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L’imagerie oculaire du diabète : vers une meilleure précision clinique
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L’imagerie rétinienne chez le patient diabétique permet, au travers des rétinographies en couleur et de la tomographie en cohérence optique, de diagnostiquer une rétinopathie diabétique accompagnée, ou non, d’un œdème maculaire diabétique et d’en connaître la sévérité, dans la plupart des cas. D’autres examens d’imagerie peuvent compléter de façon non systématique ce bilan de base et il est important d’en connaître les indications. Il s’agit soit d’examens non invasifs, tels que l’angiographie en cohérence optique (OCTA), ou d’examens avec injection de colorants, tels que l’angiographie à la fluorescéine ou au vert d’indocyanine, qui permettent d’obtenir des données pronostiques ou de poser des indications thérapeutiques. Enfin, l’imagerie étant en plein essor, de nouvelles modalités se développent telles que le couplage de l’OCTA avec l’optique adaptative, l’OCTA ultra grand champ, ou le doppler holographique, qui apporteront sans doute de nouvelles perspectives.

Chirurgie dans la rétinopathie diabétique proliférante : stratégies et avancées
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La chirurgie reste indispensable, dans certains cas, pour traiter les complications de la rétinopathie diabétique, le plus souvent associées à la forme proliférante. L’incidence annuelle de la vitrectomie postérieure, chez les patients atteints de rétinopathie proliférante, est ainsi estimée à environ 6 % [1, 2]. Si les principes fondamentaux de cette chirurgie restent inchangés, l’amélioration des instruments et des systèmes de visualisation, ainsi que l’utilisation de traitements adjuvants ont permis de faciliter le geste opératoire, de réduire les complications, et d’améliorer le pronostic. Cet article propose un état des lieux non exhaustif des stratégies chirurgicales et des avancées techniques, en intégrant à la fois les données issues de la littérature et l’expérience clinique.

Rétinopathie diabétique : vers une meilleure prise en charge
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La prévention primaire de la rétinopathie diabétique (RD), qui repose sur l’équilibration des facteurs systémiques, est désormais facilitée par les progrès technologiques et thérapeutiques qui permettent une meilleure prise en charge du diabète et donc la diminution de l’incidence de la rétinopathie.
La PPR reste incontournable dans le traitement des complications néovasculaires de la RD, mais les IVT d’anti-VEGF sont désormais des adjuvants indispensables, notamment dans les formes sévères rapidement évolutives du sujet jeune (AMM européenne du Ranibizumab dans la RDP sans OMD) et chez la femme enceinte (le CRAT autorisant l’usage du Ranibizumab). En dehors de formes rapidement évolutives, et en l’absence d’OMD, il n’y a actuellement pas d’indication à traiter préventivement par anti-VEGF au stade RD non-proliférante.
L’imagerie multimodale et l’IA vont, dans le futur, permettre d’aider à mieux identifier les formes à aggravation rapide. Cependant, un interrogatoire minutieux retraçant l’histoire du diabète, la cinétique récente de l’HbA1c, les changements thérapeutiques, et l’analyse du retentissement extra-oculaire du diabète, restent des éléments fondamentaux pour permettre d’adapter le traitement et de personnaliser le rythme de surveillance.

Dossier : diabète et rétine
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L’œdème maculaire diabétique (OMD) constitue la principale cause de baisse visuelle chez l’adulte de moins de 55 ans. Si les anti-VEGF et les corticoïdes intravitréens ont transformé la prise en charge, la réalité clinique reste marquée par un sous-traitement lié à la fréquence élevée des injections. L’émergence de nouvelles molécules plus puissantes et durables – faricimab, brolucizumab et aflibercept 8 mg – ouvre la voie à une meilleure efficacité anatomique et fonctionnelle, avec un fardeau thérapeutique réduit. Les essais cliniques et les données de vraie vie confirment leur performance et leur sécurité, tout en soulevant de nouvelles questions sur la stratégie d’induction, la gestion du switch et l’adhésion thérapeutique.

Dossier : dysproprioception Le podologue dans la prise en charge du syndrome de dysfonction proprioceptive
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Le rôle du podologue dans la prise en charge du syndrome de dysfonction proprioceptive est exposé dans chacun des trois domaines d’évaluation clinique de ce syndrome : le contrôle moteur (nocturne et diurne), la localisation spatiale, l’intégration multisensorielle (perception). Dans chacun de ces trois domaines, il est proposé un raisonnement sur l’action du podologue dans la prise en charge pluridisciplinaire des patients présentant un syndrome de dysfonction proprioceptive. Cette approche est identique pour les trois formes de ce syndrome et la thérapeutique proposée sera ajustée spécifiquement selon la forme de syndrome de dysfonction proprioceptive. Cette présentation est appuyée sur la littérature fondamentale et clinique, et le partage de l’expérience en pratique clinique.

Dossier : dysproprioception Dysproprioception et dyslexie : état de la recherche
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Les enfants dyslexiques présentent un déficit proprioceptif marqué, affectant leur contrôle moteur, leur perception spatiale sensorielle et leur intégration multisensorielle, notamment entre audition et vision. Une prise en charge adaptée améliore leur stabilité corporelle, leurs capacités attentionnelles et leur niveau de lecture en trois mois. Les troubles spatiaux s’expriment par la présence d’une micro-hétérophorie verticale ayant des caractères très spécifiques, liée à un tonus anormal des muscles obliques et par une perception modifiée de l’espace péripersonnel. Des altérations visuelles induites par l’audition ou des modifications proprioceptives directes renforcent l’idée d’une interaction anormale entre proprioception et intégration multisensorielle. Un questionnaire permet d’évaluer efficacement le risque de dyslexie en détectant des signes de dysproprioception. La qualité du sommeil, essentielle aux apprentissages, est altérée chez les dyslexiques en raison d’un trouble proprioceptif nocturne affectant la fonction diaphragmatique. Ce lien entre proprioception et dyslexie suggère une redéfinition du trouble comme une pathologie du sommeil d’origine proprioceptive, également responsable de troubles attentionnels. Le traitement proprioceptif combiné à l’orthophonie est plus efficace que l’orthophonie seule.

Dossier : dysproprioception Proprioception et dysproprioception : de la physiologie au tableau clinique
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La proprioception est un sens intéroceptif qui joue un rôle essentiel dans le couplage perception-­action, qui nous permet d’interagir avec notre environnement. Le couplage perception-action permet d’anticiper les actions, et permet aussi la mise en place des modèles internes nécessaires à l’automatisation des apprentissages, tels que le contrôle moteur, le langage ou la lecture. Le couplage perception-action permet la mise en évidence d’erreurs, de les corriger et de mettre en place un nouveau modèle interne nécessaire aux futures anticipations. L’examen clinique de la proprioception évalue la distribution du tonus musculaire, la stabilité spatiale, et l’intégration multi­sensorielle. La dysfonction proprioceptive est définie par une altération dans ces trois domaines. Il existe trois formes cliniques : douloureuse (musculaire), pseudo-vertigineuse (spatiale), et cognitive (perceptive). Sa prise en charge implique souvent la proprioception oculaire.

Quoi de neuf en rétine ?
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Le domaine de la rétine évolue à une vitesse fulgurante, transformant en profondeur notre approche diagnostique et thérapeutique. Entre thérapie génique, imagerie de nouvelle génération, techniques chirurgicales innovantes et intégration de l’intelligence artificielle, les nouveautés s’accumulent pour améliorer la prise en charge de nos patients. Nous abordons dans cet article les principales avancées significatives.

Quoi de neuf dans les pathologies cornéennes ?
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Le prochain congrès de la Société française d’ophtalmologie aura une tonalité cornéenne puisque le rapport portera sur cette thématique : “La cornée en 3D”. Je vous invite à assister à la présentation du rapport, le lundi 12 mai 2025, pour faire l’état des lieux de ces 3D : “Dégénérescences”, “Dystrophies”, “Déformations”.

Dossie : Prise en charge du glaucome
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La gestion du glaucome implique plusieurs stratégies selon les stades et évolutions de la maladie. Le seul et unique facteur modifiable, influant sur l’évolution de la neuropathie glaucomateuse, est l’élévation de la pression intraoculaire. Parmi les stratégies, la chirurgie joue un rôle crucial, en particulier lorsque les traitements médicaux et les lasers ne parviennent pas à la contrôler.
Depuis quelques années, avec l’arrivée de nouvelles techniques de chirurgie moins invasives, le panel des solutions disponibles s’est élargi. De nouvelles indications chirurgicales émergent aux différents stades d’évolution de la maladie permettant une prise en charge au cas par cas. La combinaison potentielle à une chirurgie de la cataracte est possible.