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Les astigmatismes résiduels constituent l’une des principales causes d’insatisfaction après implantation de LIO multifocales. Les meilleurs résultats visuels avec ces implants sont obtenus lorsque l’emmétropie est atteinte et de petits astigmatismes résiduels peuvent limiter significativement les performances visuelles [2]. Nous rapportons ici notre expérience de l’impact de l’astigmatisme résiduel sur l’acuité visuelle (AV) après l’implantation de la LIO à champ de vision étendu TECNIS Symfony®.

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Les données de vraie vie font de plus en plus l’actualité en rétine médicale. Ces données apportent des informations importantes sur nos pratiques et leurs enseignements peuvent nous guider sur les modes d’administration utilisables pour les différentes molécules anti-VEGF dans la DMLA exsudative.
Les derniers résultats des études de vraie vie avec l’aflibercept, dont l’étude RAINBOW menée en France, démontrent son efficacité dans la pratique quotidienne. Ils soulignent notamment l’importance de la réalisation de la dose de charge, mais également que l’utilisation des régimes proactifs avec l’aflibercept permettent à la fois d’obtenir de bons résultats visuels, mais également d’optimiser la fréquence de traitement qui peut devenir parfois difficile à mettre en place.

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Le recours à la chirurgie réfractive est rarement le fruit d’une décision impulsive et correspond plutôt à l’aboutissement d’une aspiration mûrie par la réflexion et le recueil d’informations. La chirurgie réfractive s’effectue au terme d’un parcours nécessaire pour les patients amétropes concernés.
Cet article vise à exposer comment s’oriente le choix des patients vers les différents modes de corrections visuelles (lunettes, lentilles de contact et chirurgie). Les ophtalmologistes, dont le nombre diminue et la spécialisation augmente peuvent rendre ce parcours plus efficace, et accompagner le patient dans sa démarche de s’affranchir du port de lunettes et vers la chirurgie réfractive.

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S’inscrivant dans la quête d’améliorer la performance visuelle et le confort patient après une chirurgie du cristallin, est apparue une nouvelle génération d’implant baptisé “EDOF” pour “Extended Depth of Focus”. Il s’agit d’une vaste famille qui réunit divers concepts (zones focales, modulation d’asphéricité, trou sténopéïque) dont le dénominateur commun est de viser une transmission optimale de la lumière à la rétine, tout en offrant une capacité de corriger la vision intermédiaire ; la plus sollicitée dans les activités quotidiennes. À défaut de prétendre offrir l’indépendance aux lunettes comme le font les implants multifocaux, ces optiques seraient capables d’offrir le maintien optimal de la qualité de vision tel un monofocal tout en offrant un gain en profondeur de champ. Leur domaine d’indication pourrait s’étendre aux patients plus âgés et aux yeux plus à risque. Le chef de file et le pionnier dans cette catégorie est l’implant diffractif à zones focales étendue (Symfony, Johnson & Johnson) dont nous rapportons ici les résultats de l’étude multicentrique européenne. Ces résultats encourageants confirment la capacité de corriger vision de loin et intermédiaire et de maintenir une bonne qualité de vision. La cible d’une micromonovision sur l’œil dominé peut optimiser la vision de près, mais elle doit être inférieure à -0.75 D pour ne pas être inductrice de halos. Sa validation en 2016 aux États-Unis a conduit à l’explosion de sa diffusion, le mettant en concurrence avec les “implants Low Addition” et à une augmentation du marché global des implants premiums.

Cornée
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Les indications de la chirurgie réfractive reposent sur la motivation du patient et le respect des contre-indications. En 2013, il existe toujours des contre-indications absolues (kératocone, amétropie non stabilisée, collagénoses, etc.) et relatives (âge, biométrie cornéenne, degré d’amétropie, syndrome sec, etc.). Les limites de la chirurgie réfractive tiennent principalement à la crainte de déstabiliser la biomécanique cornéeene et/ou d’induire de fortes aberrations optiques.

Infectiologie
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La prise en charge des kératites herpétiques est maintenant assez systématisée, au moins dans les formes cliniques les plus courantes en pratique de ville. Nous avons vu, dans un numéro précédent de Réalités Ophtalmologiques (n° 200, février 2013), les outils thérapeutiques à disposition pour cette prise en charge. Dans le présent article, nous proposons quelques schémas thérapeutiques, destinés à simplifier la pratique quotidienne.

Métabolisme
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En 2013, le dépistage de la rétinopathie diabétique (RD) est fondé sur la rétinophotographie non mydriatique autant que sur l’examen systématique du fond d’œil. Ces méthodes peuvent aussi montrer un œdème maculaire (OM) focal entouré d’exsudat. Associées à la mesure de l’acuité visuelle (AV), elles peuvent aussi dépister un œdème maculaire provoquant une baisse d’acuité visuelle. Si le dépistage donne une indication sur la possibilité d’une des complications, un examen par un ophtalmologiste est nécessaire pour réaliser les examens complémentaires nécessaires incluant un OCT et, dans certains cas, une angiographie pour confirmer le diagnostic et poser l’indication du traitement.

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Les vascularites rétiniennes se définissent comme une atteinte inflammatoire des vaisseaux rétiniens. Contrairement à une idée reçue, l’inflammation ne concerne pas forcément la paroi vasculaire directement (vasculite rétinienne primitive), mais il peut s’agir d’un granulome inflammatoire localisé au niveau de la rétine ou de la choroïde sous-jacente avec une projection autour du vaisseau rétinien correspondant, examiné de face (vasculite rétinienne secondaire). Pour chacune des situations, il est important de différencier les atteintes purement oculaires des affections associées à une maladie inflammatoire systémique. Les vasculites rétiniennes sont des manifestations relativement fréquentes au cours des uvéites intermédiaires, postérieures et totales.

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