Auteur Gatinel D.

Hôpital Fondation Rothschild, PARIS.

Dossier : Kératocône
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Les manifestations du kératocône au stade avancé sont aisément détectables à l’examen biomicroscopique : l’amincissement paracentral inférieur, la présence d’opacités stromales sous-épithéliales, la constatation de stries descémétiques sont autant de signes classiques de la maladie, qui viendront étayer une suspicion née du recueil de l’anamnèse d’un jeune patient présentant une réduction de l’acuité visuelle et un astigmatisme évolutif. Ces anomalies peuvent être enregistrées en tant que clichés photographiques au moyen d’une simple lampe à fente équipée d’un appareil photo numérique ; ces clichés constituent l’imagerie la plus directe d’un kératocône, mais requièrent que celui-ci ait atteint un stade particulièrement évolué ou compliqué. De plus, ils ne fournissent guère d’éléments quantitatifs ou fonctionnels pour le clinicien. Le recours à diverses techniques d’imagerie plus sophistiquées permet cependant d’évoquer le diagnostic du kératocône dès les stades précoces de l’affection, et d’en quantifier le stade évolutif.

L’Année ophtalmologique 2011
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Depuis l’essor de la chirurgie photoablative cornéenne et l’avènement des techniques de Lasik et de PKR à l’aube des années 2000, la chirurgie réfractive n’a pas connu de véritable révolution, mais bénéficie de constantes évolutions. Certaines sont source d’une précision accrue du geste opératoire, d’autres résultent aussi en une sécurisation des indictions. Ces progrès techniques constants permettent une optimisation des procédures chirurgicales, qui bénéficient d’une intégration des données réfractives et anatomiques, ainsi que l’utilisation de la réalité augmentée.

Table Ronde
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La correction chirurgicale de l’astigmatisme est l’un des domaines où les avancées ont été les plus significatives au cours de la décennie écoulée, grâce au gain de précision acquis par les explorations diagnos- tiques et le développement de nouvelles solutions thérapeutiques.

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