Auteur Desmettre T.

Centre de Rétine Médicale, MARQUETTE-LEZ-LILLE, Service d’Ophtalmologie, Hôpital Lariboisière, PARIS.

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La circulation choroïdienne est responsable de la vascularisation des deux tiers externes de la rétine, sauf au niveau de la zone fovéale où les vaisseaux choroïdiens vascularisent la totalité des couches rétiniennes [1]. Malgré cette importance, l’imagerie de la choroïde reste finalement peu développée par rapport à celle de la rétine.

L’Année ophtalmologique 2013
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En rétine médicale et plus particulièrement dans le domaine de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), l’année 2013 a surtout été marquée par la commercialisation de l’Eylea, son utilisation en routine et le besoin des rétinologues de confronter les résultats des études VIEW avec la réponse des patients qui sont vus au quotidien. La publication des résultats de l’AREDS 2 (age-related eye disease study) représentait également un événement attendu, mais le caractère un peu mitigé et complexe des résultats a rendu plus d’un ophtalmologiste perplexe. Du côté de l’imagerie, comme chaque année, les progrès sont réguliers. L’arrivée de l’OCT swept source et l’implication progressive de l’optique adaptative dans les systèmes d’imagerie sont certainement les éléments notables de l’année.

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Le développement de l’OCT spectral domain (SD) a permis de repérer l’interface vitréo-rétinienne en routine. Par exemple, chez les patients traités par anti-VEGF pour des néovaisseaux de la DMLA, il n’est pas rare d’observer un décollement postérieur du vitré (DPV) incomplet avec la persistance d’une attache du vitré en regard de la région fovéale et/ou de la papille (fig. 1). La réalisation des injections intravitréennes (IVT) perturbe parfois l’interface vitréo-rétinienne et l’on peut observer un DPV qui s’est complété après plusieurs IVT.

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Il est souvent difficile de repérer le moment du passage à la chronicité d’une choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC). La plupart des cas observés au cours de nos consultations évoluent favorablement sans traitement (fig. 1). Pour certains patients au contraire, il est difficile de repérer le moment où le décollement séreux rétinien (DSR) devient délétère pour la neurorétine et où une indication thérapeutique serait souhaitable. Certains patients semblent avoir une segmentation rétinienne bien respectée, un profil fovéolaire normal en regard d’un minime soulèvement séreux dont l’évolution dans le temps est un peu prolongée. Pourtant, la mise à plat du DSR après un traitement révèle régulièrement un certain degré d’atrophie avec une acuité qui ne remonte pas à la valeur normale.

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Les membranes épimaculaires (ou épirétiniennes) (MEM), dites idiopathiques, sont la conséquence d’un processus de gliose, développé sur la surface de la membrane limitante interne. Elles provoquent généralement un syndrome maculaire très progressif associant des métamorphopsies et une baisse d’acuité visuelle.

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Le décollement de rétine rhegmatogène (DRR) est une affection relativement fréquente (1/170 yeux) impliquant un traitement chirurgical rapide. On distingue habituellement les DR épargnant la macula et ceux qui impliquent une baisse d’acuité visuelle parce qu’ils sont étendus à la zone centrale. L’acuité visuelle est d’ailleurs l’élément principal du pronostic visuel des DR. On considère habituellement que pour les DR épargnant la zone centrale, 80 % des yeux récupèrent au moins 5/10e. Pour les DR étendus à la macula, 30 % des yeux récupèrent au moins 5/10e [1].

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Dans notre pratique, nous avons tendance à penser que l’acuité visuelle mesurée au cabinet reflète les performances visuelles du quotidien de nos patients. Pourtant, certains auteurs avaient montré dès les années 1970 des différences notables entre l’acuité mesurée en consultation et celle mesurée au domicile du patient dans ses conditions habituelles d’éclairage [1, 2].

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Les occlusions artérielles de la rétine sont une cause fréquente de baisse d’acuité visuelle qui concernent des patients de toutes les classes d’âge. Outre l’aspect ophtalmologique, le diagnostic de ces occlusions est important parce qu’il oriente vers des pathologies cardiovasculaires susceptibles d’engager le pronostic vital [1, 2].

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Le traitement de l’œdème maculaire du diabétique a longtemps reposé sur des photocoagulations maculaires [1], soit en quinconce (grid), soit avec des impacts de plus longue durée sur les microanévrysmes diffusants (fig. 1). L’utilisation des anti-VEGF associés à des photocoagulations immédiates (prompt) ou retardées a montré, il y a quelques années, sa supériorité sur les photocoagulations utilisées seules [2, 3]. Les anti-VEGF, souvent précédés d’un traitement laser, sont depuis devenus la base des traitements de l’œdème maculaire du diabétique. Les modalités d’utilisation du laser ont cependant été discutées. Les variations des paramètres de tir (longueur d’onde, durée des impacts, mode continu ou pulsé…) ont en effet un rôle important sur l’effet tissulaire et le résultat clinique.

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Dans cet éditorial, l’auteur qui exerce à Milwaukee dans le Wisonsin examine les différents protocoles de prise en charge des néovaisseaux choroïdiens de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Bien que l’éditorial reprenne certaines problématiques qui ne concernent pas actuellement la France où les anti-VEGF sont pris en charge à 100 % et où les prescriptions de bévacizumab ne concernent pas la DMLA, il est intéressant de suivre les arguments de la discussion parce qu’elle fait intervenir les différences entre un régime fixe et les régimes variables et la problématique des contrôles en imagerie. Il faut aussi tenir compte du fait qu’aux États-Unis, les prescriptions d’aflibercept concernent encore majoritairement des patients “switchés”, en raison d’une réponse sous optimale au ranibizumab.

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