Cette année 2024 a une fois de plus été marquée par de nombreux articles intéressants dans le domaine de l’oculoplastie. Nous vous proposons ici une brève sélection de quelques articles qui vous permettront d’être à jour.
Quoi de neuf en pathologie orbitaire ?
>>> Quoi de neuf dans l’orbitopathie dysthyroïdienne ?
L’orbitopathie dysthyroïdienne (ODT) est restée en 2024 le principal sujet d’actualité en oculoplastie.
Depuis son autorisation en 2020 par la Food and Drug Administration (FDA), le teprotumumab, un anticorps humanisé anti-IGF1-R, est de plus en plus utilisé. À ce jour, il a été approuvé aux États-Unis, au Brésil et récemment, en septembre 2024, au Japon. Rappelons que le teprotumumab est actuellement approuvé aux États-Unis chez “tous les patients présentant une ODT quel que soit leur score d’activité (CAS) ou leur durée d’évolution”. En d’autres termes, n’importe quel patient présentant une ODT peut en bénéficier aux États-Unis ! Nous ne reviendrons pas sur la chronologie des évènements ayant conduit à cette autorisation si “généreuse” car cela a déjà été souligné les années précédentes.
En Europe, une demande d’autorisation auprès de l’Agence européenne du médicament (EMA) a été émise par le laboratoire Amgen (qui a racheté la société Horizons Therapeutics pour la modique somme de 28 milliards de dollars en 2023). Une réponse de l’EMA est attendue au cours du premier semestre 2025. Si une autorisation était accordée, une négociation aurait alors lieu dans chaque État membre de l’Union européenne concernant l’indication et surtout… le prix (450 000 dollars aux États-Unis pour les huit injections).
Actuellement, le teprotumumab est disponible en autorisation “compassionnelle” en France à un prix peu compassionnel pour ne pas dire rédhibitoire : environ 16 050 euros le flacon de 500 mg, soit seize flacons pour les huit injections recommandées, ce qui donne un traitement à 256 800 euros par patient. Pour ceux qui souhaitent épargner notre pauvre Sécurité sociale, il est possible d’inclure (sans frais pour notre système de santé) les patients dans des essais thérapeutiques de phase III conduits par d’autres laboratoires. Nous pouvons citer le veligrotug de la start-up américaine Viridian Therapeutics, qui a récemment rapporté[...]
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