Les frottements oculaires répétés sont-ils la cause nécessaire et suffisante du kératocône ?
Le kératocône demeure une énigme ophtalmique. Le constat d’une déformation et d’une désorgani-sation structurelle de la paroi cornéenne, en l’absence de prédispositions génétiques et de causes biomoléculaires bien identifiées, continue d’intriguer les ophtalmologistes.
Cet article explore l’hypothèse qu’un stress mécanique infligé à la cornée par les frottements ocu-laires ne soit pas simplement un facteur aggravant du kératocône, mais bien sa cause première et sine qua non. Si cette causalité était avérée et portée à la connaissance de la population, l’incidence du kératocône pourrait donc être réduite de façon drastique, voire annulée.
