DMLA

Revues Générales
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Depuis 2004, nous utilisons des anti-VEGF sans forcément comprendre leur origine, leurs mécanismes, la cause de leurs éventuelles complications… Maintenant, des biosimilaires viennent compléter le spectre des traitements. Nous allons essayer de cerner au mieux les produits à notre disposition.

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L’OCT-A a apporté une dimension fonctionnelle dans la prise en charge de la DMLA, permettant de mieux visualiser l’architecture néovasculaire et de détecter les complications au stade le plus précoce, avant même les premiers signes d’exsudation. L’OCT-A n’étant qu’un prolongement de l’OCT, il convient d’analyser simultanément toutes ses composantes, à savoir le B-scan, l’OCT-A superposée sur le B-scan et l’OCT “en face” pour une analyse optimale. Elle s’est donc imposée comme un biomarqueur additionnel à l’OCT structurelle dans la DMLA.

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Dans la DMLA exsudative, les intervalles entre les injections intra-vitréennes d’anti-VEGF sont adaptés de manière empirique avec le régime “treat and extend”. Un faisceau de publications récentes portant sur la nosologie des néovaisseaux ou des facteurs pronostiques permettrait d’optimiser la définition du bon rythme pour chaque patient. Avant d’étendre l’intervalle de traitement, le niveau de risque de récidive peut être évalué et confronté à l’acceptabilité de cette prise de risque.

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Depuis la commercialisation des anti-VEGF dans le traitement de la DMLA néovasculaire, le pronostic fonctionnel de la maladie s’est considérablement amélioré. Néanmoins, pour un certain nombre de patients, l’évolution est toujours péjorative malgré un traitement bien mené. En effet, l’atrophie rétinienne, qui fait suite à la neurodégénérescence présente dans la DMLA, peut grever l’acuité visuelle. De plus, certains patients peuvent présenter une réaction fibreuse importante liée au néovaisseau, mais non maîtrisable par les anti-VEGF actuels. Alors que ces dernières années, de nombreux travaux se sont penchés sur le versant atrophique de la DMLA, aboutissant à la validation récente des premiers traitements pour cette forme, très peu d’avancées concrètes ont été réalisées pour expliquer et traiter la fibrose. Des thérapeutiques ont été évaluées mais ont échoué à prouver leur efficacité. Cet article fait le point sur la fibrose faisant suite à une DMLA néovasculaire, afin de mieux comprendre son apparition et ses enjeux.

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Le perfectionnement des outils d’imagerie en ophtalmologie, notamment en OCT, aboutit à la description d’une somme quasi exponentielle d’informations impossibles à interpréter en pratique clinique. Le développement de l’intelligence artificielle (IA) couplé aux biomarqueurs en OCT permettra le diagnostic et l’évaluation du risque de progression vers une forme tardive de DMLA. Pour la DMLA exsudative, cela permettra la quantification du fluide sous- et intrarétinien avec un suivi en temps réel de l’activité de la maladie.
De nombreux algorithmes sont en cours de développement, dont certains ont déjà des applications concrètes. Le but ultime est de pouvoir prédire la réponse au traitement et ainsi proposer un traitement personnalisé aux patients.

L'année ophtalmologique 2022
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De nombreuses choses se mettent place pour l’atrophie géographique (AG) avec des inhibiteurs du complément et pour les formes néovasculaires de la maladie avec un inhibiteur de l’angiopoïétine 2 et du VEGF. Pourtant, début 2023, ces nouveaux médicaments ne sont pas encore disponibles en France. Les résultats des études, l’agrément de la Food and Drug Administration (FDA) pour un inhibiteur du complément en février, incitent quand même à penser que le paysage thérapeutique sera modifié de façon importante au cours de cette année.

Revue de presse
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L’évaluation du pronostic visuel ou du pronostic évolutif des lésions de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) a longtemps reposé sur l’examen en biomicroscopie ou sur l’examen de photographies du fond d’œil [1]. Les premières générations d’OCT avaient déjà permis de retrouver les lésions observées en biomicroscopie et d’apporter une notion quantitative qui manquait à l’examen du fond d’œil. Dans un second temps, l’amélioration des systèmes a aussi permis d’identifier des lésions non accessibles à l’examen clinique mais constituant des marqueurs évolutifs précoces de la maladie. Le groupe d’experts en imagerie CAM (Classification of Atrophy Meeting) a pu identifier des marqueurs évolutifs de la DMLA basés sur les images d’OCT, en particulier le volume des drusen, la quantification des pseudodrusen réticulés et les foci hyperréflectifs intrarétiniens (HRF) [2].

Revues Générales
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L’OCT est l’outil le plus largement utilisé pour le diagnostic et le suivi des patients atteints de DMLA, ainsi que pour guider la démarche clinique et évaluer la réponse thérapeutique. Certains biomarqueurs basés sur l’OCT ont une valeur pratique lors de l’évaluation initiale et du suivi du traitement. L’épaisseur centrale de la rétine a été l’un des premiers biomarqueurs identifiés en OCT. D’autres biomarqueurs qualitatifs et quantitatifs fournissent un nouvel aperçu de l’activité de la maladie et offrent une valeur pronostique supérieure plus adaptée.
L’importance des fluides rétiniens et de leur localisation sera abordée. Ensuite, les altérations structurelles rétiniennes seront analysées en détail. Enfin, les altérations de l’interface vitréo-rétinienne et de la choroïde seront évoquées. La technologie OCT évoluant rapidement, de nouveaux biomarqueurs rétiniens sont continuellement décrits.

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Le traitement des néovaisseaux maculaires de la DMLA débute par une phase d’induction comportant 3 injections d’anti-VEGF espacées d’un mois. Dans la majorité des cas, la réponse anatomique et fonctionnelle est favorable mais pour certains patients une réponse plus mitigée pourra impliquer des interrogations lors de la consultation de contrôle.
Les auteurs de cette étude rétrospective réalisée sur un échantillon de 90 patients avaient pour objectif de rechercher les marqueurs de réponse ou de moindre réponse à la phase d’induction par anti-VEGF sur les clichés initiaux d’OCT-B et d’OCT-angiographie (OCT-A).

Revue de presse
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L’âge, l’obésité, l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires et les pathologies respiratoires ont été repérés dès 2019 comme des facteurs de risque d’une forme grave de COVID-19 [1]. Par ailleurs, une étude de population publiée en 2022 par une équipe coréenne a montré qu’indépendamment de l’âge des patients, les formes exsudatives de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) pourraient, elles aussi, constituer un facteur de risque d’infection par le COVID ou même de forme grave de la maladie [2]. Cette étude complétait celle publiée par Ramlall en 2020 [3].