La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est l’une des principales causes de cécité légale dans les pays développés [1]. La forme avancée de la DMLA non néovasculaire, connue sous le nom d’atrophie géographique (AG), touche environ un million de personnes aux États-Unis, avec 160 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année. L’AG est traditionnellement définie comme une zone d’atrophie ronde ou ovale mesurant au moins 175 μm.
De nouvelles définitions basées sur l’OCT ont été introduites : l’atrophie incomplète de l’épithélium pigmentaire de la rétine et de la rétine externe (iRORA) et l’atrophie complète de l’épithélium pigmentaire de la rétine et de la rétine externe (cRORA) [2]. Ces classifications sont cruciales pour la normalisation des critères de diagnostic et l’amélioration du suivi de la DMLA. Elles permettent un diagnostic plus précoce, facilitent la recherche clinique et optimisent la gestion thérapeutique, en offrant des prévisions plus précises de l’évolution de la maladie.
L’impact de l’AG sur la qualité de vie des patients est profond et multifactoriel [3]. Bien que la fovéola puisse être épargnée dans les premiers stades de la maladie, l’extension progressive des lésions limite peu à peu la vision centrale, la capacité à reconnaître les objets, à lire et à effectuer des activités quotidiennes. La qualité de vie des patients atteints d’AG est encore détériorée par la crainte d’une progression de la maladie, avec un risque de dépression et d’isolement social en raison d’une dépendance accrue vis-à-vis des autres pour les activités de la vie quotidienne.
Avant l’arrivée de la photobiomodulation
Jusqu’à récemment, les options thérapeutiques pour les patients atteints de DMLA non exsudative à un stade avancé étaient extrêmement limitées. La seule stratégie recommandée consistait en une supplémentation vitaminique basée sur les formules AREDS (age-related eye disease study) [4) et AREDS2 [5], visant à ralentir la progression de la maladie à ses stades intermédiaires. Les patients[...]
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