Auteur P. Quercia

Ophtalmologiste libéral, BEAUNE. Chercheur associé unité 1093 INSERM Cognition, action et plasticité sensorimotrice.

Revues Générales Dysproprioception
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Les prismes utilisés dans la prise en charge d’une dysproprioception modifient la perception de l’espace égocentré en influençant le tonus des muscles oculaires via une action sensorielle. Leur effet proprioceptif s’étend à l’ensemble du corps grâce aux chaînes musculaires sensorielles et peut être renforcé par des interventions sur d’autres capteurs sensoriels. Leur prescription repose sur une analyse de la motricité globale et des troubles sensoriels, différentes des règles classiques de la strabologie. Le calcul de leur puissance et de leur axe implique des tests toniques et visuels et une évaluation des interférences auditivo-visuelles. Ils s’intègrent dans une approche thérapeutique nécessairement globale incluant des exercices respiratoires et une prise en charge multiprofessionnelle, notamment orale et podale mais aussi proprioceptive directe.

Éditorial Éditorial
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La classification des cinq sens proposée par Aristote est aujourd’hui remise en question. En effet, les avancées scientifiques ont mis en évidence l’existence de nombreux autres sens, parmi lesquels la proprioception, qui occupe une place fondamentale.