Auteur Kaswin G.

Service d’Ophtalmologie, CHU de Bicêtre, LE KREMLIN-BICETRE.

Dossier : L’échographie oculaire
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L’analyse du segment antérieur profite aujourd’hui d’une technique d’imagerie “en coupe” basée sur le principe des ultrasons : l’échographie en mode UBM (Ultrasound Biomicroscopy). La simplification des appareils a permis une large utilisation de l’UBM en pratique courante.
Ainsi, l’examen par UBM va apporter une aide souvent précieuse dans le diagnostic, la prise en charge et le suivi dans de nombreuses situations cliniques. Dans le glaucome, l’UBM permet notamment l’évaluation du risque de fermeture de l’angle irido-cornéen mais aussi la compréhension de son mécanisme (iris plateau, polykystose irido-ciliaire, insertion antérieure de l’iris, facteur cristallinien…). En chirurgie réfractive, l’UBM est utilisée dans les bilans pré et postopératoires des implants pseudo-phaques. Dans le domaine tumoral, l’UBM permet l’analyse des tumeurs irido-ciliaires, cet examen étant le seul et unique permettant la visualisation des corps ciliaires. Enfin, dans les traumatismes oculaires, l’UBM permet de réaliser le bilan des lésions du segment antérieur (récession de l’angle, irido ou cyclo-dialyse, luxation cristallinienne…).

Dossier : Sécheresse oculaire
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La sécheresse oculaire est une affection particulièrement fréquente chez les patients de plus de 65 ans. Malgré la diversité des symptômes et des étiologies, de grandes lignes décisionnelles sur la prise en charge thérapeutique de la sécheresse oculaire ont été développées. Ainsi, de multiples traitements peuvent être utilisés dans la sécheresse oculaire : prise en charge psychologique, mesures environnementales, substituts lacrymaux, moyens mécaniques, anti-inflammatoires, collyre au sérum autologue et autres traitements spécifiques pouvant être indiqués selon les pathologies en cause.

Infectiologie
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Les infections oculaires fongiques sont en constante augmentation en France. Si les facteurs de risques sont identifiés, le diagnostic est souvent retardé, notamment du fait de l’hétérogénéité des manifestations cliniques et des diagnostics différentiels possibles et/ou associés. La précocité de la mise en route du traitement est un élément déterminant pour le pronostic de ces atteintes graves.