Auteur Leveziel N.

Service d’Ophtalmologie, CHU de POITIERS.

Revues Générales
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La prévalence de la myopie augmente dans le monde entier, stimulant l’intérêt pour les méthodes visant à ralentir sa progression. L’intérêt principal d’un ralentissement de la progression de la myopie chez l’enfant ou le jeune adulte réside dans la réduction du risque de déficience visuelle plus tard dans la vie.
L’article “The risks and benefits of myopia control” publié en 2021 dans Ophthalmology par un collectif de l’American Academy of Ophthalmology a cherché à savoir si les avantages d’un ralentissement de la progression de la myopie de 1 dioptrie justifiaient les risques liés aux traitements [1].

Revues Générales
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En 2021, une étude publiée dans le Lancet Global Health conduite par le Vision Loss Expert Group et le Global Burden of Disease a mis à jour les estimations mondiales des causes de déficience visuelle et de cécité en 2020. Nous en reprenons dans cet article les grandes idées.
Cette mise à jour a permis d’évaluer l’objectif du Plan d’action mondial 2013 : la réduction de 25 % des déficiences visuelles dues à une erreur de réfraction sous-corrigée et à la cataracte entre 2010 et 2019. En effet, en plus d’être des causes évitables, la cataracte est le principal contributeur à la cécité mondiale et l’erreur de réfraction sous-corrigée le principal contributeur à la déficience visuelle modérée et sévère.

Revues Générales
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La prévalence de la myopie ne cesse d’augmenter dans le monde, de même que celle de la myopie forte. Par conséquent, il est prévisible que les complications générales de la myopie forte soient également de plus en plus fréquentes.
En Asie où la myopie accuse une forte prévalence dans la population générale, la maculopathie myopique est fréquemment la deuxième ou la troisième cause de la malvoyance.
Dans ce contexte, cet article revient sur la prévalence actuelle des principales complications de la myopie forte en se focalisant sur les plus fréquentes : ruptures de la membrane de Bruch, néovaisseaux myopiques et atrophie.

Dossier : Acronymes en ophtalmologie
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Le complexe vasculaire exsudatif périfovéal anormal (PEVAC) est caractérisé par la présence d’une lésion vasculaire microanévrismale souvent isolée, parfois associée à des phénomènes exsudatifs. Il s’agit avant tout d’un diagnostic d’élimination après avoir écarté les causes systémiques — diabète et hypertension artérielle principalement — et les causes locales, séquelles d’occlusion veineuse rétinienne, anastomose choriorétinienne et télangiectasies rétiniennes dans la plupart des cas.
La prise en charge devra dans un premier temps rechercher ces différentes pathologies. En cas de phénomènes exsudatifs avec retentissement visuel, une photocoagulation laser peut se proposer si le complexe vasculaire est situé dans la région extrafovéale. Les injections intravitréennes d’anti-VEGF peuvent également être utilisées.

Dossier : Pôle postérieur du myope fort
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La maculopathie myopique regroupe différentes entités cliniques compliquant la myopie forte définie par une erreur réfractive de plus de 6D ou une longueur axiale de plus de 26 mm.
Les principales complications médicales à l’origine de la baisse visuelle sont dans ce contexte les néovaisseaux choroïdiens, les ruptures de la membrane de Bruch et le développement de plages d’atrophie choriorétiniennes. Les lésions atrophiques représentent l’évolution ultime de la maladie et ne bénéficient pas, pour l’heure, d’un traitement efficace.
Dans ce contexte, il semble important de pouvoir prédire leur évolutivité et de disposer de moyens de suivi permettant d’évaluer la progression des plages d’atrophie. En outre, il est important d’informer les myopes forts présentant des facteurs de risque des complications maculaires qui peuvent émailler le pronostic visuel à moyen ou long termes.

Rétine
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Un macroanévrysme artériel (fig. 1) est une ectasie se développant aux dépens de la paroi des artères ou artérioles rétiniennes, le plus souvent localisée sur les artères de 1re et 2e division [1]. Les localisations touchant le nerf optique et l’artère cilio-rétinienne sont les plus rares.