- Quoi de neuf en physiopathologie ?
- Analyse de la biomécanique cornéenne
- Cytokines et conjonctivite allergique
- Génétique et métabolomique, quand l’hérédité nous domine
- Polluants, Chine et pathologies allergiques
- Du nouveau dans les conjonctivites induites au dupilumab
- Quoi de neuf en thérapeutique ?
- Les différents traitements disponibles aujourd’hui
- Toujours plus de dexaméthasone ?
- Les immunomodulateurs, indispensables dans le traitement de la VKC
- Les conservateurs hors des flacons !
- Un traitement pour les récalcitrants ?
- Conclusion
L’allergie oculaire, véritable enjeu de santé publique, représenterait 15 % des causes de nos consultations en ophtalmologie [1], et ne cesse de croître au fil des années avec l’évolution de nos modes de vie (urbanisation, pollution, hygiène). Jusqu’à 40 % de la population générale serait atteinte d’allergie oculaire [2]. Ces dernières années, des avancées majeures tant sur le plan physiopathologique que thérapeutique, ont permis d’améliorer le quotidien de nos patients. Après un bref rappel sur la classification des allergies oculaires, nous présenterons dans cet article les derniers progrès ayant eu lieu en 2024 et 2025.
Tout d’abord, rappelons-nous quelques définitions importantes. L’hypersensibilité définit toutes les réactions excessives ou inadaptées du système immunitaire à une substance normalement inoffensive. La classification de Gell et Coombs en retient quatre types.
L’allergie est un type spécifique d’hypersensibilité (type I ou parfois IV), impliquant une réaction immunitaire exagérée à une substance appelée allergène. Elle met en jeu des anticorps IgE (dans les allergies immédiates, comme le pollen) ou des cellules immunitaires (dans certaines réactions retardées, comme l’eczéma de contact).
De là découlent[...]
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