Divers

Revues Générales
0

L’arrivée de nouvelles thérapies dans la prise en charge de la dermatite atopique a entraîné une prise de conscience de la maladie dermatologique sur la surface oculaire chez de nombreux dermatologues.
Cette affection est effectivement responsable d’atteinte oculaire sévère avant même l’implication des thérapeutiques nécessaires à sa prise en charge. Cette situation de lien entre peau et œil se
retrouve dans de nombreuses maladies dermatologiques. Dans le cas de la dermatite atopique, maladie et traitement vont être sources d’atteintes oculaires variées que nous allons aborder.

Revues Générales
0

Les téléphones portables sont omniprésents dans notre société et permettent à nos patients d’améliorer leurs échanges avec le cabinet médical. Grâce à eux, nos patients sont aussi capables d’obtenir plus d’informations avant et après les consultations d’ophtalmologie. Nous devons nous adapter à ces nouvelles habitudes et proposer des sites web informatifs de qualité. L’utilisation des QR codes offre aux consultants des vidéos récréatives ou d’information, des journaux ou des données créées par nous-mêmes.
L’arrivée de la 5G et des réseaux rapides va permettre d’aller plus loin et d’accéder à des vidéos de grande qualité, d’anatomie ou de physiologie, avec des explications précises sur les chirurgies que nous leur proposons.

Revues Générales
0

Après avoir traité des cotations de la nomenclature générale des actes professionnels (NGAP, Réalités Ophtalmologiques n° 273), nous abordons les cotations de la classification commune des actes médicaux (CCAM). Certaines notions qui sont communes à la NGAP et à la CCAM seront parfois répétées dans cet article. Seules les situations de cotation les plus fréquentes seront détaillées.

Revues Générales
0

La vitamine D est une prohormone dont les rôles sont mieux compris depuis quelques années. Elle exerce des effets osseux et des effets extra-osseux. Les éclairages récents sur les propriétés multiples de son métabolite actif ont permis d’associer les carences à des pathologies chroniques telles que la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).
La vitamine D a deux origines : la synthèse cutanée, majoritaire, à partir du cholestérol aboutissant au cholécalciférol ou vitamine D3, et une origine alimentaire provenant des produits animaux sous forme de vitamine D3 et végétaux sous forme de vitamine D2. Le dosage de son métabolite actif reflète le statut en vitamine D. La valeur souhaitable est supérieure à 30 ng/mL. La majeure partie de la population (80 %) a un statut déficitaire en raison d’apports insuffisants et surtout d’une synthèse cutanée insuffisante. Une supplémentation de 400 à 800 UI par jour est dans ce cas nécessaire. Le risque de surdosage est nul à cette posologie.

Cet article fait suite à un article intitulé “Vitamine D et dégénérescence maculaire liée à l’âge” visant à illustrer les rôles de la vitamine D et son implication vis-à-vis de la pathogénie de la DMLA, rédigé par les Drs Thomas Desmettre et Cécile Delcourt (Réalités Ophtalmologiques n° 273).

Dossier : Urgences en ophtalmologie
0

Les contusions du globe oculaire sont très fréquentes et souvent suffisamment bénignes pour ne pas être médicalisées. Les contusions graves ou les plaies du globe sont en revanche plus rares, bien qu’elles représentent un peu plus de 15 % des consultations aux urgences ophtalmologiques. Il est important d’utiliser la terminologie internationale BETTS qui décrit les plaies et contusions, tant pour homogénéiser leur prise en charge que pour établir leur pronostic ou aider le patient dans ses démarches administratives futures.
Dans l’idéal, les plaies et contusions graves font l’objet d’une attitude soignante normée. Elle consiste en une prise en charge de première ligne qui établit le diagnostic, effectue le bilan médical et exploratoire le cas échéant, prépare l’aval immédiat médical ou chirurgical tout en renseignant de manière complète et détaillée le dossier médical. La possibilité d’un corps étranger doit toujours rester présente à l’esprit au cours la chaîne de soin. Malgré un pronostic parfois très réservé, il convient d’entamer une lutte opiniâtre pour préserver autant que possible le pronostic visuel, esthétique ou de confort du patient.

Revues Générales
0

L’intelligence artificielle est un domaine de recherche en pleine évolution dont les progrès récents vont modifier notre pratique en améliorant la rapidité, la sécurité et la précision de nos soins. Malgré l’ébullition médiatique qui accompagne chaque avancée dans ce domaine, les algorithmes actuels sont incapables de construire un raisonnement et ne possèdent pas de capacité d’abstraction. Leur mécanisme est purement mathématique et loin d’être exempt de biais.
La compréhension de la méthodologie du machine learning et la démystification du fonctionnement des algorithmes sont utiles aux médecins car elles peuvent leur permettre de garder un regard critique sur les publications scientifiques, ainsi que sur les logiciels et les services qui sollicitent de plus en plus leur attention dans ce domaine.

Revues Générales
0

Les manifestations ophtalmologiques sont fréquentes au cours des maladies de l’appareil locomoteur, et elles peuvent parfois initier le tableau clinique. Certaines sont bénignes, et d’autres au contraire peuvent engager le pronostic fonctionnel visuel, d’où l’intérêt de bien les connaître, d’y penser devant des symptômes oculaires évocateurs, afin de les prendre en charge rapidement.
Nous détaillerons les principaux signes cliniques, qui doivent évoquer un diagnostic précis, mais aussi les différentes atteintes ophtalmologiques que l’on rencontre au cours des traitements de ces différentes affections.
La collaboration avec le rhumatologue ou le médecin interniste est indispensable, afin de contribuer de façon importante à la démarche diagnostique dans de nombreuses affections, et inversement.

Divers
0

La pathologie de la sensorialité désigne essentiellement en pratique l’amblyopie (trouble de la vision monoculaire) et les anomalies de la correspondance rétinienne (trouble de la vision binoculaire). Le dépistage et le traitement actif de l’amblyopie sont toujours indiqués.
L’étude de la vision binoculaire est également capitale chez un patient strabique, non pas pour traiter une anomalie de la vision binoculaire mais afin de préciser les objectifs de la prise en charge de ce patient. En effet, il n’est pas possible de “rétablir” une correspondance rétinienne normale en cas de correspondance rétinienne anormale ; les tentatives de traitement élaborées autrefois et poursuivant cet objectif peuvent même s’avérer dangereuses.