Comparer les anti-VEGF
Thomas M, Mousa S, Mousa S. Comparative effectiveness of aflibercept for the treatment of patients with neovascular age-related macular degeneration. Clin Ophthalmol, 2013 ; 7 : 495-501.
Centre de Rétine Médicale, MARQUETTE-LEZ-LILLE, Service d’Ophtalmologie, Hôpital Lariboisière, PARIS.
Thomas M, Mousa S, Mousa S. Comparative effectiveness of aflibercept for the treatment of patients with neovascular age-related macular degeneration. Clin Ophthalmol, 2013 ; 7 : 495-501.
Souied EH, Delcourt C, Querques G et al. Oral Docosahexaenoic Acid in the Prevention of Exudative Age-Related Macular Degeneration : The Nutritional AMD Treatment 2 Study. Ophthalmology, 2013 Feb 7 [Epub ahead of print].
En France, dans le domaine de la DMLA, l’année 2012 a certainement été marquée par l’optimisation progressive de nos schémas de traitement par Lucentis et en même temps par une expectative vis-à-vis de l’Eylea, disponible aux Etats-Unis depuis décembre 2011. Les rythmes fixes “proactifs” de traitement utilisés aux Etats-Unis pour ce dernier anti-VEGF viendront prochainement rencontrer nos habitudes de prise en charge “réactives”, très influencées par les contrôles en imagerie.
Les auteurs décrivent une forme particulière de dystrophie maculaire avec plis de l’épithélium pigmentaire observée dans une famille de patients originaires de la Martinique.
D’une manière générale, les recommandations officielles visent plutôt à varier et équilibrer les apports alimentaires qu’à uti- liser des compléments en micronutriments [1].
Les auteurs décrivent une forme particulière de dystrophie maculaire avec plis de l’épithélium pigmentaire observée dans une famille de patients originaires de la Martinique. L’affection est caractérisée par un aspect froissé de l’épithélium pigmentaire donnant en angiographie un aspect caractéristique en “désert séché” (fig. 1).
D’une manière générale, les recommandations officielles visent plutôt à varier et équilibrer les apports alimentaires qu’à utiliser des compléments en micronutriments [1]. En effet, en dehors de la DMLA, l’intérêt de ces compléments n’est pas toujours démontré dans les maladies chroniques. La qualité des compléments alimentaires n’est pas toujours homogène [2]. L’innocuité des compléments alimentaire a parfois été remise en question, par exemple il y a quelques années à propos du bêtacarotène ou de la vitamine E [3, 4]. Enfin, l’utilisation régulière de compléments alimentaires peut paradoxalement avoir un effet négatif sur les comportements diététiques parce que les utilisateurs peuvent les utiliser comme substituts d’une alimentation équilibrée.
Pour un opérateur de cataracte, “ablation d’huile” évoque surtout une inscription au tableau opératoire du collègue rétinien. Lorsque l’ophtalmologiste devient le correspondant occasionnel d’un chirurgien vitréorétinien, l’ablation d’huile représente un épisode un peu mystérieux des suites d’une chirurgie pour décollement de rétine, d’autant que l’ablation d’huile est parfois réalisée longtemps après l’intervention initiale.
Le diagnostic des CRSC est en règle facile chez un homme jeune avec un décollement séreux rétinien (DSR) unilatéral. La situation maculaire de ce DSR explique la baisse d’acuité visuelle, les métamorphopsies, une micropsie, un scotome central plus ou moins relatif décrits par le patient.
Les néovaisseaux choroïdiens concerneraient 5 % à 10 % des yeux du myope fort et représentent environ 60 % des causes de néovascularisation chez les sujets de moins de 50 ans [1] (fig. 1). L’histoire naturelle de ces néovaisseaux est très généralement médiocre, plus de 80 % des patients ayant une acuité visuelle de 1/10e ou moins 5 ans après le diagnostic des néovaisseaux [2].