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Un patient de 65 ans consulte pour une gêne visuelle à gauche. L’acuité visuelle est de 5/10e de loin et Parinaud 4 de près. L’imagerie met en évidence un soulèvement rétrofovéal irrégulier de l’épithélium pigmentaire, associé à une hyperréflectivité compatible avec du matériel exsudatif. Le diagnostic retenu est celui d’une néovascularisation de type 1 de la DMLA. A posteriori, le faible nombre de drusen et l’âge relativement jeune du patient pouvaient déjà suggérer un diagnostic différentiel.

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Cette patiente de 71 ans est adressée pour un soulèvement rétrofovéal de l’épithélium pigmentaire. Elle a bénéficié de six injections intravitréennes (IVT) avec un anti-VEGF de première génération (ranibizumab) qui n’ont apporté qu’une amélioration anatomique et fonctionnelle partielle et transitoire. L’acuité visuelle est mesurée à 4/10e de loin et Parinaud 4 de loin de ce côté droit (et 10/10e de loin à gauche).

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Cette patiente de 54 ans est adressée par son oncologue pour un flou visuel. Elle bénéficie d’un traitement par bevacizumab et paclitaxel pour un cancer du sein actuellement en récidive. L’acuité visuelle reste mesurée à OD : 8/10 ; Parinaud 2f et OG : 7/10 ; Parinaud 2ff.

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Chez ce patient de 42 ans sans signe fonctionnel, l’examen du fond d’œil montre une modification du reflet maculaire avec quelques altérations pigmentaires de la partie temporale de la macula.

Les clichés en retromode montrent des plis choriorétiniens bilatéraux bordant la partie temporale de la macula (fig. 1).

Ces plis sont plus importants à gauche, où le cliché en autofluorescence objective les altérations pigmentaires qui étaient repérées au fond d’œil (fig. 2). L’OCT montre les plis. On vérifie bien l’absence de processus choroïdien sous-jacent. Le patient dispose d’un examen OCT réalisé à titre systématique il y a 3 ans. Ces clichés n’avaient peut être pas été interprétés mais les plis étaient déjà présents.

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L’hypertrophie congénitale de l’épithélium pigmentaire (CHRPE) désigne des lésions bénignes, typiquement asymptomatiques, retrouvées chez 1,2 % de la population [1]. Ces lésions ne sont associées à aucune maladie systémique ou autre maladie oculaire [2]. L’histoire naturelle de ces lésions est caractérisée par une hypertrophie lente et progressive des cellules de l’EP avec perte des photo­récepteurs en regard (fig. 1).

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Cette patiente, âgée de 20 ans, asymptomatique, est adressée pour le bilan d’une lésion papillaire à droite. L’acuité visuelle reste mesurée à 10/10e de loin et Parinaud 2 de près.
Les clichés sans préparation (fig. 1) montrent un effet de relief hétérogène centré sur le bord supérieur de la papille. Sur le cliché multicouleur, on distingue une artériole (tête de flèche noire), un réseau vasculaire (flèche blanche) et une probable zone de prolifération vitrée rétinienne (flèche grise).

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Cette patiente de 55 ans, asymptomatique, est adressée pour le bilan d’une asymétrie de la papille (fig. 1). L’acuité reste mesurée à 10/10 de loin, Parinaud 2 de près à droite et à gauche. Le cliché en autofluorescence établit le diagnostic de drusen papillaires (fig. 2). Le retromode montre les ombrages traduisant l’effet de relief associé aux drusen. La coupe d’OCT objective le relief et permet de vérifier l’absence de fluides ce qui est rassurant vis-à-vis d’un éventuel œdème papillaire.

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Cette patiente de 80 ans sollicite un second avis. Elle décrit une amélioration fonctionnelle discrète à gauche après cinq injections intravitréennes d’anti-VEGF espacées d’un mois. Les antécédents sont marqués par un pelage de membrane épimaculaire de ce côté gauche il y a quelques années. L’acuité visuelle est mesurée à OD : 4/10 de loin, Parinaud 3 de près ; OG : 5/10 de loin, Parinaud 2 lent de près.