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Dossier : Oblitérations artérielles rétiniennes
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Les occlusions artérielles rétiniennes (OAR) sont des urgences ophtalmologiques nécessitant un transfert vers un centre spécialisé dans les accidents vasculaires cérébraux (AVC). Elles se caractérisent par une obstruction du flux artériel rétinien, pouvant être causée par un embole, un thrombus, une vascularite ou un spasme. L’absence d’apport en oxygène à la rétine entraîne une perte de vision sévère dans la zone de rétine ischémique. L’incidence des OAR est de 0,5 à 1,5/10 000 par an. Il n’existe actuellement aucun traitement fondé sur des preuves ayant démontré un bénéfice visuel. La fibrinolyse reste controversée.

Dossier : Oblitérations artérielles rétiniennes
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Les oblitérations artérielles rétiniennes (OAR) sont des événements ischémiques certes peu fréquents, mais dont le pronostic visuel reste médiocre. C’est pour cette raison qu’un dossier concernant ces pathologies nous semblait nécessaire. Le but est de connaître les tenants et les aboutissants dans l’espoir d’un diagnostic rapide pour une prise en charge urgente.

Dossier : Exophtalmies dysthyroïdiennes
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La chirurgie des paupières est une des pierres angulaires de la réhabilitation du regard dans l’orbitopathie dysthyroïdienne. Les anomalies de paupière dysthyroïdiennes de la phase séquellaire sont les rétractions et les excès de volume. Au niveau de la paupière supérieure, plusieurs techniques sont possibles (Müllerectomie, recul du muscle releveur de la paupière supérieure, Müllerectomie combinée à un recul du releveur, blépharotomie). Au niveau de la paupière inférieure, la libération des rétracteurs avec interposition d’un spacer est la technique de choix. Les chirurgies de correction de volume palpébral peuvent éventuellement être combinées à ces chirurgies de correction de rétraction.

Dossier : Exophtalmies dysthyroïdiennes
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Les atteintes des muscles oculomoteurs dans l’orbitopathie dysthyroïdienne sont caractérisées par une phase inflammatoire aiguë, suivie d’une phase chronique de fibrose musculaire responsable d’un strabisme restrictif. Les muscles les plus fréquemment touchés sont les droits inférieurs et les droits médiaux.
Une chirurgie oculomotrice ne peut s’envisager qu’à distance de la phase inflammatoire, une fois les tests thyroïdiens normalisés, après une stabilité d’au minimum six mois des déviations oculaires, et elle doit toujours être effectuée après une éventuelle décompression orbitaire. L’indication opératoire dépend non seulement des déviations oculaires, mais également des limitations de la motilité oculaire, ainsi que d’un éventuel torticolis compensateur.

Dossier : Exophtalmies dysthyroïdiennes
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L’orbitopathie est la complication extrathyroïdienne la plus fréquente de la maladie de Basedow. Elle constitue une pathologie potentiellement grave, nécessitant une prise en charge pluri­disciplinaire guidée par les niveaux d’activité clinique et de sévérité. Nous nous proposons ici de déterminer les facteurs physiopathologiques, épidémiologiques et les principes de traitement médicamenteux de l’orbitopathie basedowienne.

Dossier : OEil et médecine interne
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Le diagnostic des uvéites est complexe du fait de la diversité des diagnostics étiologiques, une sémiologie ophtalmologique partagée par de nombreuses entités et l’absence de marqueur diagnostique spécifique. De nouveaux outils d’imagerie permettent d’optimiser le diagnostic étiologique, nécessitant néanmoins une collaboration étroite entre différents spécialistes (ophtalmologiste, interniste, rhumatologue). La stratégie de prescription d’examens complémentaires orientée par l’examen clinique apparaît supérieure à une prescription systématique. Les examens les plus performants pour établir le diagnostic étiologique des uvéites non-infectieuses semblent être le typage HLA-B27, le dosage de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, le scanner thoracique, l’IRM des sacro-iliaques et les tests IFN-γ release assay. Nous détaillerons ici la stratégie permettant d’optimiser le diagnostic de sarcoïdose, de tuberculose oculaire et de spondylarthropathie.

Dossier : OEil et médecine interne
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Les uvéites sont définies par l’inflammation du tractus uvéal (iris, corps ciliaire, choroïde), et par extension à la rétine, au vitré, aux vaisseaux rétiniens, à la papille. De nombreuses causes non infectieuses sont identifiées. L’uvéite associée à l’antigène HLA-B27, l’arthrite juvénile idiopathique et le syndrome TINU sont les causes les plus classiques d’uvéite antérieure. La majorité des uvéites intermédiaires restent idiopathiques (pars planite), mais il convient d’éliminer une sclérose en plaques et une sarcoïdose. Les causes d’uvéite postérieure non infectieuses sont la maladie de Birdshot et les choriocapillaropathies inflammatoires. Enfin, les causes de panuvéite pouvant toucher chaque segment de l’œil sont la sarcoïdose, la maladie de Behçet, la maladie de Vogt-Koyanagi-Harada
et l’ophtalmie sympathique.

Dossier : OEil et médecine interne
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Les inflammations oculaires constituent une entité hétérogène avec de nombreuses présentations cliniques liées à de multiples étiologies. Il s’agit d’affections régulièrement rencontrées en pratique quotidienne, libérale ou hospitalière. Dans près d’un quart des cas, l’inflammation révèle ou s’associe au cours de son évolution à une maladie inflammatoire ou infectieuse systémique. L’ophtalmologiste joue un rôle capital pour l’identification de la maladie sous-jacente, qui peut n’être confirmée que des années plus tard.

Dossier : Herpès et zona oculaire
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Les virus du groupe herpès peuvent provoquer des rétinites nécrosantes potentiellement cécitantes qui se manifestent sous trois formes principales en fonction du statut immunitaire de l’individu : la nécrose rétinienne aiguë (ARN), la nécrose rétinienne externe progressive (PORN) et la rétinite à CMV. Quel que soit le type de nécrose rétinienne virale, le pronostic visuel est sombre en l’absence de traitement. Même si des traitements médicamenteux spécifiques et puissants sont désormais disponibles, une prise en charge précoce est cruciale pour éviter l’apparition de complications menaçant de manière définitive la vision.