L’échographie à l’ère de l’imagerie multimodale de la rétine et de la choroïde

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L’imagerie de la rétine a profondément évolué au cours des vingt dernières années, portée par l’essor de la tomographie par cohérence optique (OCT) Spectral Domain (SD-OCT) et Swept-Source (SS-OCT), l’OCT-angiographie, et des rétinographes grand champ ou ultra-grand champ basés sur des scanning laser ophthalmoscopes (SLO). Aujourd’hui, la plupart des centres disposent de plateformes intégrées permettant de réaliser, sur le même appareil, clichés couleurs, autofluorescence, clichés infrarouges et OCT. Ces avancées technologiques ont transformé notre approche diagnostique, en offrant une vision fine des structures rétiniennes et sous-rétiniennes avec des examens complémentaires.

Dans ce contexte, l’échographie aurait pu perdre peu à peu de son importance. Pourtant, elle conserve une place unique et irremplaçable. L’échographie B et A reste l’examen de référence lorsque la transparence des milieux est compromise, par exemple en cas d’hémorragie intra­vitréenne dense ou de cataracte évoluée. Elle est aussi indispensable lorsqu’une masse choroïdienne est suspectée, parce qu’elle permet d’évaluer l’épaisseur, l’échogénicité et l’homogénéité interne de la lésion, des informations impossibles à obtenir avec l’OCT ou l’angiographie.

Historiquement, l’échographie est entrée dans la pratique ophtalmologique dans les années 1950, avec l’apport[...]

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À propos de l’auteur

Centre de Rétine Médicale, MARQUETTE-LEZ-LILLE, Service d’Ophtalmologie, Hôpital Lariboisière, PARIS.