Auteur Fournié P.

CHU TOULOUSE.

Revues Générales Impact de la prise en charge du kératocône sur la qualité de vie des patients
0

Le lien entre qualité de vie et vision devient de plus en plus important en ophtalmologie, notamment dans les maladies chroniques et évolutives du jeune actif, avec des prises en charge médico-chirurgicales. Cette évaluation de la qualité de vie dans le kératocône est difficile en pratique clinique routinière et ne bénéficie pas de tests psychométriques complets spécifiques de la maladie. Les tests génériques utilisés dans la recherche sont, cependant, très informatifs et permettent d’appréhender la maladie plus globalement que dans sa simple composante médicale. De l’impact du kératocône sur des concepts psychologiques, sociaux, professionnels, éducatifs, financiers et de vie quotidienne, peut découler des enseignements extrapolables à la pratique clinique.

L'année ophtalmologique 2022
0

Difficile sur l’année écoulée d’être passé à côté de la “greffe de cornée de porc”. L’article de Rafat et al. [1], publié en open access dans Nature Biotechnology, a dépassé un simple lectorat d’ophtalmologistes. Il s’est hissé au 2e rang des articles les plus lus de cette revue et au 212e rang sur plus de 430 000 articles, toutes revues confondues, sur la même période. Rafat et al. [1] rapportent un nouveau type de cornée biosynthétique.

L'année ophtalmologique 2021
0

L’infection à SARS-CoV-2 peut se compliquer dans près de 10 % des cas de manifestations à distance de l’infection aiguë, rapportées sous le nom générique de “COVID long” [1]. Il regroupe des symptômes variables respiratoires, neurologiques (troubles du goût et de l’odorat, céphalées, vertiges, engourdissement, douleurs neuropathiques) et musculo-squelettiques.

L'Année ophtalmologique 2020
0

La cornée “s’image” de plus en plus précisément. L’OCT cornéen autorise déjà une visualisation anatomique de chaque couche, des opacités et des dépôts dystrophiques. Il permet des reconstructions topographiques, pachymétriques totales et distinctes, épithéliales et possiblement à venir de la couche de Bowman (fig. 1) [1]. L’OCT de demain, dans nos consultations, pourrait approcher l’échelle cellulaire en complément ou en remplacement (car non contact) de la microscopie spéculaire. Des acquisitions volumétriques d’OCT en face avec reconstruction ultra-haute résolution permettent une analyse fine ultrastructurale (fig. 2 et 3) [2, 3], avec un intérêt potentiel non exhaustif dans les kératopathies neurotrophiques (visualisation de l’innervation cornéenne), le kératocône, les dystrophies, endothéliales notamment, mais également les atteintes de surface du film lacrymal.