Auteur Desmettre T.

Centre de Rétine Médicale, MARQUETTE-LEZ-LILLE, Service d’Ophtalmologie, Hôpital Lariboisière, PARIS.

DMLA
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En France, dans le domaine de la DMLA, l’année 2012 a certainement été marquée par l’optimisation progressive de nos schémas de traitement par Lucentis et en même temps par une expectative vis-à-vis de l’Eylea, disponible aux Etats-Unis depuis décembre 2011. Les rythmes fixes “proactifs” de traitement utilisés aux Etats-Unis pour ce dernier anti-VEGF viendront prochainement rencontrer nos habitudes de prise en charge “réactives”, très influencées par les contrôles en imagerie.

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Les auteurs décrivent une forme particulière de dystrophie maculaire avec plis de l’épithélium pigmentaire observée dans une famille de patients originaires de la Martinique. L’affection est caractérisée par un aspect froissé de l’épithélium pigmentaire donnant en angiographie un aspect caractéristique en “désert séché” (fig. 1).

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D’une manière générale, les recommandations officielles visent plutôt à varier et équilibrer les apports alimentaires qu’à utiliser des compléments en micronutriments [1]. En effet, en dehors de la DMLA, l’intérêt de ces compléments n’est pas toujours démontré dans les maladies chroniques. La qualité des compléments alimentaires n’est pas toujours homogène [2]. L’innocuité des compléments alimentaire a parfois été remise en question, par exemple il y a quelques années à propos du bêtacarotène ou de la vitamine E [3, 4]. Enfin, l’utilisation régulière de compléments alimentaires peut paradoxalement avoir un effet négatif sur les comportements diététiques parce que les utilisateurs peuvent les utiliser comme substituts d’une alimentation équilibrée.

Revue de presse
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Pour un opérateur de cataracte, “ablation d’huile” évoque surtout une inscription au tableau opératoire du collègue rétinien. Lorsque l’ophtalmologiste devient le correspondant occasionnel d’un chirurgien vitréorétinien, l’ablation d’huile représente un épisode un peu mystérieux des suites d’une chirurgie pour décollement de rétine, d’autant que l’ablation d’huile est parfois réalisée longtemps après l’intervention initiale.

Revue de presse
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Les néovaisseaux choroïdiens concerneraient 5 % à 10 % des yeux du myope fort et représentent environ 60 % des causes de néovascularisation chez les sujets de moins de 50 ans [1] (fig. 1). L’histoire naturelle de ces néovaisseaux est très généralement médiocre, plus de 80 % des patients ayant une acuité visuelle de 1/10e ou moins 5 ans après le diagnostic des néovaisseaux [2].

Revue de presse
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La vasculopathie polypoïdale idiopathique (VPI) constitue une “forme frontière” de la DMLA [1]. La maladie est caractérisée par la présence de dilatations vasculaires en forme de polypes développées sur un réseau néovasculaire à la partie interne de la choroïde. Le pronostic global de l’affection est souvent considéré comme relativement favorable. Pourtant, les phénomènes exsudatifs associés aux polypes peuvent être à l’origine de baisses des performances visuelles. Surtout, ces polypes peuvent être révélés par des hémorragies sous-rétiniennes parfois importantes. Même si ces hémorragies sont classiquement localisées près de la pupille, leur extension à la zone centrale peut être responsable de baisses de vision sévères.