhibe la libération sanguine de la mélatonine et cette neurohormone libérée la nuit participe à l’adaptation de l’organisme au cycle circadien (fig. 2). Cette photoperception inconsciente permet une optimisation, une adaptation de la physiologie aux variations du jour et de la nuit. La sensibilité de ces cellules, dont la spécificité a été mise en évidence au début des années 2000, est située dans la gamme des bleus, avec un pic à 460 nm.

Revue de presse
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Les virus font partie de l’existence humaine depuis la nuit des temps et l’équilibre est souvent plus délicat qu’on ne le pense entre la survie du virus et celle de l’espèce humaine. Des épidémies virales ont parfois tué des populations presque entières, par exemple lorsque des Européens ont amené la variole en Amérique du Nord ou lorsque la rougeole a été introduite dans la population “naïve” des îles Féroé. Sur ces îles proches du Groenland, au milieu du xixe siècle, 4 000 habitants ont été touchés en 6 semaines et seules 5 personnes n’ont pas contracté le virus. Ces populations étant “naïves”, la rougeole a été associée à une mortalité pouvant aller jusqu’à 25 % de la population [1].

Revues Générales
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Dans les neuropathies optiques, l’étude des densités capillaires maculaires superficielles permet d’orienter la localisation de la neuropathie optique antérograde ou rétrograde. Si la diminution des densités capillaires superficielles est superposable à la perte en cellules ganglionnaires et en fibres nerveuses rétiniennes, son importance est dépendante de la localisation de la neuropathie.

Revues Générales
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Le pelage de la membrane limitante interne (MLI) est une étape essentielle de la chirurgie du trou maculaire. Même s’il est réalisé à la perfection, ce geste n’est pas sans conséquence ana­tomique et fonctionnelle sur la rétine. Un pelage de la MLI doit être réalisé pour les trous maculaires de plus de 400 µm et la technique du volet inversé envisagée pour les trous maculaires à risques en première intention (> 650 µm, post-traumatique, myopie forte).
À l’opposé, les petits trous maculaires (< 250 µm) récents avec traction vitréomaculaire associée sont de parfaits candidats à une chirurgie sans pelage.

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