Auteur Fardellone P.

Service de Rhumatologie, CHU AMIENS.

Interview
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Le rôle de la vitamine D pour le maintien de l’homéostasie du calcium et du phosphore est établi de longue date. Une carence en vitamine D entraîne le rachitisme chez les enfants, l’ostéomalacie chez les adultes et une carence à long terme contribue à l’ostéoporose. Plus récemment, la carence en vitamine D a été associée à d’autres maladies chroniques, notamment les maladies cardiovasculaires, les maladies auto-immunes, des cancers et la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). En effet, les données d’études expérimentales et observationnelles récentes suggèrent qu’un déficit même relatif en vitamine D pourrait être un facteur de risque de développer une DMLA.
Des recommandations internationales ont été établies, portant sur la supplémentation en vitamine D, les dosages et la surveillance chez les personnes souffrant ou risquant de souffrir de ces maladies. Néanmoins, des données d’essais randomisés sont encore nécessaires pour déterminer si une supplémentation en vitamine D à long terme a un impact favorable sur le développement ou l’évolution clinique de ces maladies non squelettiques.