- Signes subjectifs du syndrome de dysfonction proprioceptive chez l’enfant dyslexique
- Perception spatiale et intégration multisensorielle
- Dyslexie et intégration multisensorielle
- Dyslexie, fonction diaphragmatique et plasticité cérébrale nocturne
- Mouvements oculaires et lecture après traitement proprioceptif
- Conclusion et perspectives
La dyslexie est définie comme un trouble durable de l’apprentissage de la lecture, survenant en dépit d’une intelligence normale, de l’absence de déficits sensoriels ou neurologiques avérés, et d’un environnement scolaire et socioculturel adéquat. Le retard de lecture résiste aux interventions (pédagogiques, rééducatives). Elle affecte environ 10 % des enfants scolarisés.
Son étiologie reste un mystère, bien que l’hypothèse dominante repose sur un déficit au niveau de la conscience phonologique, c’est-à-dire la capacité à percevoir, manipuler et se représenter les sons du langage. Ce déficit phonologique perturberait l’association entre les sons (phonèmes) et les lettres ou groupes de lettres (graphèmes). Les tenants de la théorie de la conscience phonologique anormale soutiennent que c’est un trouble cognitif unique et causal de la dyslexie, déconnecté de toute contingence sensorimotrice. Les particularités sensorielles auditives, visuelles et motrices présentes avec le trouble de la lecture sont considérées comme des comorbidités [1]. Il y aurait un facteur génétique qui provoquerait un trouble du développement cérébral.
En 2007, un rapport de l’INSERM soulignait l’absence de propositions thérapeutiques réellement efficaces malgré une riche base théorique. Une approche alternative propose que la dysproprioception joue un rôle central dans la genèse des troubles de lecture. En 2016, un autre rapport de l’INSERM concluait à la nécessité d’apporter des preuves au rapport entre proprioception et dyslexie.
Cet article présente les résultats de recherches menées sur la proprioception et son implication dans les processus d’automatisation chez l’enfant dyslexique au sein de l’Unité INSERM 1093 Cognition, Action et Plasticité Sensorimotrice de l’Université de Bourgogne Europe et de l’Unité SCAlab 9193 du CNRS de l’Université de Lille. Elles mettent[...]
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