Auteur Desmettre T.

Centre de Rétine Médicale, MARQUETTE-LEZ-LILLE, Service d’Ophtalmologie, Hôpital Lariboisière, PARIS.

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Des dépôts sous-rétiniens autofluorescents (DSA) peuvent être observés au pôle postérieur chez des patients présentant des pathologies très diverses. Cet article publié par l’équipe du Pr. SY Cohen discute d’abord de la pathogénie des DSA dans ces différentes pathologies. Surtout une classification des DSA en fonction de leur présentation clinique vise à faciliter le diagnostic de ces affections.

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L’analyse de clichés du fond d’œil ou d’images OCT assistée par l’intelligence artificielle a récemment montré des possibilités diagnostiques qui semblaient très improbables : détecter un risque cardiovasculaire, déterminer le sexe du sujet, ou même une maladie d’Alzheimer débutante [1-3]. Avec cet article, l’équipe de Christine Curcio en Alabama tente d’expliquer quels éléments sont utilisés par l’intelligence artificielle pour faire ces diagnostics.

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Au milieu des années 2000, un éditorial du New England Journal of Medicine évoquait l’envolée du prix de la vue des patients atteints d’une forme exsudative de la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) en comparant le prix du ranibizumab nouvellement commercialisé avec celui du bevacizumab [1]. Une vingtaine d’années après, on apprécie la discussion ironique de Richard Spaide sur les inhibiteurs du complément récemment approuvés par la FDA. Richard Spaide montre que si les deux médicaments, le pegcetacoplan (Apellis Pharmaceuticals) inhibant le C3 et l’avacincaptad pegol (Zimura, Iveric Bio) inhibant le C5 ont pu démontrer des résultats significatifs sur des critères d’imagerie, permettant la commercialisation du pegcetacoplan, aucun résultat fonctionnel n’a été objectivé ni à 2 ans pour le pegcetacoplan ni à 1 an pour l’avacincaptad pegol. En outre, les deux médicaments ont augmenté le risque de néovascularisation maculaire. En 2000, les ophtalmologistes s’offusquaient de la conception des études pivots qui avaient permis de valider la Visudyne (vertéporfine) parce que le bénéfice visuel était estimé en termes de “moindres pertes d’acuité visuelle” [2]. En 2023, les stratégies de communication ont tellement évolué qu’il devient possible d’envisager des traitements apportant un bénéfice qui repose sur un critère d’imagerie et non sur un critère fonctionnel.

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Les scanning laser ophthalmoscopes (SLO) ont été développés il y a une quarantaine d’années, pour produire des images des plans choriorétiniens à haut contraste, avec une résolution importante qui compensait à l’époque la petite taille du champ étudié [1]. L’acquisition des images à travers un trou sténopéique permet le fonctionnement en mode confocal direct utilisé sur la majorité des appareils commercialisés. Le décalage du trou sténopéique à droite (DR) ou à gauche (DL) ou l’utilisation d’une ouverture annulaire (RA) permet un fonctionnement en mode indirect (fig. 1) aujourd’hui disponible uniquement sur l’appareil Mirante, commercialisé par Nidek [2].

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La prise en charge des pathologies vasculaires rétiniennes vise en particulier à détecter les patients qui risquent de développer une néovascularisation. Les phénomènes de néovascularisation prérétinienne (NVR) compliquent de nombreuses pathologies vasculaires et peuvent provoquer des hémorragies du vitré et/ou des décollements de rétine tractionnels. Dans les pays occidentaux, la rétinopathie diabétique périphérique et les occlusions veineuses sont les principales sources de ces néovascularisations rétiniennes.

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Les progrès récents de l’imagerie à ultra-grand champ (UWF) ont apporté un regain d’intérêt pour les angio­graphies avec colorant, facilitant le diagnostic, mais permettant aussi de modifier la conception de plusieurs pathologies rétiniennes et choroïdiennes.

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Devant un patient qui présente de simples drusen séreux, le discours habituel de l’ophtalmologiste se veut rassurant. On explique régulièrement que les drusen traduisent un défaut d’élimination du matériel des photorécepteurs qui s’accumule sous l’épithélium pigmentaire (EP), d’ailleurs à relative distance des photorécepteurs, ce qui explique l’absence de conséquence sur l’acuité visuelle. Pourtant, il n’est pas rare qu’à ce moment le patient signale quelques difficultés en vision mésopique, le “besoin de davantage de lumière pour lire” [1, 2].

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Depuis plusieurs années, l’équipe du Pr Ursula Schmidt-Erfurth à Vienne, en Autriche, a développé un service d’analyse des images (Ophthalmic Image Analysis, OPTIMA) associé à un laboratoire élaborant des applications de l’intelligence artificielle pour la rétine (CD AIR) [1]. Une série de publications montre les possibilités d’utilisation de l’intelligence artificielle (AI) pour optimiser et même automatiser l’analyse des images d’OCT des patients avec différentes formes de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) [2-4].

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Chez le myope fort, l’amincissement de la choroïde a été corrélé avec l’importance de l’anomalie de réfraction [1]. Dans certains cas, la choroïde semble presque absente, laissant voir en OCT ou en angiographie les gros vaisseaux choroïdiens avec les artères qui se distinguent des veines dont le trajet est plus rectiligne.

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