Revues Générales

Revues Générales Sécheresse oculaire et chirurgie réfractive
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La sécheresse oculaire, fréquente dans la population générale, est souvent méconnue ou insuffisamment traitée avant une chirurgie réfractive, alors qu’elle peut être la source d’inconfort, d’insatisfaction, d’erreur réfractive, voire de complications graves. La recherche de symptômes et le diagnostic clinique à la lampe à fente, éventuellement assistée d’examens spécialisés de la surface oculaire, doivent être entrepris systématiquement avant et après chirurgie réfractive, que ce soit pour une chirurgie cornéenne par laser (PKR, LASIK, KLEX) ou une chirurgie intraoculaire (cataracte, implant phake). On traitera le déficit aqueux et/ou on mettra en place des mesures visant à restaurer le film lipidique en cas de sécheresse évaporative.

Revues Générales Impact de la prise en charge du kératocône sur la qualité de vie des patients
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Le lien entre qualité de vie et vision devient de plus en plus important en ophtalmologie, notamment dans les maladies chroniques et évolutives du jeune actif, avec des prises en charge médico-chirurgicales. Cette évaluation de la qualité de vie dans le kératocône est difficile en pratique clinique routinière et ne bénéficie pas de tests psychométriques complets spécifiques de la maladie. Les tests génériques utilisés dans la recherche sont, cependant, très informatifs et permettent d’appréhender la maladie plus globalement que dans sa simple composante médicale. De l’impact du kératocône sur des concepts psychologiques, sociaux, professionnels, éducatifs, financiers et de vie quotidienne, peut découler des enseignements extrapolables à la pratique clinique.

Revues Générales Dream OCT : un bond en avant dans l’imagerie OCT
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L’évolution de l’OCT franchit une nouvelle étape avec l’augmentation de la largeur et de la profondeur d’acquisition, non seulement au niveau structurel, avec les B-scan et l’OCT en face, mais également au niveau fonctionnel, avec l’OCTA ultra-widefield (UWF). L’augmentation de la vitesse d’acquisition et de la segmentation offre une meilleure standardisation de la technologie.
Ces nouvelles applications proposent une véritable approche multimodale propre à l’OCT, tant au niveau antérieur que postérieur, avec des appareillages combo.

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L’abaissement pressionnel constitue la pierre angulaire du traitement du glaucome, quels que soient la tension initiale, le stade de la maladie ou le type de glaucome. Le traitement médical est quasi systématiquement instauré en première intention. Nous vous proposons ici un rappel des principes actifs existants et un exposé des molécules en voie de développement ainsi que des nouveaux vecteurs des traitements antiglaucomateux.

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Le glaucome primitif à angle ouvert est une pathologie multifactorielle, dont l’hypertonie oculaire est le principal facteur de risque. Cependant, les glaucomes à pression normale et les glaucomes évolutifs, malgré une pression intraoculaire normalisée, sont la preuve de l’existence de facteurs non pressionnels, voire d’un processus apoptotique des cellules ganglionnaires rétiniennes évoluant pour son propre compte.

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Avec l’essor de la topographie cornéenne et son accessibilité dans de nombreux services et cabinets libéraux, le kératocône est une pathologie aujourd’hui largement dépistée.
L’amincissement et l’ectasie cornéennes peuvent être très variables, occasionnant, dans les stades évolués, une baisse d’acuité visuelle majeure et non corrigeable en lunettes.
L’adaptation d’un astigmatisme irrégulier en lentilles n’est pas simple, mais rend un grand service au patient. Aujourd’hui, nous avons la chance d’avoir plusieurs cordes à notre arc pour y parvenir. Les lentilles rigides, hybrides et sclérales permettent d’apporter à nos patients porteurs de kératocônes une meilleure vision et une amélioration de leur qualité de vie. Il ne faut pas hésiter à en parler et prendre le temps nécessaire pour les équiper. Je vous propose d’en aborder les grands principes

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À la fin du siècle dernier, les avancées technologiques ont pu faire croire que stimuler une rétine ayant perdu ses photorécepteurs par dystrophie génétique pourrait rendre la vue aux patients aveugles. La compétition était ouverte entre les partisans de la stimulation prérétinienne, plus facile techniquement, mais de moins bonne qualité, et les partisans de la stimulation sous-rétinienne, plus difficile chirurgicalement, mais peut être plus “physiologique” et plus prometteuse. Les stimulateurs ou implants rétiniens ont permis d’obtenir des améliorations parfois spectaculaires, mais limitées, quelle que soit la voie de stimulation choisie. Il reste encore des systèmes en cours d’étude, mais le seul qui ait permis d’obtenir des gains d’acuité visuelle significatifs est le système sous-rétinien Prima, de Pixium Vision, qui a été reprise par la société La Science, toutes les autres compagnies ayant disparu avec leurs stimulateurs rétiniens.

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Le schisis maculaire myopique est une pathologie chirurgicale observée chez près de 30 % des yeux myopes forts. L’amélioration de l’OCT permet aujourd’hui leur identification précoce et leur suivi attentif. La chirurgie, devenue plus sécurisée, est généralement recommandée lorsque la vision atteint 4/10e, sans attendre un effondrement de la vision. L’altération des couches externes semble être le facteur déterminant de la dégradation visuelle, plus que l’épaississement maculaire. Une amélioration spontanée peut survenir dans des cas où le vitré est vraisemblablement toujours adhérent à la rétine. La fréquence de surveillance sera à adapter au stade et à l’acuité visuelle au diagnostic, avec un rapprochement des visites en cas d’aggravation. La surveillance doit inclure le dépistage des autres complications de la myopie forte : glaucome, cataracte, néovaisseaux choroïdiens et atrophie.

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Les dysfonctionnements des glandes de meibomius (DGM) représentent la première cause de sécheresse oculaire. En effet, les glandes meibomiennes produisent le meibum, le composant principal de la couche superficielle, dite lipidique, du film lacrymal. Cette couche a pour rôle de limiter l’évaporation des larmes, de faciliter leur étalement et de lisser le film lacrymal dans un but réfractif. Les DGM peuvent être liés à une hyper ou à une hypoproduction de meibum, mais ils sont le plus souvent provoqués par une hyperviscosité du meibum à l’origine de l’obstruction des glandes : c’est le DGM obstructif. Ce dernier est donc, en définitive, une pathologie mécanique.

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