Revues Générales

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Le lymphome intraoculaire primitif (LIOP) est une localisation particulière du lymphome malin primitif du système nerveux central. La localisation oculaire peut être isolée ou inaugurale de l’atteinte cérébrale. Il s’agit d’un lymphome malin de haut grade de malignité.
Contrairement aux lymphomes uvéaux résultant d’une dissémination secondaire de lymphomes systémiques, le LIOP a un tropisme vitréorétinien préférentiel. Le LIOP est le lymphome oculaire le plus fréquent.
Son diagnostic est difficile car il peut mimer une pseudo-uvéite chronique. Ainsi, toute uvéite intermédiaire chez le sujet de plus de 50 ans doit faire évoquer un LIOP.

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Les lasers multispots permettent la délivrance rapide d’impacts de laser multiples de courte durée (20 à 30 ms au lieu de 100 ms pour les lasers conventionnels monospots). Une seule impulsion sur la pédale provoque une salve d’impacts qui suivent un schéma de tir groupé (pattern) prédéterminé : carré, cercle, arc de cercle ou grille maculaire. En pratique clinique, une efficacité similaire à celle du laser conventionnel a été retrouvée pour le traitement de l’ischémie rétinienne et de l’œdème maculaire.
Avec le laser multispot, du fait de la brièveté des impacts et de leur effet destructeur moindre, il est nécessaire de réaliser plus d’impacts afin de détruire la même surface de rétine. Les séances sont néanmoins moins douloureuses et plus rapides. Ainsi, le laser multispot appa-raît comme le meilleur compromis entre efficacité et réduction des dommages rétiniens collatéraux.

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L’amélioration de la résolution des OCT de dernières générations permettent une évaluation précise de la cornée kératocônique. Grâce à l’étude de la cartographie épithéliale, l’OCT permet d’améliorer la détection du kératocône fruste.
En étudiant les modifications de la structure cornéenne et en mesurant avec précision l’épaisseur des différentes couches cornéennes, l’OCT est devenu un outil indispensable pour une prise en charge optimale du kératocône.

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Un comité d’experts internationaux s’est réuni pour définir une classification de l’interface vitréomaculaire basée sur les connaissances acquises grâce à l’OCT. Il s’agit d’une classification anatomique. Les experts ont défini cinq entités qui caractérisent les aspects OCT de l’interface.
L’adhérence vitréomaculaire est une situation normale correspondant à un processus de détachement périfovéolaire du cortex vitréen en cours de formation, sans aucun retentissement sur l’anatomie de la rétine fovéolaire située dans les 3 mm centraux. La traction vitréomaculaire correspond à une situation de persistance d’une attache hyaloïdienne avec un retentissement anatomique sur la rétine sous-jacente.
Le trou maculaire est une lésion maculaire de pleine épaisseur, allant de la membrane limi-tante interne à l’épithélium pigmentaire. Le trou lamellaire est une anomalie où on trouve un schisis des couches internes de la rétine avec une épaisseur rétinienne et une ligne des photorécepteurs conservée. Le pseudo-trou est caractérisé par une invagination en pente raide de l’entonnoir fovéolaire due à la présence d’une membrane épirétinienne.

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Il s’agit d’une étude sur 100 patients ayant eu une chirurgie bilatérale de la presbytie. Elle a pour but d’apprécier l’efficacité et la sécurité de la chirurgie de la presbytie quelle que soit la technique utilisée et de comparer les résultats obtenus selon la technique utilisée (presbyLasik et implants multifocaux).

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La découverte au fond d’œil d’une saillie papillaire uni ou bilatérale peut aboutir à de nombreux diagnostics. La démarche dépend du contexte clinique (signes fonctionnels visuels, céphalées, nausées/vomissements, acouphènes…), du terrain, de l’examen ophtalmologique (exophtalmie ? Diplopie ? Aspect de la rétine ?) et des examens complémentaires (champ visuel, OCT-RNFL, angiographie, échographie mode B, imagerie cérébrale).
Une saillie papillaire peut correspondre à un “vrai” œdème (défini angiographiquement par une hyperfluorescence papillaire avec diffusion du colorant sur les temps tardifs), ou à une surélévation papillaire sans vrai œdème – on parle alors de “faux” œdème. Les causes de faux œdèmes papillaires sont : les drusen papillaires, les papilles d’hypermétrope, la neuropathie optique héréditaire de Leber et les fibres à myéline.

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Une table ronde animée par le Docteur C. Lamirel (Fondation Ophtalmologique Adolphe de Rothschild – Paris) à laquelle ont participé les Docteurs A. Bastelica, F. Bitar, P. Boizeau, M.-R. Fat Cheung, N. Hamelin-Gervais, T. Hurbli, A. Jaussaud, R. Kempf, F. L’Herron, A. Legris, T. Mathis, V. Paire, C. Pey, M.  Perreaut, T. Poinsenet, F. Potier, H. Razakarivony, A. Regis, J. Szwarcberg, C.-A. Ubaud, J. Vigne a été organisée par les laboratoires Théa dans le cadre de l’American Academy of Ophthalmology – Chicago.
Une discordance entre atteinte structurelle et atteinte fonctionnelle est fréquente dans le glaucome, particulièrement aux stades précoces de la maladie. Les altérations du champ visuel sont généralement retardées comparativement à l’exca-vation du nerf optique obser-vée au fond d’œil ou en OCT.

L’Année ophtalmologique 2014
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Mise au point sur l’œdème maculaire diabétique
L’œdème maculaire diabétique (OMD) est la principale cause de malvoyance chez les sujets diabétiques, et atteint 21 millions de patients dans le monde. Cependant, récemment, de nouvelles perspectives thérapeutiques nous permettent d’espérer une amélioration de la vision et de la qualité de vie de nos patients atteints. Pendant longtemps, le seul traitement de l’OMD était le laser qui permettait de prévenir des aggravations du niveau d’acuité visuelle mais pas vraiment d’améliorer significativement la vision. Les injections intra-vitréennes d’anti-VEGF ont démontré leur supériorité pour préserver et améliorer la vision dans l’OMD par rapport au traitement par laser.

L’Année ophtalmologique 2014
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Les uvéites sont des pathologies complexes représentant un challenge diagnostique et -thérapeutique pour les ophtalmologistes. La prise en charge des uvéites non infectieuses repose en général sur une corticothérapie locale ou systémique. Une immunothérapie est indiquée lorsque la dose de prednisone, nécessaire au maintien du calme oculaire, dépasse 7,5 mg/jour sur plus de 3 mois. L’utilisation du méthotrexate ou des anti-TNFα reste les méthodes thérapeutiques clas-siques. Cependant, de nombreux essais ont été publiés ou sont en cours et devraient modifier profondément la prise en charge des uvéites, vers une prescription de molécule de plus en plus ciblées, permettant une épargne cortisonée durable.

L’Année ophtalmologique 2014
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La prise en charge des pathologies de la surface oculaire continue à prendre une place croissante parmi les disciplines de l’ophtalmologie. Elle donne lieu à de nombreux programmes de recherche et au développement d’innovation diagnos-tiques ou thérapeutiques. Nous avons sélectionné quelques publications récentes et des avancées intéressantes.

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