Auteur Desmettre T.

Centre de Rétine Médicale, MARQUETTE-LEZ-LILLE, Service d’Ophtalmologie, Hôpital Lariboisière, PARIS.

Revue de presse
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Les articles de revue n’appellent souvent pas la rédaction d’une brève mais l’article sur l’imagerie de la couche des fibres de Henle (HFL) publié dans le dernier numéro de Progress in retinal and eye research a le double mérite de réunir des auteurs prolixes provenant d’équipes différentes et surtout de constituer une revue originale sur un sujet d’imagerie qui n’est pas très connu. L’imagerie de la couche des fibres de Henle présente un intérêt pour notre compréhension de l’anatomie de la rétine et des images d’OCT plutôt que pour la pratique mais l’article montre l’intérêt d’un nouveau biomarqueur proposé par les auteurs.

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Le concept d’une interdépendance entre la choriocapillaire (CC) et l’épithélium pigmentaire (EP) est soutenu par des études réalisées chez l’animal dans les années 1980 [1-3]. Bien qu’aucune étude in vivo n’ait été réalisée chez l’homme, on conçoit depuis cette époque que les altérations de l’épithélium pigmentaire, quelle que soit leur cause, sont associées à une perte plus ou moins rapide de la couche choriocapillaire. Les déchirures de l’EP maculaire ont été décrites par l’équipe d’Alan Bird en 1981 [4]. Ces lésions représentent une perte aiguë de l’EP sur une surface limitée et peuvent constituer un modèle pour l’étude de la choriocapillaire et de sa relation d’interdépendance avec l’EP.

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Le schéma “Treat and Extend” (T & E) est souvent utilisé pour la prise en charge des néovaisseaux maculaires de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) parce qu’il permet de réduire le nombre de visites en optimisant celui des traitements [1]. Ce schéma s’est avéré aussi efficace que le rythme mensuel pour le maintien de l’acuité visuelle des patients traités pour des néovaisseaux maculaires de la DMLA [2]. Le caractère “proactif” du T & E implique cependant un risque de surtraitement, notamment chez les patients dont la réponse à l’anti-VEGF est très favorable.

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Les affections dégénératives de la rétine sont une cause majeure de déficience visuelle. Ces pathologies vont des maladies aux étiologies multifactorielles, comme la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), aux étiologies génétiques monogéniques impliquées dans la plupart des maladies rétiniennes héréditaires. À l’heure actuelle, plus de 300 gènes codants [1] ont été reliés à ces pathologies héréditaires. Avec l’avènement de la thérapie génique pour la dystrophie rétinienne associée au gène RPE65 [2], l’identification des variants génétiques spécifiques associés aux pathologies a pris un essor important. Les progrès de la technologie des cellules souches humaines peuvent désormais permettre le diagnostic moléculaire, la modélisation de la maladie et l’optimisation du traitement.

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La forme atrophique de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (atrophie géographique) touche près de 200 millions de personnes dans le monde avec une intrication plus ou moins importante avec les formes exsudatives de la maladie. Malgré des dizaines d’essais cliniques réalisés depuis deux décennies, aucun traitement n’a encore prouvé son efficacité, même pour ralentir le processus d’atrophie de l’épithélium pigmenté (EP) et des photorécepteurs en regard [1].

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Le monde animal comporte une variété étonnante de types d’yeux qui ont évolué indépendamment dans au moins dix classes distinctes [1]. Les yeux des vertébrés descendent cependant tous d’un ancêtre commun, le “proto-œil”, apparu pour la première fois lors de la diversification cambrienne, il y a environ 540 millions d’années alors que la vie n’existait que dans les océans. Les premiers proto-yeux étaient plats, situés sur la surface externe du corps. Ils se sont ensuite invaginés en cuvettes multicellulaires. Ces organes de détection de la lumière ont bien sûr évolué et se sont développés rapidement, poussés par l’énorme avantage sélectif apporté par cette forme unique de sensation-perception [2]. La puissance des systèmes visuels animaux résulte probablement d’une sorte de course aux armements dans l’évolution des prédateurs comme de leurs proies [3].

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Les couches internes de la rétine sont vascularisées par un réseau capillaire alimenté par des branches de l’artère centrale de la rétine et drainé vers la veine centrale de la rétine. Dans ce réseau de capillaires, la microcirculation suit un système de connectivité complexe qui présente des particularités neurophysiologiques, optiques et métaboliques. Une meilleure compréhension de l’architecture de ces réseaux vasculaires et de leurs connexions peut avoir des implications pour le diagnostic et la prise en charge des pathologies affectant la vascularisation de la rétine.

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La découverte d’une myopie chez un enfant, en particulier avant 10 ans et dans le contexte d’antécédents familiaux, implique une information des parents sur les facteurs environnementaux qui sont associés au risque de majoration de la myopie, avec une éventuelle évolution vers une myopie pathologique. On recommande une augmentation du temps consacré aux activités en extérieur, une diminution des activités de près et de privilégier la lumière naturelle [1].

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L’article publié par l’équipe de Créteil dans le numéro d’avril de Retina décrit une nouvelle entité sémiologique en OCT : l’hyporéflectivité sous-rétinienne transitoire (HSRT). Il s’agit d’une lésion ronde de petite taille à bords bien délimités, que l’on peut repérer sur les coupes d’OCT-B (fig. 1). Cette zone hyporéflective peut être observée chez des patients atteints de maculopathie liée à l’âge (MLA) ou de DMLA.

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L’OCT-angiographie (OCT-A) est une imagerie 3D non invasive des vaisseaux des couches choriorétiniennes. Les progrès techniques des appareils visent essentiellement à compenser les artéfacts de mouvement et de projection des vaisseaux. Le perfectionnement de la vitesse d’acquisition, de la résolution des appareils et des logiciels de décorrélation du signal, comme de la reconstruction des réseaux vasculaires a progressivement amélioré la fiabilité des images pour leur utilisation en pratique clinique. Ainsi, depuis une dizaine d’années, l’OCT-A est devenue un moyen de visualisation, de compréhension, de diagnostic, de classification et de surveillance des maladies rétiniennes [1].