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Dossier : Astigmatisme
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Les chimiothérapies peuvent avoir des complications oculaires diverses, qui vont des plus bénignes comme une irritation conjonctivale ou un syndrome sec à des atteintes de la rétine ou du nerf optique qui peuvent mettre en jeu le pronostic visuel des patients traités.
Les molécules de chimiothérapie cytotoxique classique ont une toxicité bien décrite, mais l’avènement récent des thérapies ciblées dans la prise en charge des cancers a mis en évidence d’autres types de troubles oculaires comme les atteintes de l’épithélium pigmentaire rétinien pour les anti-MEK. L’attribution d’une pathologie oculaire à un médicament de “chimio-thérapie” n’est pas toujours un diagnostic aisé, en particulier chez les patients recevant plusieurs molécules dont certaines très récentes, voire en cours d’expérimentation dans le cadre de protocoles de recherche.
L’apparition d’un trouble visuel chez un patient en cours de traitement nécessite l’élimination d’une urgence vitale telle que l’HTIC en cas d’œdème papillaire. Le lien de causalité et la nécessité, ou pas, de l’arrêt de la molécule mise en cause dans la pathologie oculaire sont à discuter avec l’équipe d’oncologues prenant en charge le patient.

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La SAFIR (Société de l’Association Française des Implants Intraoculaires et de la Chirurgie réfractive) reste la plus importante société de sur-spécialité chirurgicale en France avec plus de 600 cotisants, qu’ils soient universitaires ou libéraux. L’organisation est assurée par un bureau ainsi qu’un conseil d’administration et de surveillance dont les membres travaillent activement dans l’ombre toute l’année. Nous leur en sommes très reconnaissants.

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La myopie est d’actualité tant par son augmentation chez les jeunes que par les tentatives d’enrayer sa progression. C’est pourquoi la SFOALC (Société Française des Ophtalmologistes Adaptateurs de Lentilles de Contact), et sa présidente Evelyne Le Blond, ont décidé d’en faire le sujet du rapport biennal de 2013. Cet ouvrage concis tente d’être exhaustif car l’adaptation du myope ne se limite pas à “poser des lentilles”, mais à une prise en charge complète par l’ophtalmologiste de ces patients qui peuvent présenter de sérieuses pathologies associées et qui portent leurs lentilles de longues heures, sur une longue période de leur vie.

Dossier : Strabisme
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Il existe une idée erronée que le strabisme de l’adulte est difficile, voire impossible à prendre en charge, et que les adultes ayant un strabisme depuis l’enfance n’ont aucun bénéfice à attendre du traitement. Pire, pour certains, la diplopie postopératoire serait une complication inévitable de cette chirurgie.
Les quelques lignes ci-dessous vont permettre de balayer ces idées reçues et convaincre les plus sceptiques de l’intérêt de la prise en charge chirurgicale du strabisme de l’adulte.

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Les auteurs décrivent une forme particulière de dystrophie maculaire avec plis de l’épithélium pigmentaire observée dans une famille de patients originaires de la Martinique. L’affection est caractérisée par un aspect froissé de l’épithélium pigmentaire donnant en angiographie un aspect caractéristique en “désert séché” (fig. 1).

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D’une manière générale, les recommandations officielles visent plutôt à varier et équilibrer les apports alimentaires qu’à utiliser des compléments en micronutriments [1]. En effet, en dehors de la DMLA, l’intérêt de ces compléments n’est pas toujours démontré dans les maladies chroniques. La qualité des compléments alimentaires n’est pas toujours homogène [2]. L’innocuité des compléments alimentaire a parfois été remise en question, par exemple il y a quelques années à propos du bêtacarotène ou de la vitamine E [3, 4]. Enfin, l’utilisation régulière de compléments alimentaires peut paradoxalement avoir un effet négatif sur les comportements diététiques parce que les utilisateurs peuvent les utiliser comme substituts d’une alimentation équilibrée.

Dossier : Sécheresse oculaire
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Le diagnostic de la sécheresse oculaire est avant tout clinique et repose sur un interrogatoire méticuleux et un examen systématisé. L’analyse de la sémiologie permettra de comprendre les mécanismes impliqués et de guider au mieux les traitements. L’évaluation de la sévérité initiale et au cours du suivi est facilitée par des tests objectifs simples comme le test de Schirmer I ou encore les classifications des imprégnations par les colorants vitaux, mais doit également prendre en compte le retentissement fonctionnel et le ressenti du patient. A cet effet, les questionnaires de qualité de vie et les échelles visuelles analogiques peuvent être une aide précieuse, d’autant plus qu’il existe souvent une discordance entre les signes objectifs et la plainte du patient. Les examens complémentaires sont parfois utiles pour confirmer le diagnostic et expliquer les symptômes, mais sont surtout indispensables pour confirmer certaines étiologies.

Dossier : Sécheresse oculaire
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Bien que faisant partie des principaux motifs de consultation, l’allergie et la sécheresse oculaire ne sont pourtant pas toujours faciles à différencier, soit parce qu’elles sont confondues, soit parce qu’elles ont de nombreux symptômes et signes en commun. La solution pour permettre d’en faire la différence repose sur un recueil exhaustif d’éléments d’interrogatoire, de signes et symptômes, et leur confrontation.

Dossier : Kératocône
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Les manifestations du kératocône au stade avancé sont aisément détectables à l’examen biomicroscopique : l’amincissement paracentral inférieur, la présence d’opacités stromales sous-épithéliales, la constatation de stries descémétiques sont autant de signes classiques de la maladie, qui viendront étayer une suspicion née du recueil de l’anamnèse d’un jeune patient présentant une réduction de l’acuité visuelle et un astigmatisme évolutif. Ces anomalies peuvent être enregistrées en tant que clichés photographiques au moyen d’une simple lampe à fente équipée d’un appareil photo numérique ; ces clichés constituent l’imagerie la plus directe d’un kératocône, mais requièrent que celui-ci ait atteint un stade particulièrement évolué ou compliqué. De plus, ils ne fournissent guère d’éléments quantitatifs ou fonctionnels pour le clinicien. Le recours à diverses techniques d’imagerie plus sophistiquées permet cependant d’évoquer le diagnostic du kératocône dès les stades précoces de l’affection, et d’en quantifier le stade évolutif.