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La prise en charge des occlusions veineuses rétiniennes (OVR) a été récemment bouleversée par l’arrivée dans la pharmacopée de deux nouveaux traitements de l’œdème maculaire (OM) (fig. 1). Si l’administration de ces traitements est maintenant bien codifiée, il est important de faire une évaluation complète de l’OVR pour placer ce traitement de l’œdème parmi les autres modalités de prise en charge plus classiques des OVR qui gardent leur indications respectives, comme le traitement dit “étiologique” et le traitement de la composante ischémique par laser. Ces différentes avancées dans le domaine des OVR ont fait l’objet du Rapport des Sociétés d’ophtalmologie de France en novembre 2011 [1].

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Premier cas
Il s’agit d’un patient âgé de 47 ans, sans antécédent particulier. Il présente une baisse de l’acuité visuelle de l’OG depuis 15 jours à 1/20e avec une occlusion de la veine centrale perfusée (fig. 1). L’OCT montre un œdème maculaire cystoïde avec décollement séreux rétinien (fig. 2). Un bilan systémique cardiovasculaire et biologique comprenant la recherche d’une hyperhomocystéinémie est négatif.

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La rétinopathie diabétique non proliférante (RDNP) sévère est un stade important de la classification de la rétinopathie diabétique, celui où l’initiation d’un traitement doit se dis- cuter. Les recommandations pour débuter la photocoagulation panrétinienne (PPR) à ce stade font consensus bien que les résul- tats de grandes études américaines comme l’Early treatment of diabetic retinopathy study (ETDRS) n’aient pas clairement différencié ce stade du stade proliférant minime pour définir le moment opportun du début de la PPR. Ce consensus repose sur la nécessité de traiter les patients qui risquent une baisse de leur acuité visuelle sans toutefois réaliser de manière exces- sive une PPR à des patients dont l’acuité n’est pas menacée à moyen terme. Si les critères de mise en route de la PPR font partie des recommandations nationales et internationales, les modalités de sa réalisa- tion ne sont pas clairement définies.

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La première chose est de définir ce que l’on appelle “expression ophtalmologique d’une allergie”. Pour l’allergologue, il s’agit d’une entité étiologique qui regroupe toutes les conjonctivites déclenchées par un ou plusieurs allergènes. Le mécanisme physiopathologique retenu est une réponse de type immédiat (anaphy- laxie). Ces manifestations peuvent être aiguës ou chroniques. Pour l’ophtalmologiste, il s’agit d’une entité clinique regroupant les conjonctivites saisonnières et perannuelles, et les kérato-conjonctivites vernales et atopiques. Les allergies de contact peuvent également être retenues.

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éritables urgences infectieuses survenant environ une fois sur deux chez un patient porteur de lentilles de contact, les abcès de cornée nécessitent une prise en charge bien standardisée afin d’éviter tout retard diagnostique et thérapeutique susceptible d’assombrir le pronostic visuel. Les agents pathogènes sont principalement bactériens [1-3]. Cet article résume les principales étapes de la prise en charge
de ces infections graves.